10 Réponses aux questions que se sont déjà posé ceux qui veulent toujours tout savoir

Éducation
Il y a 5 ans

Savais-tu que si tu plies n’importe quelle feuille de papier un certain nombre de fois, son épaisseur dépassera la taille de l’univers visible ? Savais-tu que sur notre planète, il y a des créatures véritablement immortelles ? Et t’étais-tu déjà demandé pourquoi un hématome change de couleur ? Si tu veux connaître les réponses à ces questions et raconter à tes enfants quelques détails étonnants sur le monde merveilleux qui nous entoure, alors cet article va te plaire.

Sympa a compilé pour toi aujourd’hui 10 questions insolites dont les réponses ont été expliquées par la science.

Pourquoi le tissu paraît-il plus foncé lorsqu’il est mouillé ?

Lorsque de l’eau entre en contact avec un matériau poreux, un film se forme à sa surface. L’eau ne change donc pas la couleur du tissu, mais elle change sa perception, car la pellicule à sa surface arrête ainsi une partie de la lumière, et l’empêche de “revenir” à nos yeux.

Mais comment détermine-t-on la couleur de l’objet ? Pour que nous puissions voir correctement une robe, par exemple, la lumière doit illuminer sa surface, se refléter sur elle, passer à travers notre pupille et notre cristallin, puis cette image apparaît dans notre rétine. C’est également ce qui explique pourquoi nous ne pouvons pas voir dans l’obscurité totale (d’ailleurs, les chats non plus ne le peuvent pas).

Comme nous le savons, la lumière blanche se compose d’un spectre visible, qui comprend le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu, l’indigo et le violet. Donc si la teinture qui a servi à colorer un vêtement absorbe toutes les couleurs sauf, disons, le rouge, alors le vêtement nous apparaîtra de couleur rouge.

Pourquoi la neige craque-t-elle sous nos pas ?

L’agréable craquement de la neige sous nos pas n’est rien de plus que le bruit que font les cristaux de neige lorsqu’ils se brisent. La neige se forme non seulement à partir de ces cristaux fragiles, mais aussi à partir d’air. La neige se compacte donc sous la pression exercée par nos pied, puis se brise, émettant ce son si caractéristique.

Tu as aussi probablement remarqué que ce craquement de la neige sous nos pas n’apparaît que lorsqu’il gèle. Lorsque la température ambiante approche de zéro, on n’entend presque pas de craquement. Le fait est qu’à très basse température, une très fine couche d’eau se forme à la surface de chaque flocon de neige, mais à tout juste −1°C, par exemple, cette couche d’eau s’épaissit, noyant littéralement le bruit des flocons de neige qui se brisent. C’est pourquoi on ne peut profiter de ce doux craquement que lorsque la neige est vraiment très froide.

Une feuille de papier peut-elle être plus épaisse que notre univers ?

Voyons voir. L’épaisseur d’une feuille de papier moyenne est de 0,1 mm. Lorsqu’elle est pliée en deux, elle mesure alors 0,2 mm d’épaisseur (l’épaisseur totale étant multipliée par deux à chaque fois). Mais le plus intéressant commence un peu plus loin. Si on la pliait 10 fois en deux (d’ailleurs, une feuille de papier ne peut pas être pliée plus de sept fois sur elle-même) l’épaisseur du papier atteindra la largeur d’une main humaine. Et au bout de 30 fois, elle atteindra 100 km d’épaisseur : ça veut dire qu’en te tenant debout sur cette feuille, tu te retrouverais dans l’espace. Au bout de 51 fois, tu pourrais toucher la surface du Soleil.

Au bout de 90 pliures, cette feuille serait plus grande que la constellation de la Vierge, dont la taille mesure 110 millions d’années-lumière. Et enfin, en atteignant 103 pliures, elle sortirait de ce qu’on appelle l’Univers visible.

