Pourquoi il est parfois plus facile d’élever ton enfant seule qu’avec l’aide d’un père

Il y a 4 ans

Nous avons tous grandi accompagnés de contes de fées qui se terminent bien, comme un mariage. Mais pour une raison ou une autre, ils ne parlent pas souvent de ce qui se passe après le mariage, alors nous sommes laissés à penser que les gens sont certainement incroyablement heureux. Cependant, tout le monde n’arrive pas à devenir vraiment heureux dans un mariage, alors certaines personnes choisissent de poursuivre leur chemin seules.

Chez Sympa nous pensons qu’il y a beaucoup de femmes qui ont une histoire similaire à celle de l’héroine de cet article. Et peut-être que beaucoup de nos lectrices et lecteurs pourront trouver ses pensées très familières.

Je m’appelle Elena, j’ai 34 ans, je suis mère d’une petite fille et je suis divorcée. Pas parce que mon mari m’a quittée, mais parce que j’ai fait ce choix.

Ma mère me disait toujours : “Toutes les filles doivent se marier au moins une fois.” Je l’ai crue, puisque ma mère est mariée et c’est pour ça que je suis venue au monde.

Dans mon milieu, une femme mariée est automatiquement considérée comme une réussite : elle a la chose la plus importante, un mari. Les mères célibataires dans ma famille portent le surnom désobligeant de “mère célibataire” ou de “mère en difficulté”. Bien sûr qu’elle ne peut pas garder un homme, elle a eu un enfant hors mariage ! D’une certaine façon, c’est une grande honte.

Une femme qui a déjà été mariée et qui, pour une raison quelconque, a été laissée seule avec son enfant est mieux perçue, car les gens se disent qu’elle a sûrement mis fin à une vie compliquée.

Adolescente, je ne percevais pas un pur bonheur et amour entre mes parents et les enfants sont difficiles à duper ! Ils avaient l’air assez bien, contents, comme des parents, mais pas comme des gens passionnés qui s’aiment profondément.

Bref, je me suis mariée quand j’avais presque 30 ans. Mon mari était quelqu’un de bien. Mais je n’ai pas eu la satisfaction que j’attendais du mariage, même si j’avais accompli “la tâche la plus importante dans la vie de chaque femme”. J’avais l’impression d’avoir pris un mauvais tournant.

Cela m’a tellement torturé qu’après quelques mois de mariage, j’ai souffert de dépression. Je ne m’en rendais pas compte à l’époque, mais maintenant je sais que c’était définitivement ça : rien ne me rendait heureuse, j’avais le moral dans les chaussettes, je me fichais de mon apparence, j’avais tout le temps envie de pleurer ou simplement de m’allonger sur le lit et fixer le mur. C’est étrange : pourquoi est-ce que je traversais ça si j’ai fait ce que j’étais censée faire, n’est-ce pas ?

Après quatre ans, nous avons divorcé. Ce n’était pas à cause de la dépression, parce qu’avec le temps, je l’ai presque surmontée. C’est arrivé après la naissance de mon bébé quand j’ai compris que mon mari n’était pas prêt à assumer cette responsabilité. Nos sphères d’action étaient divisées : j’étais responsable de toutes les décisions qui concernaient le bébé, parce que “tu es la mère, tu sais ce qu’il y a de mieux”. Son rôle à lui était réduit à ramener de l’argent à la maison. Ce n’est pas la meilleure répartition des rôles, on est d’accord.

J’étais épuisée, mais mon mari était contre les nounous ; il disait qu’on pouvait s’en sortir et je me sentais absolument seule. L’unique aide sur laquelle je pouvais compter était simplement de pouvoir prendre une douche et faire quelques tâches ménagères sans le bébé lorsque mon mari rentrait du travail. Comme le bébé devait grandir entouré de sa famille, il n’y avait aucune chance que je puisse retourner au travail.

Une fois, mon mari est parti en voyage d’affaires et ma fille d’un an et moi sommes restées seules. Et soudain, je me suis rendu compte qu’il ne me manquait pas. Pour une raison quelconque, les tâches ménagères à la maison étaient moins nombreuses et je me sentais moins fatiguée en étant seule. Le plus étrange, c’est que sans lui, je me sentais plus libre.

Je me suis alors demandée si je vivais avec cet homme parce que je l’aimais ou bien s’il y avait d’autres raisons.

Il passait très peu de temps avec notre fille. Je m’occupais d’absolument tout. Pourquoi avais-je besoin d’un mari ? Pour réparer la voiture ? J’ai trouvé un bon mécanicien, mon mari ne s’en est jamais occupé, il était toujours au travail. Nettoyer l’appartement ? Même avant, il ne m’aidait jamais pour les tâches ménagères. Préparer le dîner ? Il ne sait pas cuisiner. Mettre la machine à laver en marche ? Il m’a déjà téléphoné pour savoir sur quel bouton appuyer. Changer les piles des jouets ? J’ai acheté un tournevis.

Oh, et bien sûr, les relations sexuelles ! Tu sais, après quelques années de vie de famille, on ne se désire plus comme avant. Et quand tu es coincé dans une routine, n’espère pas recevoir de fleurs ou de beaux sous-vêtements en dentelle. Plus personne ne s’efforce parce que vous êtes habitués l’un à l’autre. Nous devenons discrètement des étrangers avec des intérêts différents.

