Selon une étude, il suffit de lire quelques mots simples pour savoir si quelqu’un ment

Psychologie
Il y a 1 an

Tu as probablement déjà souhaité avoir le superpouvoir de détecter quand quelqu’un ne dit pas la vérité. Eh bien, peut-être que ce n’est pas un rêve si farfelu. Même sans capacités surnaturelles, tu peux être en mesure de déceler le moindre bobard chez ton interlocuteur en observant simplement son langage écrit. C’est exact : en lisant ses textos ! Ça vaut le coup d’œil, n’est-ce pas ?

Chez Sympa, nous te proposons aujourd’hui quelques astuces simples pour repérer les menteurs grâce aux mots ou aux phrases qu’ils utilisent.

Ils sont très bien tes messages WhatsApp, mais...

Tu sais probablement en quoi consiste le langage corporel. C’est par nos gestes ou nos attitudes lorsque nous parlons que les autres peuvent en savoir long sur nous. Mais que se passe-t-il lorsque nous ne pouvons pas voir notre interlocuteur et que nous ne faisons qu’entendre ou lire ses mots ?

L’université de Cornell a analysé 1703 conversations dans le cadre d’une étude intitulée “What Words Do We Use to Lie : Word Choice in Deceptive Messages” (“Quels mots utilisons-nous pour mentir : le choix des mots dans les messages trompeurs”), qui a révélé que des facteurs linguistiques peuvent révéler quand les messages sont mensongers. Cela signifie que le choix des mots dans les conversations est un indicateur fort de la véracité du message.

Janine Driver, experte en communication non verbale et en détection des mensonges, indique dans son livre “You Can’t Lie to Me” (“Tu ne peux pas me mentir”) qu’il existe une liste des mots les plus couramment utilisés dans une conversation où le mensonge crève les yeux.

Utiliser des mots généralisateurs

Selon l’étude, un menteur généralise souvent à l’aide de mots ayant une signification brutale, comme “jamais” au lieu de “non”. Ces généralisations du discours, telles que “aucun”, “tous”, “tout le monde”, “toujours”, etc., sont souvent révélatrices et peuvent indiquer que les gens ne sont pas entièrement sincères.

L’utilisation excessive de “ce” ou “ça”

L’étude de Driver souligne également qu’une personne qui a l’intention de mentir utilise souvent “que” ou “qui” au lieu du nom correspondant. De cette façon, il minimise le mensonge et le neutralise. De même, il évite d’utiliser des mots trop forts et remplace les faits par des expressions plus douces telles que “événement”, “ce qui s’est passé” ou “cela”.

L’évasion

L’étude de Cornell indique qu’un menteur essaiera d’utiliser des mots évasifs, tels que “probablement” ou “peut-être”. De cette manière, il ne s’engage pas dans ce qu’il dit et ouvre ses expressions à l’interprétation.

Mots d’introduction forcés dans la conversation

Lorsque quelqu’un ne veut pas dire la vérité, il va essayer de minimiser ce qu’il va dire ensuite, comme le dit Driver. En fait, il essaiera de mentionner le fait critique qu’il veut cacher comme s’il s’agissait d’une simple coïncidence. Cela peut être caché dans un simple “au fait”.

Beaucoup de “mais”

Selon Driver, les menteurs minimisent souvent ce qu’ils disent en ajoutant un “mais”. De cette manière, ils adoucissent ce qu’ils s’apprêtent à dire ensuite. Comme tout mot de liaison, le “mais” est quelque chose que nous utilisons couramment, mais dans les messages à fort impact émotionnel, il peut revêtir une autre signification.

La répétition des questions

Lorsqu’un menteur est confronté à ses dires, il essaie de gagner du temps, de sorte que Driver dit qu’il est susceptible de dire des phrases telles que “Quel genre de personne penses-tu que je suis ?”, “Tu me traites de menteur ?”. Une personne qui ne veut pas dire la vérité répète souvent les questions qu’on lui pose pour lui donner l’occasion de réfléchir avant de donner une réponse.

Des phrases non engageantes

D’autre part, des mots comme “certain”, “sûr”, “peut-être”, selon cette étude, apparaissent fréquemment dans les messages écrits des personnes qui mentent. Ces expressions font en sorte que le sens des réponses semble moins défini, de sorte qu’elles n’engagent à rien.

Attention aux pronoms

L’étude a également montré que les réponses avec des pronoms personnels tels que “je”, “mon” et “ma” sont très fréquentes dans les messages qui ne disent pas la vérité, et dénotent un besoin désespéré de se justifier.

Et toi, que fais-tu lorsque tu détectes qu’une personne te ment ? Comment t’en rends-tu compte ?

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