Les internautes racontent la chance qu’ils ont eue avec leur employeur

C’est curieux
Il y a 4 ans

Selon les sondages, 85 % des Européens et des Nord-Américains aiment leur travail. Et l’argent n’est pas toujours considéré comme une chose primordiale, alors que l’ambiance, les horaires et l’attitude du patron jouent un rôle important.

Chez Sympa, nous faisons plus confiance aux témoignages réels qu’aux statistiques, et plus particulièrement aux histoires que l’on trouve sur internet, où les gens racontent ce qui les fait aimer leur job et la chance qu’ils ont d’avoir leurs patrons.

  • Je travaillais dans le service d’analyse d’une petite banque. Un collègue a mis en évidence une grave erreur technique et l’a montrée au chef du service. Ce dernier était très en colère et a promis de priver l’auteur de cette erreur de sa prime trimestrielle. Une enquête a été menée et il s’est avéré que le beug venait du patron. À la réunion, il a dit qu’il ne pouvait pas supprimer sa propre prime, car cela décrédibiliserait tout le service. Mais il l’a offerte à celui qui a trouvé l’erreur. C’était un patron remarquable. Curieux, quand même, qu’il n’ait pas gravi les échelons. © nordcom / Pikabu
  • Je suis ingénieur en informatique avec quinze ans de stage et cela fait six mois que je travaille pour une boîte située à Saint-Pétersbourg. À moment donné, j’ai sombré et j’ai été incapable de faire quoi que ce soit pendant une dizaine de jours. J’ai décidé de démissionner ou de prendre quelques mois de congé sans rémunération. Mais mon patron m’a demandé de venir au siège pour parler et faire un tour de la ville. Il a payé les billets de train en première classe pour ma femme et moi, et a réservé une chambre dans un hôtel remarquable. J’ai cherché jusqu’à la dernière minute un prétexte pour ne pas y aller, mais finalement, ce voyage m’a fait du bien et les deux jours passés hors du bureau ont boosté mon enthousiasme. J’ai eu aussi une augmentation de salaire. Nous nous sommes mis d’accord pour que je pilote le projet en cours et que je prenne un congé après son lancement ou que je choisisse un autre projet dans la boîte. Je suis parti reconnaissant pour cette attitude et pour l’amélioration de ma condition. J’ai compris pourquoi certains y bossent depuis dix ans, voire plus. © bzis / Pikabu
  • J’ai trouvé un emploi d’administrateur système dans une équipe purement féminine dont le chef était aussi une femme. Il y avait parmi nous Élisabeth, femme désagréable et autoritaire. Elle gérait la collecte d’argent pour les anniversaires et faisait organiser un pot aux héros de la fête. Un jour, elle nous annonce : " C’est bientôt l’anniversaire de notre femme de ménage et de la chef. Pour la première, on donne 5 € chacun, et on offre un vol privé en hélicoptère à notre chef. C’est 100 € chacun. " Tout le monde a protesté, mais cela lui était égal. En félicitant la patronne, elle était presque à plat ventre devant elle. Or au bout de deux jours, la chef nous réunit et nous dit : " Vous vous êtes sûrement aperçus qu’Élisabeth ne fait plus partie de l’équipe. Une collaboratrice m’a tout raconté. Je ne veux pas de cadeaux, je veux juste que vous fassiez bien votre travail. Je signerai une prime de 100 € à chacune d’entre vous. C’est ma faute, je suis passée complètement à côté. " J’ai avoué à tout le monde que c’était moi, la " collaboratrice ". Et notre femme de ménage a reçu un vol en hélicoptère pour son anniversaire. © dehkon / Pikabu
  • Une petite boîte loue un local dans une ancienne usine militaire. C’est le directeur lui-même qui a fait mon entretien d’embauche. Il m’a tout montré, dit combien il était prêt à me payer compte tenu de mon expérience, mais pour les trois premiers mois, le temps que je m’adapte, c’était un peu moins. J’ai accepté. En fin de mois, je constate sur ma fiche de paie que le salaire est supérieur au montant négocié et même que trois heures ont été ajoutées au temps travaillé. Je vais voir mon directeur.
