Le trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique se referme lentement mais sûrement

C’est curieux
Il y a 4 ans

La récupération de la couche d’ozone est réelle, grâce à la diminution des niveaux de chlore présents dans l’atmosphère. La couche d’ozone est aussi vitale que l’oxygène : elle protège la vie sur Terre contre les rayons ultraviolets du soleil qui peuvent être nocifs voire mortels lorsqu’ils atteignent certains niveaux.

Sympa t’explique, aujourd’hui, quel est l’état actuel du rétablissement de la couche d’ozone et combien de temps nous allons devoir attendre pour la fermeture définitive de son trou.

Qu’est-ce que l’ozone ?

L’ozone est un gaz composé de 3 atomes d’oxygène se trouvant en petites quantités dans la stratosphère (une des couches supérieures de l’atmosphère). La couche d’ozone est destinée à protéger la vie sur Terre des rayons ultraviolets (UV) du soleil. Cependant, dans la troposphère (partie de l’atmosphère située entre le sol et la stratosphère), l’ozone est encore affecté par des réactions chimiques contaminantes des gaz émis par les tuyaux d’échappement des véhicules, les vapeurs d’essence et autres.

Le trou dans la couche d’ozone

Le trou est, en réalité, une partie de l’ozone épuisée dans la stratosphère au-dessus de l’Antarctique, qui commence au printemps de l’hémisphère sud entre août et octobre. Le contenu à l’intérieur de la couche est mesuré en unités Dobson (DU), un instrument qui calcule la concentration d’ozone dans la stratosphère.

L’année où la couche d’ozone a commencé à être affectée

Au cours du XXe siècle, on a découvert et observé comment les produits chimiques fabriqués par l’homme, comme les chlorofluorocarbures (CFC), ceux que l’on trouve dans les aérosols, provoquent le trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique chaque printemps. La première fois que des scientifiques ont détecté des nuages inhabituels remonte à l’année 1912, mais ce n’est qu’en 1957 que les mesures d’ozone ont commencé.

Les alarmes se sont déclenchées

En 1985, des experts ont découvert qu’il y avait un grand trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Ce problème a commencé à apparaître en août et s’est aggravé de septembre à octobre de la même année. L’inquiétude était d’autant plus grande, qu’à peine un an plus tôt, le trou était très petit.

Menaces pour la couche d’ozone

En 1987, la couche d’ozone étant gravement menacée, l’Assemblée générale des Nations Unies a signé le Protocole de Montréal pour lutter contre l’appauvrissement de la couche d’ozone et pour contrôler l’utilisation des produits chimiques. Le 16 septembre a été désigné par l’Assemblée générale des Nations unies comme la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone.

Raisons du trou en Antarctique

L’appauvrissement de la couche d’ozone est plus manifeste en Antarctique au printemps, car le froid et la lumière produisent des nuages polaires de chlore et de brome qui détruisent l’ozone. En 2006, la fabrication et la vente de produits à base de CFC, y compris les aérosols et les peintures, ont finalement été interdites, car ce sont des produits qui empêchaient la reconstitution de la couche d’ozone.

Pays les plus touchés par le trou dans la couche d’ozone

Plusieurs pays d’Amérique latine sont affectés par ce trou, notamment l’Argentine et le Chili, qui sont plus proches de ce problème. C’est pourquoi les dermatologues recommandent d’utiliser des écrans solaires avec plus de 30 FPS toute l’année. Il existe en effet au Chili une réglementation de protection solaire régie par le Code du travail pour protéger la santé des travailleurs, des fonctionnaires et des employés municipaux exposés au soleil.

La plus importante réduction du trou depuis 1988

En 2017, la NASA a rapporté les données récoltées qui ont montré que le trou dans la couche d’ozone s’est réduit de 20% sur la période 2005-2016. C’est la conséquence directe de l’interdiction internationale de l’utilisation de produits chimiques contenant du chlore, les fameux CFC ou chlorofluorocarbures.

Solution finale pour 2080

Les scientifiques considèrent que le trou dans la couche d’ozone en Antarctique et la disparition complète des CFC se produiront entre 2060 et 2080. Le temps, bien qu’il semble lointain, est principalement dû aux effets des CFC, puisqu’ils ont une durée de vie utile comprise entre 50 et 100 ans. Pour cette raison, il est conseillé, par exemple, de préférer les bicyclettes comme moyen de transport, de réduire l’utilisation des aérosols et d’éviter l’achat de produits contenant des CFC.

Comment prends-tu soin de toi pour éviter les effets des rayons UV ? Que penses-tu de l’alerte mondiale sur la prise de conscience de l’environnement ? Raconte-nous dans les commentaires ci-dessous !

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