12 photos qui expliquent la différence entre la nourriture en avion en classe économique et en classe affaires

Cuisine
Il y a 5 ans

À la fin du siècle dernier, la compagnie aérienne American Airways estimait qu’elle pourrait économiser 40 000 $ par an en ne retirant qu’une simple olive des salades des passagers de première classe. Si le coût de ces ingrédients est si élevé, il est difficile d’imaginer combien coûte le plat entier. En même temps, le billet en classe affaires coûte souvent trois à cinq fois plus cher qu’un billet en classe économique.

Sympa a découvert des faits intéressants sur la nourriture aérienne et a décidé de comparer les plats à bord de plusieurs compagnies aériennes à partir de photographies d’internautes. Toi aussi, évalue ces petits détails gastronomiques aériens. A la fin de l’article, il y a un exemple marrant de ce qui peut arriver si tu demandes de la nourriture spécifique.

1. Lufthansa, Allemagne

Le secteur de l’alimentation aérienne est une industrie complète dont le budget atteindra 18 milliards de dollars en 2021 d’après les prévisions. Selon le président de KLM Catering, la nourriture à bord se compose de 70 % de logistique et seulement 30 % de la nourriture elle-même.

Malgré tout, dans ces 30 %, la compagnie aérienne investit beaucoup d’argent. En plus d’autres conditions tout aussi importantes, l’alimentation est l’un des facteurs dans l’élection de la compagnie, et certaines d’entre elles l’utilisent réellement comme un point fort de leur stratégie de différenciation. C’est particulièrement le cas pour le service aux passagers en classe affaires, qui rapportent l’essentiel des revenus.

2. Qatar Airways, Qatar

La nourriture d’avion n’a pas la réputation d’être de très bonne qualité et on entend souvent les passagers se plaindre du fait que ce n’est vraiment pas bon. Cependant, ce n’est pas principalement une question de qualité, mais de conditions dans lesquelles le vol s’effectue à une très haute altitude.

En raison de l’air sec, de la basse pression et du niveau sonore élevé dans la cabine, la réceptivité au goût est réduite de 20 à 30 %, surtout en ce qui concerne le sucré et le salé. D’ailleurs, en raison de ces variations, le jus de tomate est la boisson la plus populaire en avion, car elle a bien meilleur goût que sur terre.

3. Cathay Pacific, Hong Kong

La place spéciale après les saveurs salées, sucrées, acides et amères est occupée par ce qu’on appelle la “cinquième saveur” : l’umami. Au Japon, en Chine et dans d’autres pays orientaux, cette saveur est reconnue comme indépendante. Umami se traduit littéralement par “savoureux” et se retrouve dans les produits riches en acide glutamique.

Il est intéressant de remarquer que sa réceptivité, même aux plus hautes altitudes, ne change pratiquement pas. Les compagnies aériennes ont appris à utiliser cette propriété de façon fructueuse pour améliorer le goût des aliments. C’est pourquoi il est recommandé de consommer, si tu le peux, des aliments hautement assaisonnés avec de la sauce soja ainsi que des sauces à base de jus de viande, épinards et tomates.

4. Finnair, Finlande

Le menu aérien est élaboré et signé à l’avance (généralement 6 à 12 mois à l’avance). Une planification anticipée permet aux transporteurs d’optimiser leurs coûts. Au-delà de la situation des olives dans les salades, on peut également citer l’exemple des filets. En réduisant le poids des portions de 30 grammes seulement, une grande compagnie aérienne a pu économiser un quart de million de dollars.

5. Singapore Airlines, Singapour

Les transporteurs aériens fournissent souvent des assiettes en porcelaine et un ensemble complet de couverts, et non en plastique, pour les passagers de la classe affaires. C’est aussi un facteur qui influence le goût des aliments. Des chefs cuisiniers spécialisés sont choisis pour l’élaboration d’un menu qui “flirte avec les étoiles”.

Grâce à eux, la nourriture dans l’avion acquiert alors le statut de plat gastronomique. Mais ce n’est pas aussi facile puisqu’il faut non seulement “inventer” des aliments délicieux de produits de haute qualité comme pour les restaurants, mais aussi les adapter “à l’air”. C’est précisément là que se cache l’une des missions les plus fastidieuses de la gastronomie aérienne.

