9 Prescriptions médicales que nous avons l’habitude d’oublier et qui génèrent de graves conséquences

Conseils
Il y a 1 an

Imaginons une situation : tu as mal quelque part, tu vas voir ton médecin, tu reçois une liste d’instructions et d’indications. Que fais-tu ? Obéis-tu aux ordres ou bien préfères-tu faire à ta manière ? Il a été démontré que la plupart des patients aimaient faire leurs petits ajustements au traitement donné par le médecin, alors que ces petites “corrections” ne sont pas toujours inoffensives.

Chez Sympa, nous avons rassemblé les exemples les plus communs des recommandations de médecins qui nous paraissent insignifiantes, mais qui pourraient tout de même améliorer notre santé si on les respectait à la lettre.

1. Utiliser du sérum physiologique pour le nez

Selon les fabricants, les aérosols contenant de l’eau de mer n’ont aucun effet secondaire. Souvent, lorsque nous avons un rhume, nous remplaçons allègrement les gouttes prescrites par de l’eau de mer. Mais les médecins ne sont pas franchement de cet avis. Bien entendu, cela nettoie parfaitement et hydrate bien la membrane muqueuse. Mais tu dois te rappeler que le rhinopharynx communique avec la cavité de l’oreille moyenne, la trompe d’Eustache (auditive). Ainsi donc, si tu l’utilises mal (quand il y a une forte congestion, en penchant la tête en arrière et sans ajuster la pression), tu cours le risque de contracter une otite. C’est surtout dangereux pour les enfants, dont la trompe est droite et plus courte.

2. Utiliser des gouttes vasoconstrictrices seulement le temps indiqué dans les instructions

Les aérosols et les gouttes vasoconstrictrices, par exemple, la Xylométazoline, n’ont pas été inventés pour que l’on puisse les utiliser durant des années. Ce sont des remèdes symptomatiques anti-oedémateux, et l’on recommande leur utilisation stricte en respectant bien les instructions : pas plus de cinq à sept jours et de préférence une à deux fois par jour (par exemple, à l’heure du coucher). Il est très facile de contracter une rhinite par voie médicamenteuse si l’on abuse des médicaments ; cela peut devenir une addiction qui fera que le nez ne peut plus respirer sans eux, et il est très probable que ce problème doive être résolu par la chirurgie. Une autre option plus rare mais non moins désagréable, est la rhinite atrophique, accompagnée d’une inflammation chronique et d’une perte d’odorat.

3. Respecter les normes de préparation pour les examens médicaux

On t’a dit que tu devais faire une échographie l’estomac vide et que tu devais suivre un régime durant quelques jours avant l’examen, mais tu as décidé qu’il ne se passerait rien de grave si tu mangeais une petite salade de chou et de pomme ? Dans ce cas, ne t’attends pas à ce que l’échographie te donne des “images claires”. Ne pas suivre toutes les normes de préparation pour les processus endoscopiques comme la gastroscopie ou la coloscopie te causeront des problèmes, à toi et au médecin, mais en plus, cela t’obligera à répéter cet examen désagréable. Les règles de préparation sont dictées par la pratique, et non par le souhait des médecins de te faire suivre un régime. Rappelle-toi de ceci la prochaine fois que tu décideras de n’en faire qu’à ta tête.

4. Se conformer aux restrictions d’activité physique

Lorsque ton médecin te recommande de prendre du repos, cela peut signifier être au lit toute la journée. En cas de maladie bénigne, il est plus probable qu’il s’agisse d’une recommandation de réduire l’activité physique et de te reposer plus. On sait que la limitation de l’exercice durant une maladie provoque une redistribution des ressources : ce que tu as “économisé” est destiné à améliorer l’immunité. De plus, beaucoup de maladies “habituelles” ont un double fond. Par exemple, si tu vas travailler en ayant une angine, tu peux contracter un rhumatisme articulaire aigu qui aura de graves conséquences sur ton cœur, ton cerveau et tes articulations.