    — Ça doit être une erreur, je n’ai pas travaillé autant, le total aurait dû être plus faible.
    — Tu t’es bien intégré, je t’ai donc payé ce que tu as gagné.
    — Et pourquoi il y a trois heures de plus?
    — C’est bon, ne t’inquiète pas.
    — Mais je vois qu’il y a trois heures de trop.
    — Comme tu t’es déplacé pour l’entretien, et que tu m’as attendu, le temps que je te montre tout et qu’on discute. Les voilà, ces trois heures, grosso modo.
    P. S. : Cela fait deux ans que je travaille là et je n’ai aucune envie de changer. © kurwaawruk / Pikabu
  • Cela fait 2 ans que je travaille dans le domaine d’expertise de la sécurité industrielle pour une entreprise privée. Le patron et son bras droit sont des hommes de 35 ans environ. Ils n’ont jamais élevé le ton ou imposé des heures supplémentaires. Il nous est arrivé de passer deux mois sans recevoir aucun ordre. Nous ne nous déplacions pas au bureau, mais restions connectés et avons finalement eu la totalité de notre salaire à temps. Notre boîte a un taux de rendement supérieur à la moyenne dans notre ville et je n’ai jamais vu un collaborateur se faire priver de sa prime. Nous parlons avec mes patrons de jeux, de films, de football, etc. Cette attitude fait que je n’ai plus envie d’arriver en retard, de m’absenter ou d’être paresseux.
    P. S. : J’ai eu ce poste par hasard. Après trois mois passés sur le canapé, le fait de me faire “gronder” par mes parents m’a fait appeler le premier numéro trouvé sur le site que j’ai consulté. © pjanic / Pikabu
  • J’ai récemment eu plusieurs choses à réparer au boulot : domaine en panne, réseau téléphonique et vidéosurveillance qui ne marchent pas, et ainsi de suite. Je m’attends à des phrases types : " Fais ce que tu peux avec ce que tu as. " Viennent ensuite les échanges avec le directeur :
    — Notre serveur aveс les données importantes est stocké sur un disque externe à deux balles. Il faut qu’on paie un hébergement de fichiers ou un serveur et qu’on organise la sauvegarde en utilisant un stockeur de données différent, et j’en passe.
    — Bon, d’accord, donne-moi la facture.
    Une semaine s’écoule. Nous disposons désormais d’un serveur tout neuf et l’entrepôt de données est installé.
    — Nous utilisons le réseau téléphonique commuté, c’est vieux. Si on le garde, il faut qu’on achète des passerelles VoiP, sinon on peut acheter des appareils IP. La première variante est moins chère.
    — Si on fait, on fait bien dès le début et sans dispositifs inutiles. Donne-moi la facture.
    Le directeur :
    — Deux collaborateurs ont des moniteurs qui sont pas terribles, commande pour eux des écrans panoramiques, 32 pouces, ils travailleront mieux.
    — Voilà la facture.
    — C’est réglé. Installe.
    Cela fait plus de dix ans que je suis administrateur système et je n’arrive pas à m’habituer à cette façon de travailler. © CtrAltDel / Pikabu
  • Je travaillais comme administrateur système et je me déplaçais entre les sites. Mon patron avait une cinquantaine d’années et c’était quelqu’un de vraiment magnifique. Il était propriétaire de la société, s’occupait de la recherche des clients et des documents. Le salaire n’était pas extraordinaire, mais on était payé sans retards et dans la totalité. Un jour, il m’a fait venir dans son bureau. Il fallait que j’aille dans une boîte qui n’avait pas encore signé le contrat. Il m’a donné l’équipement nécessaire et m’a dit de faire de mon mieux pour les convertir en clients fidèles. Il fallait leur faire signer la réception des services et ramener l’argent. C’était simple. J’ai tout fait et j’ai même eu la possibilité de passer chez deux autres clients. À la fin du mois, je me suis aperçu que la moitié de la somme récupérée avait été ajoutée à mon salaire, avec comme commentaire : “pour ce client”. Je suis donc allé à la boîte que mon patron avait trouvée, j’ai fait mon boulot, je suis rentré avec l’argent et j’en ai reçu la moitié ! Cette attitude m’a vraiment surpris. © axuta.ru / Pikabu