Si tu veux faire l’essai, prends une feuille de papier de la taille de ton choix, et plie-la en deux autant de fois que possible, tu verras que tu seras vite limité par l’épaisseur qu’elle va prendre.

En quoi consiste la régénaration de l’éponge ?

Sur notre planète, il y a environ 8 000 espèces d’éponges différentes. Cet étonnant organisme vivant mène ce qu’on appelle un mode de vie sédentaire : il adhère à un lieu unique et y passe ensuite toute sa vie. Il n’a ni organes, ni tissus, ses fonctions vitales étant brillamment assurées par ses surprenantes cellules.

Parmi ses caractéristiques étonnantes, les éponges ont un véritable superpouvoir : celui de la régénération quasi absolue. Si tu passais une éponge dans un mixer et que tu dispersais les morceaux dans un bocal plein d’eau, après un certain temps, ils se réassembleraient en un seul organisme très semblable à celui de départ. De plus, si les cellules de plusieurs éponges se trouvaient dans un même récipient, elles se reconnaîtraient entre elles et chacune pourra rejoindre sa partie respective. En d’autres termes, si tu mixais trois éponges différentes, après régénération, tu retrouverais les trois éponges de départ.

Existe-t-il une créature vraiment immortelle ?

Les eaux tropicales tempérées abritent une méduse très impressionnante, la Turritopsis nutricula, qui est considérée comme théoriquement immortelle. Lorsque cette petite créature qui ne dépasse pas cinq mm de diamètre atteint sa maturité, elle se dépose sur fond marin et revient au stade de polype, en se couvrant d’une cuticule chitineuse. À la surface de cette sorte de peau protectrice apparaissent alors différents polypes, qui contiennent de nouvelles méduses, et le plus intéressant est que ce cycle peut se répéter indéfiniment.

Ces incroyables méduses peuvent-elles mourir ? Eh bien oui, mais seulement si elles terminent dans la bouche d’un prédateur, ou si elles sont affectées par une maladie à leur stade de polype. Turritopsis nutricula a donc le secret de ce qu’on appelle l’immortalité biologique. En d’autres termes, ses cellules n’ont pas de limites en ce qui concerne le nombre de leurs divisions. Par exemple, les cellules humaines ont une limite approximative de 52 cycles.

Pourquoi les bleus changent-ils de couleur ?

T’es-tu déjà demandé pourquoi un hématome change de couleur avant de disparaître ? Il s’avère que la réponse réside dans l’hémoglobine. Lorsqu’on se cogne, le sang sortant des vaisseaux endommagés “coule” sous la peau, lui donnant la couleur de l’hémoglobine saturée en oxygène (rouge). Puis au bout d’un certain temps, l’oxyhémoglobine se transforme en hémoglobine, et l’hématome devient alors violet.

Puis grâce aux globules blancs, l’hémoglobine se désintègre et est peu à peu remplacée par la biliverdine, un pigment biliaire qui donne à l’hématome sa couleur verte. Et pour finir, la bilirubine fait son apparition sur la zone site de la lésion, colorant cet hématome qui disparaît déjà en jaune.

Parfois, un hématome peut être coloré simultanément de différentes couleurs. C’est parce que l’épaisseur de la contusion varie selon les endroits. Il est intéressant de noter que les hématomes sur les jambes prennent plus de temps à disparaître que ceux se trouvant sur les bras, en raison de la tension artérielle plus élevée dans les membres inférieurs.

Pourquoi sommes-nous plus petits le soir que le matin ?

Si tu veux paraître plus grand, mesure-toi de préférence le matin, car en fin de journée, ton corps à tendance à être plus petit de un à deux centimètres. Et pourquoi ? La réponse à cette question réside dans les disques intervertébraux. Pendant la journée, sous l’influence de la gravité, ils ont tendance à se contracter et à se tasser. La nuit, pendant que l’on dort, ils se détendent, ce qui produit une légère variation de taille au réveil. Attention cependant, après un effort physique intense, tu peux perdre jusqu’à trois centimètres.

