12 Livres écrits par des auteurs qui ont gagné le Prix Nobel resteront gravés dans ta mémoire

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Il y a 4 ans

Le Prix Nobel de Littérature est décerné chaque année à un écrivain pour son succès dans ce domaine. Autrefois, il était attribué surtout aux œuvres littéraires pacifiques, mais avec le temps, l’approche a changé vers les expériences vécues et la diversité littéraire.

Chez Sympa nous avons voulu explorer les œuvres de 107 lauréats, et nous avons découvert 12 romans qui nous ont profondément touchés. À toi de choisir ta prochaine lecture !

1.

La Fin de l’homme rouge

Svetlana Aleksiévich
Ce livre a été publié en 2013 et porte sur le phénomène de l’homme soviétique. L’auteure l’appelle l’homme rouge et explore le traumatisme causé par la chute du socialisme. Ce roman contient des souvenirs de témoins de l’époque qui racontent leurs histoires. Il n’a pas d’argument : Svetlana Alexiévich fait juste un portrait du passé.

2.

Portrait de groupe avec dame

Heinrich Böll
Les sujets principaux des romans d’Heinrich Böll sont le non-sens de la guerre et l’influence du régime nazi sur le destin des gens. Le personnage principal de Portrait de groupe avec dame est la femme allemande Leni Pfeiffer. Son affaire avec un prisonnier de guerre soviétique soutient sa vue et la ruine à la fois. Le récit se fait au nom du narrateur qui interviewe ceux qui ont connu Pfeiffer. Ses histoires révèlent non seulement l’image de cette femme, mais reflètent aussi la vie de la société allemande à l’époque.

3.

La Chanson de Salomon

Toni Morrison
Tony Morrison a gagné le Prix Nobel en 1993 pour "revivre un aspect important de la réalité américaine dans ses romans empreints de rêves et de poésie". Le héros du récit est le jeune Macon Mort III, un afro-américain de Michigan. Le livre reflète sa confrontation avec la société et décrit la recherche qu'il mène pour trouver les joyaux familiaux et l'indépendance matérielle qui le mène à ses origines.

4.

Les intermittences de la mort

José Saramago
Que se passerait-il si tout à coup les gens cessaient de mourir ? José Saramago l’a bien imaginé dans son roman Les intermittences de la mort. Dans un pays, la mort décide d’interrompre son travail. Désormais, le destin des gens est de vivre pour toujours. Après l’euphorie survient le désespoir, et tout le monde commence à chercher le moyen de mettre fin à cette situation. Et quand le pays est au bord du chaos, la mort entre personnellement dans le jeu et change les règles.

5.

Pelures d’oignon

Günter Grass
Pelures d’oignon est un livre autobiographique de Günter Grass. Les mémoires racontent la période comprise entre le 1er septembre 1939, lorsque la Deuxième Guerre Mondiale éclata, et 1959, lorsque son célèbre roman, Le tambour, fut publié. Il y parle de sa vie et décrit plusieurs mois au service des SS qui ont nui à sa réputation. Les avocats généraux ont même envisagé de lui retirer le Prix Nobel de Littérature. Or, il se trouve qu’il n’a jamais caché ce fait et a condamné ceux qui ont défendu son passé nazi.

6.

Le rêve mexicain

Jean-Marie Gustave Le Clézio
Jean-Marie Le Clézio, lauréat du prix Nobel, explore les valeurs culturelles indigènes du Mexique à travers un parcours dans la dimension magique de la cosmogonie des peuples préhispaniques par le biais de la reconnaissance de danses, de rituels, de cérémonies tribales et de commémorations, et s’appuie sur les codex préhispaniques.

7.

Le géant enfoui

Kazuo Ishiguro
Kazuo Ishiguro a gagné le Prix Nobel en 2017 pour “avoir ouvert l’abîme sous notre sens illusoire de connexion avec le monde”. Le géant enfoui est son dernier roman. Il s’agit d’un récit de fantaisie basé sur l’histoire de l’Angleterre médiévale. Un couple de vieillards, Axel et Béatrice, décident d’abandonner leur petit village et entreprendre un voyage dangereux pour trouver leur fils, qu’ils ont perdu de vue depuis plusieurs années. L’auteur raconte une histoire sur la mémoire, l’oubli, la vengeance et la guerre, l’amour et le pardon, et sur le fait qu’en vérité, nous sommes seuls dans le monde.

8.

La bascule du souffle

Herta Müller
Herta Müller a reçu le Prix Nobel en 2009 pour avoir “décrit la vie des nécessiteux en se concentrant sur la poésie et l’honnêteté de la prose”. Herta est familiarisée avec ce sujet : elle a dû endurer la déportation des parents, le chômage pour avoir refusé de coopérer avec les services spéciaux, la censure par rapport à son œuvre. La bascule du souffle est un roman de mémoires, l’histoire d’un jeune allemand, Léo, qui fut déporté de Roumanie et envoyé dans un champ soviétique où il devra aider à restaurer le pays des conséquences du fascisme.

9.

Être sans destin

Imre Kertész
En 2002, Imre Kertész a gagné le Prix Nobel “pour ses œuvres où la fragilité de la personne s’oppose au despotisme barbare de l’histoire”. En 1944-1945, il fut prisonnier à Auschwitz et à Buchenwald, ce qui a formé la base de ses œuvres. Le roman raconte l’histoire d’un jeune homme envoyé dans un camp de concentration. Il y voit l’horreur de la dégradation humaine mais cherche surtout à survivre malgré les remords qu’il éprouve.

10.

Une affaire personnelle

Kenzaburo Oé
Kenzaburo Oé a reçu son premier prix littéraire lorsqu’il avait 23 ans. À l’âge de 59 ans, il gagna le Prix Nobel pour son roman Une affaire personnelle. Les événements ont lieu de manière simultanée au même endroit avec un intervalle de 100 ans. C’est l’histoire de deux frères, Mitsusaburo et Takashi, empreinte de la mentalité japonaise, et visible non seulement dans le style et les formulations, mais aussi dans les actions et les motivations des personnages.

11.

La ruche

Camilo José Cela
Camilo José Cela a décroché le Prix Nobel en 1989 “pour sa prose expressive et puissante, qui décrit les faiblesses humaines de manière compatissante et touchante”. L’action du roman La ruche a lieu dans les années 1940 à Madrid. 160 personnages environ y sont présents, aussi importants les uns que les autres. En se rencontrant, ils disparaissent dans la ruche bruyante d’une grande ville.

12.

Shosha

Isaac Bashevis Singer
La plupart des œuvres de cet auteur sont écrites en yiddish et la traduction diffère souvent de l’original. Le roman Shosha est comparé avec Lolita, de Nabokov. Il y décrit la vie de la haute société juive de Varsovie avant la guerre. C’est l’histoire d’un petit garçon qui jouait avec une fille appelée Shosha. Adulte, il devient écrivain, et retrouve cette jeune fille. Le coup de foudre est au rendez-vous.

Parle-nous du dernier livre que tu as lu. Pourquoi est-il resté gravé dans ta mémoire ?

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