  • Je suis allée dans une autre salle de sport à la demande de son directeur pour faire un remplacement. Parmi les clients, il y avait une nana branchée, toute mécontente. Elle a chaud, puis froid, la musique est trop forte, elle sent le tapis et en prend un autre. Elle me dévisage d’un œil critique et dit : " Vous avez déjà fait des cours de yoga ? C’est quoi le bordel qu’on fait ?
    — C’est Janu Sirsasana.
    — J’ai une mauvaise nouvelle : c’est pas ça.
    — Hmm, et si on faisait un pari que c’est tout à fait ça ?
    Elle se tait. Et 5 minutes plus tard :
    — Vous ne pouvez pas laisser les gens faire ça. Vous savez que vous êtes nulle ? Non ? Alors, les nouvelles ne sont pas bonnes.
    — Soit on fait un effort, soit on n’empêche pas les autres de travailler.
    Elle se tait. Le groupe est très doué, la fille n’est pas à la hauteur, et pour les postures compliquées, elle est la moins performante. Elle finit par s’énerver et part en claquant la porte. Après le cours, elle m’attend dans le couloir :
    — Passez voir le directeur, il a de mauvaises nouvelles pour vous.
    Je rentre, le directeur sourit. Je dis :
    — Max, cette fille...
    — Laisse tomber, c’est notre cliente VIP, elle vient tous les trois mois, prend un cours, puis vient se plaindre et me casser les pieds. © lunaaprelia / Pikabu
  • En 2006, je travaillais comme assembleur d’ordinateurs. C’était un boulot sympa, le salaire était dans la moyenne. Une fois, le patron me demande de venir travailler deux ou trois heures samedi pour assembler quelques ordinateurs pour un des gros clients.
    — Max, peux-tu venir demain, il faut qu’on livre ça lundi ?
    — Je ne suis pas contre, mais j’habite en banlieue et trouver un transport en commun qui va vers la zone industrielle le week-end, c’est un peu compliqué.
    — Dis-moi où te prendre en ville, je viens te chercher, je te dépose sur place et quand c’est fait, je reviens te chercher.
    — L’endroit X me va bien.
    — D’accord, alors entre 9 et 10 heures, pour ne pas te lever trop tôt ?
    Il est venu me prendre, m’a déposé chez le client et quand j’ai fini, il m’a ramené au même endroit, où j’ai sauté dans un train et suis arrivé chez moi au bout de 30 minutes. En fin de mois, j’ai reçu une prime de 50 €, à cette époque une somme pas négligeable pour moi. J’ai vécu cette histoire au moins deux fois suuplémentaires, toujours avec une prime à la fin du mois, et j’en suis ravi. © Marksim4 / Pikabu
  • J’ai trouvé un emploi dans une société qui vendait des matériaux de construction. Le salaire et les conditions étaient excellents. Au troisième jour, il m’est arrivé une drôle de chose. Tous les matins, j’achète un paquet de cigarettes, mais le tabac était fermé et je n’avais plus qu’une clope. Je l’allume en attendant le bus, qui comme par hasard arrive à ce moment-là. J’éteins la cigarette et la remets dans le paquet. Lors d’une pause, je sors fumer. Le briquet me glisse des mains et atterrit à côté de la poubelle. Je me penche et le récupère. Tout à coup, je réalise que le directeur est là et me surveille. Je réalise l’absurdité de la situation, puisque le sol autour de la poubelle est parsemé de mégots.
    — Le mégot est à moi (comme si je me justifiais).
    — Je ne dis pas le contraire. Jette-le. (Il me tend un paquet de cigarettes.) Tu arrives juste ?
    — C’est mon troisième jour.
    Nous avons fumé en silence. Vers la fin de la journée, on m’a donné une petite somme, une avance pour imprévus, paraît-il. On attendait encore le versement du salaire, donc je n’ai pas protesté. © flash12 / Pikabu

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Photo de couverture dehkon / Pikabu

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