Et si tu veux être encore plus grand, sache que les astronautes ont l’occasion unique de grandir subitement quand ils sont dans l’espace : dès qu’ils quittent le champ gravitationnel de la Terre, leur taille augmente en moyenne de cinq centimètres. Mais cet effet ne dure pas : à leur retour sur Terre, ils retrouvent la taille qu’ils faisaient au départ.

Pourquoi un boomerang revient toujours ?

Nous avons pour habitude de croire que le boomerang est une arme redoutable qui le plus souvent ne tue pas la proie, mais le chasseur qui l’a lancée. Cependant, tous les boomerangs n’ont pas cette propriété qui leur permet de retourner au point de départ. Cela dépend de leur forme et de leur taille.

En Australie, les Aborigènes n’utilisent pas spécialement les boomerangs qui reviennent pour chasser, ils les utilisent plus lors de rituels. Mais pourquoi reviennent-ils ? Eh bien parce que durant le vol, la force aérodynamique agit perpendiculairement à la trajectoire du boomerang.

Comme le boomerang tourne sur lui-même en volant (contrairement à celui qui ne revient pas, il est lancé sur un plan vertical), la force aérodynamique agit de manière inégale, tirant l’arme sur un côté. De ce fait, le boomerang s’écarte constamment de sa trajectoire initiale, et du coup, il finit par faire demi-tour, et reviens ainsi au point de départ.

Pourquoi les tirelires ont-elles une forme de cochon ?

Bien que les tirelires se présentent maintenant sous de nombreuses formes différentes, on voit encore beaucoup de tirelires traditionnelles. Les Anglais furent les premiers à commencer à fabriquer des tirelires ayant cette forme, tout simplement à cause d’un jeu de mots. En anglais, le mot pygg désigne l’argile rouge qui était utilisé à l’origine pour fabriquer les tirelires. Il se prononce de la même manière que le mot pig, qui lui se traduit par “cochon” en français.

Pendant le Moyen Âge, les pauvres Anglais fabriquaient des ustensiles de cuisine en argile rouge, car ce matériau était alors très répandu et très peu coûteux. À partir de cet argile, ils moulaient également des pots spéciaux servant à stocker leurs modestes économies, et appelaient justement ces pots pygg jar. Avec le temps, on a arrêté d’utiliser ce matériau, et le terme pygg jar s’est peu à peu transformé en piggy bank (= tirelire), désignant cette fois n’importe quel type de conteneur servant à stocker les pièces de monnaie.

Mais au début du XIXème siècle, en Angleterre puis dans le reste de l’Europe, les tirelires ont pris la forme d’un cochon, afin de justifier pleinement son nom.

Existe-t-il des animaux qui ont des empreintes digitales semblables à celles des humains ?

Les koalas et les humains ont quelque chose en commun, en plus du fait d’appartenir tous deux à la classe des mammifères : tout comme nous, ils possèdent des crêtes papillaires au bout des doigts. Oui oui, des empreintes digitales ! Et elles sont si semblables que si un gang de koalas commettait un crime en laissant des empreintes, la police chercherait probablement les criminels parmi des humains. En effet, nos empreintes digitales ne peuvent pas être distinguées de celles de ces mignons petits animaux, même en les observant au microscope.

Bien sûr, les primates (dont l’Homo sapiens) ont aussi des empreintes digitales, mais elles sont très différentes des nôtres. Des scientifiques pensent que les crêtes papillaires sur les doigts des koalas les aident à mieux attraper les feuilles d’eucalyptus dont ils se nourrissent, mais cette explication reste très controversée.

Alors, quelle question a la réponse la plus surprenante ? Laisse ton avis dans les commentaires, et partage cet article avec tous les curieux de ton entourage !

Illustrations Mariya Zavolokina pour Sympa

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