6. British Airways, Grande-Bretagne

Il est intéressant de noter que le célèbre grand chef Gordon Ramsay, qui connaît très bien tous les détails de la préparation de la nourriture aérienne, refuse de manger en avion, même en première classe. Ramsay préfère apporter sa propre nourriture durant ses vols.

7. Aeroflot, Russie

Conformément aux normes acceptées, la nourriture aérienne est préparée sur terre dans les halls de production, quelle que soit la classe à laquelle le passager est destiné. Les avions ne sont pas équipés de cuisines complètes. C’est précisément la raison pour laquelle certaines personnes ont une attitude sceptique à l’égard de la nourriture en général, qu’elle soit servie dans des barquettes en aluminium ou dans des plats en porcelaine.

8. American Airlines, États-Unis

La préparation de la nourriture commence habituellement 10 à 72 heures avant le service, mais il n’est pas interdit de congeler le produit pour le conserver pendant plusieurs jours. Les plats chauds sont généralement cuits entre 40 et 70 %. Le procédé est finalisé dans l’avion dans des fours spéciaux à convection ou à vapeur. Par conséquent, tous les plats à bord sont chauffés et ne sont pas fraîchement préparés.

9. Korean Air, Corée du Sud

Les compagnies aériennes aspirent à atteindre le plus haut niveau de qualité en matière d’alimentation à bord. Prioritairement en classe affaires bien-sûr. Elles mettent la barre très haut à commencer par les ingrédients : elles achètent des produits auprès de fournisseurs, mais elles ouvrent aussi leurs propres fermes où elles plantent des légumes et des céréales biologiques et élèvent des poulets et des vaches, qui sont également nourries avec des aliments naturels.

10. Thai Airways, Thaïlande

L’élaboration de la carte des vins est également un processus complexe. Pour cela, les transporteurs invitent des experts en vin et des sommeliers renommés, qui sélectionnent les vins en tenant compte des caractéristiques de la haute altitude. Le prestige de la marque ne joue pas toujours un rôle aussi important.

Les spécialistes recommandent de privilégier les vins plus jeunes en avion. Bien qu’ils puissent paraître si simples lorsqu’ils sont dégustés sur la terre ferme, à haute altitude, leur goût sera agréable, doux et aura une saveur plus fruitée. Les vins mousseux s’adaptent aussi très bien à la “réalité de l’air”. Les vins rouges secs ont tendance à sembler plus secs et plus lourds, laissant un goût désagréable en bouche.

11. China Airlines, Chine

Les boissons chaudes à bord sont aussi sources de difficultés pour les compagnies aériennes. Le point d’ébullition de l’eau à une telle altitude est presque de 10 degrés plus bas que sur terre. Ainsi, par exemple, pour le thé, cela altérera le temps de préparation et pourra même changer le goût.
C’est pourquoi, dans beaucoup de cas, les grands transporteurs aériens passent des commandes individuelles aux producteurs de thés et de cafés de types spéciaux.

12. Air Canada, Canada

Pour attirer les passagers les plus riches, les compagnies aériennes ont même commencé à élaborer une charte musicale. Chaque plat (entrée, plat principal ou dessert) a une chanson spécifique. Du point de vue des scientifiques, la musique peut améliorer les papilles gustatives. Et n’est-ce pas aussi une autre occasion de se distinguer de la foule et de gagner un client fidèle ?

Bonus

*GF — gluten free. “Ne contient pas de gluten”.

Un cas curieux s’est produit à bord de l’avion qui effectuait un vol de 9 heures entre Tokyo et Sydney. L’un des passagers de la compagnie aérienne japonaise, atteint de la maladie coeliaque (maladie chronique de l’intestin déclenchée par la consommation de gluten), a donc demandé de la nourriture gluten-free. Le premier repas était le dîner, qu’il a pu consommer sans problème. En revanche, pour le second repas, le petit-déjeuner, le passager ne s’est vu servir qu’une simple banane avec une fourchette, un couteau et du sel, tandis que les autres passagers ont pu profiter d’œufs, de saucisses, de champignons, de pain et de yaourt.

En réponse la plainte du passager, la compagnie aérienne s’est excusée et a promis de corriger la politique concernant le menu sans gluten et d’élargir les options pour ceux ne pouvant pas en consommer.

Et toi, as-tu eu des expériences intéressantes concernant la nourriture en avion ? Te souviens-tu d’un plat spécial (délicieux ou dégoûtant) ? Raconte-nous tout dans les commentaires ci-dessous !

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