5. Ne pas changer des médicaments prescrits par d’autres de notre propre sélection

Tu connais déjà une petite liste de médicaments génériques, alternatifs aux médicaments plus onéreux. La réalité est cruelle : même les médicaments génériques peuvent différer dans les conditions de production, le grade de purification et dans la composition. De plus, souvent, on les considère analogues à des médicaments à peine similaires, comme la miramistine ou la chlorhexidine (qui n’a pas de propriétés antivirales, produit beaucoup plus d’effets secondaires lorsqu’on l’applique sur les membranes muqueuses, et génère de la plaque sur les dents). La meilleure option est de consulter ton médecin. En règle générale, il détient des statistiques sur l’utilisation de plusieurs médicaments et peut te dire s’il est possible de les remplacer par d’autres qui seraient moins chers, ou si ces médicaments génériques et analogues ont une mauvaise réputation.

6. Utiliser des récipients stériles pour faire des analyses

Aujourd’hui, alors que les récipients stériles se vendent pour un rien en pharmacie et en grande surface, l’utilisation de flacons en tous genres est plutôt déconcertante. Mais il y a encore des gens qui préfèrent les laver plutôt que les acheter. Tu dois te rappeler qu’il est impossible de nettoyer parfaitement un contenant usagé, peu importe à quel point tu y mets du cœur. La précision sera mineure, et sous un microscope, le technicien peut détecter un bon nombre d’impuretés secondaires. C’est pour cela que beaucoup de laboratoires reçoivent le matériel biologique seulement dans un récipient jetable, car dans le cas contraire, tu devrais revenir faire le test.

7. Faire attention aux traitements indiqués

Beaucoup d’individus, après avoir reçu les indications d’un thérapeute pour une maladie respiratoire grave, lisent seulement jusqu’à la fin de la liste les médicaments nécessaires. Et ce n’est pas bien. Plusieurs d’entre eux pourront soulager significativement l’état du patient les premiers jours. Cependant, il faut se souvenir que ce ne sont pas des substituts pour le traitement complet, et il y a des contre-indications. Les ingérer sans avoir reçu de prescription peut être dangereux pour ta santé.

  • Les inhalations facilitent l’élimination du mucus et des crachats des voies respiratoires, et avec l’aide d’un nébuliseur, il est possible d’appliquer le médicament à l’endroit indiqué. Mais rappelle-toi que cette méthode a des contre-indications (par exemple, de la fièvre, des problèmes de cœur ou des poumons et des allergies). De plus, les inhalations de vapeur populaires sont totalement interdites pour les enfants (car le risque de brûlure est élevé).
  • Les gargarismes à l’eau tiède et au sel et autres rinçages sous prescription médicale peuvent soulager les maux de gorge et éliminer les bactéries pathogènes, tandis que le médicament principal combat la maladie.

8. Se détendre et ne pas écouter les histoires terrifiantes des patients précédents avant un processus désagréable

En écoutant le récit et les impressions d’un “survivant” après une manipulation douloureuse, tu anticipes la douleur. Diverses études ont démontré que ce phénomène fonctionnait dans les deux sens. Cela nous fait moins mal si, par exemple, nous pensons que nous prenons un analgésique, tandis qu’au contraire, les sensations sont plus fortes lorsqu’on attend l’arrivée de la souffrance. C’est pour cela que les médecins nous avertissent en disant : “Ce sera un peu désagréable, mais rien d’insupportable”. De plus, beaucoup de processus sont beaucoup moins douloureux si le patient est détendu.

9. Ne pas dupliquer une dose si tu as oublié de prendre un médicament

Tout le monde sait qu’il ne faut pas interrompre la prise d’antibiotiques, d’hormones ou d’antidépresseurs, par exemple. Mais, selon les statistiques, plus de 80% des patients oublient au moins une fois de prendre leur médicament. L’erreur majeure est d’ingérer une double dose la fois d’après. La majorité des médicaments sont créés pour maintenir une concentration constante dans le sang, et nous n’avons pas besoin de l’augmenter. Si ton médecin ne t’a pas donné d’instructions pour ces cas-là, on recommande en général :

  • De prendre un médicament aussi rapidement que tu t’en souviens, s’il reste encore beaucoup de temps avant la prise de la prochaine dose.
  • De prendre une dose normale à l’heure habituelle.

Bien sûr, il est conseillé de mettre une alarme ou un réveil pour prendre ses médicaments, afin que tu n’oublies pas de prendre la dose recommandée.

As-tu déjà commis l’un de ces “9 péchés capitaux des patients” ? Y a-t-il des indications traditionnelles que tu préfères ignorer ? Lesquelles et pourquoi ?

Remarque: cet article a été mis à jour en août 2022 pour corriger les sources et les erreurs factuelles.
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