Les psychologues nous dévoilent 9 règles qui nous aideront à trouver un langage commun avec nos enfants

Il y a 6 ans

Les conflits avec un enfant sont inévitables et on les retrouve dans toutes les familles. Les psychologues nous signalent que les raisons les plus classiques de ces conflits viennent de l'invasion de l'espace personnel de l'enfant, dont il prend conscience dès l'âge de trois ans. Ce dernier réagit vivement aux ordres de ses parents. Sa lutte pour l'indépendance peut très bien commencer à trois ans, tout comme à sept ou neuf ans, et sous différentes formes. Comment peux-tu trouver un langage commun dont tu as réellement besoin pour cohabiter avec tes enfants dans un respect partagé ?

Chez Sympa, nous avons décidé d'étudier comment, en enseignant à l'enfant les règles fondamentales du comportement, on peut esquiver ces discussions désagréables, tout en lui montrant également qu'il est important.

1. Trouve des arguments positifs

Personne n'aime la critique. Souviens-toi de ces sentiments lorsque tu faisais l'objet de dures critiques ou que tu devais faire face à des interdictions bien définies. Tu te souviendras alors de la vague d'indignation qui envahit un enfant dans un tel moment.

L'irritation et l'insulte que ressentira l'enfant l'empêcheront de rester en contact avec toi, et lui donneront encore plus envie de faire la chose qui lui est interdite. Apprends à adoucir la situation, même si c'est parfois très difficile. La critique accompagnée d'éloges donne un résultat complètement différent. Tu atteindras ton but et il sera content également.

2. Propose-lui différentes alternatives

Respecter un horaire établi, faire les devoirs et les tâches domestiques est, bien sûr, nécessaire. Et la plupart du temps, la résistance opposée à ces diverses tâches ne vient pas du fait qu'elles doivent être faites ou pas, mais cela vient plutôt du ton emprunté. Propose-lui une alternative, mais pas trop étendue non plus : tiens compte de son âge.

La possibilité de choisir et de prendre une décision augmente énormément son estime de lui-même, et en même temps, tu gardes le contrôle sur le comportement de l'enfant.

3. Ne le distrais pas des choses importantes

C'est une règle tellement simple, et pourtant les parents ont du mal à la respecter. Tout simplement parce que la majorité des occupations de l'enfant nous paraissent sans importance. Tu es en train de faire une construction de Lego ? Et alors ? Ce n'est qu'un jeu et maman a besoin de parler avec toi justement maintenant.

Tu parles avec une copine ? De toutes façons, vous devez être en train de vous raconter des bêtises, alors que mamie attend parce qu'elle veut te montrer comment faire des petits gâteaux.

Ne dévalue pas les activités de l'enfant en considérant que les tiennes sont beaucoup plus importantes. Respecte son espace personnel. Imagine comment réagirait un adulte à sa place.

Ce n'est pas pour rien que tu dois demander à l'enfant s'il peut ou pas reporter à un autre moment son activité et c'est une alternative que tu dois aussi envisager dans certains cas.

4. Ne pas suivre les règles à la lettre

Quand un adulte joue avec un enfant, le plus souvent, toutes les règles du jeu sont déjà "bien gravées" dans son esprit et depuis un certain temps. En obligeant l'enfant à respecter ces règles, on s'imagine lui inculquer une bonne leçon, parce que dans la vie adulte, il faut aussi faire face à des obligations et des devoirs, et qu'il est donc nécessaire de les accepter et de les réaliser.

Mais si l'on suit toujours ce principe, où laissons-nous place à la créativité, l'initiative et l'imagination ? Les limites fixes et ennuyeuses semblent plus simples pour un adulte. Mais parfois, cela vaut la peine de laisser l'enfant inventer ses propres règles, nommer le jeu différemment. Et si ce nouveau jeu s'avérait être beaucoup plus drôle et sympa que la version classique ? Et si ce n'est pas le cas, cela te servira d'exemple pour montrer que quelque chose de nouveau n'est pas forcément toujours mieux. Ça vaut le coup d'essayer !

5. N'impose pas ton aide

On perd parfois patience quand l'enfant met du temps à s'habiller ou se trompe constamment. La tentation est grande de le faire pour lui et beaucoup plus vite !

