14 Pièges mentaux qui contrôlent nos vies sans que nous y prêtions attention

Psychologie
Il y a 5 ans

De nombreuses fois, sans même nous en rendre compte, nous tombons dans les pièges tendus par notre propre conscience, ce qui nous fait souvent prendre de mauvaises décisions. Certaines sont sans conséquences, mais d’autres peuvent nous faire passer de très mauvais moments. Dans cet article, nous allons justement te parler de ce genre de pièges à éviter.

Chez Sympa, nous pensons sincèrement que le simple fait de savoir identifier ces guets-apens t’aidera à éviter d’être trompé par tes propres pensées.

14. Jugement à deux vitesses

Très souvent, nous justifions le comportement des autres par les difficultés et les problèmes qu’ils ont dans leur vie, alors qu’avec nous-mêmes, nous sommes beaucoup moins cléments et nous nous estimons toujours responsables des mauvaises choses qui nous arrivent. Des erreurs de ce genre peuvent nous amener à penser que nous avons tous le même genre de vie, et par conséquent, nous jugeons souvent les autres de manière subjective.

13. Se disputer pour vaincre

Les scientifiques Hugo Mercier et Dan Sperber ont présenté une théorie selon laquelle les gens ont appris à se disputer et à crier pour exercer de l’influence sur les autres personnes. La société moderne dépend toujours de ce phénomène, c’est pourquoi les gens ne peuvent pas s’empêcher de monter le ton lorsqu’ils entretiennent une conversation, même — surtout ? — quand ils n’ont plus d’arguments. Dans l’Antiquité, perdre dans un conflit verbal signifiait réduire ses chances de survie, c’est pourquoi nous avons tendance à continuer à nous disputer jusqu’à ce que l’une des deux parties cède.

12. Comparer l’incomparable

Nous comparons souvent des choses qui sont tout simplement incomparables, de telle sorte que la relation de cause à effet se décompose. Par exemple, nous avons tendance à penser que plus un chien est gros, plus il est méchant. Mais tu conviendras que la taille d’un chien n’affecte en aucun cas son caractère ou son comportement, n’est-ce pas ?

11. N’avoir confiance qu’en les “siens”

Depuis les temps anciens, consciemment ou involontairement, nous divisons les gens en groupes, et nous faisons automatiquement plus confiance à ceux qui font partie de notre groupe, par exemple nos collègues ou nos amis. À l’inverse, nous traitons souvent les personnes ne faisant pas partie de notre groupe avec plus de prudence ou de méfiance. Ce phénomène est désigné par le terme de “favoritisme endogroupe”, ce qui signifie que les gens surestiment la valeur de leur groupe et la fiabilité de ses membres au détriment des personnes qu’ils ne connaissent pas bien.

10. Généralisation excessive

Si tu penses que tout ce qui s’est produit une fois se reproduira automatiquement à d’autres occasions, alors tu es tombé dans le piège. Si un garagiste t’a arnaqué une fois, cela ne signifie pas que tous les garagistes essaieront forcément de t’avoir.

9. La majorité a forcément raison

Les gens ont tendance à croire en quelque chose si la majorité y croit. C’est de là que viennent les règles de comportement acceptées qui sont ensuite considérées comme des normes dans un groupe. L’influence qu’a un groupe sur une personne a tendance à biaiser la réalité et la libre pensée, c’est pourquoi il est important de toujours avoir une vision critique des statistiques. Ce n’est pas parce que les autres sont plus nombreux qu’ils ont forcément raison.

8. Nous nous souvenons surtout du meilleur de nous-mêmes

Nous fonctionnons de telle sorte que nous ne nous souvenons souvent que de nos plus belles réussites, ou nous avons tendance à nous considérer comme les meilleurs dans notre domaine, sans même nous en rendre compte. Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel, a déclaré dans une interview : “C’est incroyable comme les gens changent rarement d’avis, et même quand ils le font, ils ne s’en rendent même pas compte. En changeant leur point de vue, la plupart des gens ajustent en fait leur ‘ancienne’ manière de penser, en se convainquant qu’ils ont toujours pensé de cette manière ”.

7. Le cerveau croit que dans le futur, nous serons une personne complètement différente

Selon certaines études, lorsque nous nous imaginons dans le futur, les mêmes parties du cerveau qui nous servent à penser à d’autres personnes sont activées. En d’autres termes, si tu es amené à imaginer comment tu seras dans plusieurs années, tu imagines inconsciemment un étranger qui n’a pas grand-chose à voir avec toi.

6. Effet Peltzman

Selon cette théorie, l’existence de différents équipements de protection et de règles de sécurité fait qu’une personne peut parfois avoir tendance à se sentir invulnérable, ce qui augmente le risque d’accident. Par exemple, lorsqu’un motard enlève son casque, il conduira beaucoup plus prudemment que lorsqu’il se sent protégé par ce dernier.

5. Le piège de l’optimisme

Ce piège est très fréquent chez les personnes dépendantes au jeu : elles sont persuadées qu’après une série de défaites, la chance leur sourira forcément, et la prochaine main ou partie, sera sûrement la bonne. Le concept de chance qui “tourne” fonctionne de la même manière.

4. Ces phrases qui riment

Quand les gens voient des slogans qui riment, ils les retiennent mieux et les perçoivent comme plus “vrais”. Les phrases construites de la même manière, rimantes ou répétitives, ont le même effet, s’encrant plus profondément dans notre esprit. C’est pourquoi de nombreuses entreprises utilisent souvent cette méthode pour rendre leurs produits et services plus facilement reconnaissables, et leur publicités mémorables.

3. Il y a de plus en plus de mauvaises nouvelles

Les gens accordent souvent plus d’attention aux mauvaises nouvelles, mais ça ne veut pas dire pour autant que le monde va plus mal. Les scientifiques pensent que nous percevons inconsciemment que les mauvaises nouvelles sont de plus grande importance. De plus, ce genre d’information génère étrangement plus de confiance, parce que les bonnes nouvelles semblent finalement trop suspectes ou pas si intéressantes que ça.

2. Effet IKEA

Les gants les plus affreux que notre grand-mère nous ait un jour tricotés nous feront toujours sourire avec tendresse, alors que l’on ne les regarderait même pas en magasin. C’est un bon exemple de la façon dont l’effet “IKEA” se manifeste dans nos vies. Selon le même principe, nous accordons beaucoup plus de valeur aux choses avec lesquelles nous ou nos proches entretenons des relations.

1. Le piège de la supériorité sur autrui

Au cours d’une expérience, différents automobilistes ont été invités à comparer leurs compétences de conduite avec celles d’autres conducteurs. Pratiquement tous les participants à cette expérience pensaient sincèrement que leurs capacités étaient “supérieures à la moyenne”. Dans la plupart des cas, les gens ont une haute opinion d’eux-mêmes et de leurs compétences. Cette exagération prouve qu’il est difficile de s’autoévaluer objectivement.

Comment éviter de tomber dans ces pièges ? Essaie de supprimer de ton esprit l’influence des stéréotypes, et ne confonds jamais tes propres sentiments et pensées avec ce que la société t’impose de croire ou vouloir. Pense toujours par toi-même, et fais-toi ta propre expérience.

Que penses-tu de cet article ? Laisse un message dans les commentaires, et n’hésite surtout pas à le partager avec les personnes de ton entourage !

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