Bien que le mouvement féministe soit de plus en plus populaire, nous devons accepter que notre monde appartient toujours aux hommes. Ils sont plus susceptibles d’être embauchés, de gravir les échelons plus rapidement et d’avoir un meilleur salaire. Dans une certaine mesure, je comprends un peu les employeurs ; les femmes sont souvent des travailleuses peu fiables : elles peuvent prendre un congé maternité par exemple.

C’est pourquoi les femmes se marient : si tu écartes la composante émotionnelle, tu as plus de chances de ne pas mourir de faim si tu te fais virer. Tu peux rester avec ton enfant en congé maternité et ne pas trembler pour chaque euro dépensé parce que tu n’as pas assez d’argent...

Quand j’ai répondu à la question de savoir quelle était la raison pour laquelle j’étais encore avec mon mari, j’ai décidé de divorcer.

Et maintenant, me voilà, seule. Pour être plus précise, avec une petite fille. Rien n’a changé dans mes activités quotidiennes : je continue de m’occuper de tout. Moralement, tout est plus facile et je n’ai plus besoin d’un second avis. Maintenant ma fille passe du temps avec son père légalement. En plus, ce temps est plus que ce qu’ils avaient l’habitude de passer ensemble avant.

L’argent ? Je sais comment le mériter. Bien sûr, je me limite plus qu’avant. La seule difficulté ici, c’est qu’en vivant avec un homme, on compte automatiquement sur lui. Avec son aide morale, financière et physique. Parfois, tu reçois cette aide, parfois non. Maintenant, je ne compte que sur moi-même. Cela n’apporte pas la paix de l’esprit, mais je me suis rendu compte que je devais accepter et assumer.

L’attitude de la société. Oui, je suis maintenant une mère célibataire. Non, pas comme une malheureuse qui n’a pas réussi à s’accrocher à son mari, mais comme un loup qui ne respecte pas les lois de la meute.

Par habitude, les gens qui me connaissent peu me regardent avec pitié. Mais je n’ai pas besoin qu’ils aient pitié de moi, c’est mon choix. Non, pas besoin de me donner les vieux vêtements de tes enfants adultes, j’ai les moyens d’acheter à ma fille tout ce dont elle a besoin.

Le patriarcat dans la société touche à sa fin. Maintenant, ils ne peuvent plus écraser les mères célibataires, encore moins les humilier. Parfois, ils essaient, mais je sais comment me protéger. Je me sens beaucoup plus comme une femme maintenant que quand j’étais mariée.

Je ne déteste certainement pas les hommes et je suis tout à fait prête pour une relation saine. Mais pour moi, la meilleure façon de vivre est l’union libre, c’est quelque chose de beaucoup plus confortable pour moi. Malheureusement, ce point de vue n’est pas accepté par de nombreuses sociétés et tôt ou tard, la question de vivre ensemble va se poser. À mon avis, ce n’est pas nécessaire.

Pour quelqu’un, cela peut sembler égoïste. Mais la capacité de ne pas trahir ses propres intérêts est la meilleure chose qu’une mère puisse apprendre à son enfant.

Que penses-tu de la décision de cette femme ? Donne-nous ton opinion dans les commentaires ci-dessous.

Commentaires

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Il y a 4 ans
Ce commentaire a été puni.

a quelques détails prêt on dirai que cette femme parle d'un lointain passé ou les femmes étaient oppressés et n'avaient aucun droit, je suis un papa et futur ex mari, et j'ai vécu le contraire depuis huit ans auprès d'une femme assoiffée de sexe et d'argent par tout les moyens, je me suis initié au travaux de la maison du bricolage a l'électricité pas par choix mais fatalement puisque ma conjointe passait plus de temps scotché a son téléphone qu'a s'occuper des enfants me laissant tout faire avec toujours un "stp chéri tu peux …" depuis la naissance de mes enfants jusqu'à présent , je les emmenais a l'école au parc au cinéma partout pensant soulager ma femme qui en plus du travail faisait a manger quelques fois par semaine et le reste même ne sachant pas cuisiner j'arrivait a faire un repas , au point que je me retrouve 8 ans après très proche des enfants qui me réveillent la nuit pour un pipi ou un cauchemar et pas leurs mère qui dors paisiblement a côté de moi, les histoires pour dormir et les médicaments a avaler c'est moi, les réunions et sorties scolaires c'est moi, maintenant ma femme c'est réveillé et a demander le divorce et veut absolument la garde des enfants qui veulent être avec moi tout le temps, je me suis posé la même question que cette mère , a quoi me sert ma femme , ma seule réponse fu : c'est leurs mère et elle doit être présente même si juste physiquement et sous le même toit, alors chacun des deux parents peu élever des enfants seul mais seule la mère est aidé par la société et la loi , consultant plusieurs avocats tous m'ont répondu clairement que la mère a 100% de chance d'avoir la garde, le logement les allocations et la sympathie de tous et le papa c'est juste un homme … malheureusement c'est faux je suis un papa passionné et aimant qui consacre tout sont temps a l'écoute et au bien-être de ces enfants, je veut juste continuer a les border le soir et a les réveiller avec des câlins le matin juste vivre avec eux … mais non je ne peut pas … j'ai vu dans votre article juste de l'égoïsme pas d'amour pour son enfants et la pseudo liberté n'ai qu'un besoin de faire tout ce qu'on veut quand on le veut… et je peut me tromper

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