Dans ces cas-là, mets-toi dans un état de "zen", et n'impose pas ton aide s'il n'y a pas d'urgence. Tu veux que ton enfant soit autonome ? Alors prends sur toi pour ne pas l'aider jusqu'à ce qu'il te le demande. Le typique "laisse-moi le faire !" ne t'apportera rien de bien et tuera l'initiative propre de ton enfant. Laisse-le faire ses propres erreurs.

Et même si l'enfant t'a demandé de l'aide, évalue jusqu'à quel point il est prêt à le faire lui-même, et s'il l'est, propose-lui de réessayer encore une fois.

6. Demande-lui conseil

Quand quelqu'un te demande un conseil, c'est une sensation très agréable, cela veut dire que l'autre attache de l'importance à ton opinion. Cela est particulièrement efficace avec les écoliers les plus jeunes, entre six et dix ans, car les enfants ont hâte d'assumer des responsabilités et sont fiers d'être consultés.

Pose-lui des questions directes, aide-le à prendre des décisions, cela permettra à l'enfant de se prendre au sérieux, et tu lui montreras aussi l'importance d'évoluer dans un environnement de confiance entre les proches.

7. Tente de comprendre sa souffrance et ne sous-estime pas ses sentiments

Quand un enfant nous parle de ses problèmes, nous avons tendance à avoir pitié de lui et avons tout de suite envie d'entrer dans sa tête pour lui dicter comment bien se comporter. Ce "je te l'avais pourtant bien dit !" sort malgré nous de notre bouche trop souvent. Une mère devient vite nerveuse, elle commence à se faire du souci, à donner des conseils avec émotion et à faire des commentaires sur les autres, mais tout cela ne peut qu'éloigner l'enfant.

Ne saute pas sur ton enfant, et ne déprécie pas non plus la valeur de sa souffrance. Reste tout simplement à ses côtés. Tu as envie de pleurer ? Laisse-le faire. Fais-lui comprendre que ses sentiments sont importants, parle calmement de la situation et analyse comment trouver une porte de sortie avec lui.

8. Parle de situations hypothétiques

Parler de situations hypothétiques relatives à d'autres enfants et à leurs parents, ou réfléchir à des films et des livres, est une technique relativement efficace si tu veux enseigner quelque chose à ton enfant. Mais la clé du succès est de le faire dans un environnement serein et que le désir de parler de quelque chose vienne spontanément de l'enfant.

"Michel a commencé à se battre avec les autres. Pourquoi crois-tu qu'il ait fait ça ? Ses parents peuvent-ils l'aider ?

Un point important : quand on parle de situations imaginaires, tu ne dois pas faire revenir l'enfant à la "réalité" avec des questions du style "et toi, te souviens-tu d'une telle situation ?" S'il se souvient de la situation, il s'en souviendra sans que personne n'ait besoin de le guider, et il écoutera aussi tout ce que tu veux lui raconter. Quoi qu'il en soit, il te verra venir avec ta "question piège".

Révéler tes intentions réelles à l'enfant après l'avoir fait imaginer des situations hypothétiques détruira toute la "magie" de la confidence, alors soit habile et respectueux.

9. N'oublie pas le sens de l'humour

Qui enseignera à l'enfant, si ce ne sont pas ses parents, que le sens de l'humour aide à faire face à des situations complexes et sert à se débarrasser habilement de l'énergie négative ?

Des parodies rigolottes, des jeux et des objets qui parlent, la capacité de tout simplement rigoler ensemble en regardant des dessins animés, tout ceci est très important pour créer une bonne ambiance familiale. Lorsque tu fais preuve de fantaisie, l'enfant l'intériorise et apprend à faire de même. De nombreuses situations peuvent se résoudre plus rapidement non pas avec des exigences et des ordres, mais avec l'aide du sens de l'humour.

Fais attention cependant à une chose : les enfants réagissent souvent assez mal face aux sarcasmes et aux blagues de mauvais goût sur eux. Épargne toujours leur sensibilité.

Es-tu d'accord avec ces conseils de psychologues ? Quelle technique utilises-tu au moment de communiquer avec ton enfant et d'affronter les problèmes du quotidien ?

Illustratrice Ekaterina Gandrabura pour Sympa

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