10+ Faits sur Londres et les Anglais qui vont te laisser bouche bée

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Il y a 3 ans

Bonjour à tous ! Je m’appelle Paul, et au contrôle des passeports de l’aéroport de Londres j’ai failli lancer au douanier “Where is Brian ? Brian is in the kitchen”. Je pense que chacun d’entre nous se souvient encore de cette fameuse phrase que nous avons appriss durant nos cours d’anglais à l’école. Et peut-être même que la plupart d’entre nous en connaît beaucoup plus sur la capitale britannique que sur les autres villes du monde.

Spécialement pour Sympa, j’ai aujourd’hui décidé de révéler ce qui m’a le plus surpris en Grande-Bretagne et ce qui m’a immédiatement fait tomber amoureux de Londres.

1. Il faut être prudent avec les femmes locales

Une jeune fille était en train de pleurer, assise à côté de la cathédrale Saint-Paul de Londres, et autour d’elle se trouvaient une dizaine de personnes qui la regardaient sans rien faire. J’ai voulu m’approcher pour l’aider, mais soudain, quelqu’un m’a attrapé le bras et m’a expliqué que tout allait bien et qu’il s’agissait tout simplement d’une représentation.

Il s’est avéré que le public écoutait une narration via des écouteurs et prenait lui aussi part au spectacle : durant les événements du genre, les gens peuvent soudain se mettre à danser ou à chanter lorsque la voix dans les écouteurs leur demande de le faire. Tout ce processus est surveillé par une jeune femme avec un grand sac à dos blanc, qui s’assure que des étrangers comme moi ne viennent pas déranger ce spectacle inhabituel.

Plus tard, j’ai aperçu une représentation similaire alors que je me trouvais au bord de la Tamise, mais là-bas, l’actrice était si exubérante et agitait tellement ses mains que j’ai eu une très forte envie de m’enfuir de cet endroit le plus vite possible.

2. Il est possible de devenir par hasard une star de la télévision

Le lendemain, alors que je me promenais tranquillement sur Trafalgar Square, j’ai été témoin de l’enregistrement d’une émission de télévision. Je me tenais à l’écart et observais tout simplement leur travail lorsque soudain, la caméra s’est tournée et a commencé à me filmer. Une jeune femme avec un talkie-walkie s’est alors empressée d’accourir vers moi et m’a proposé d’enregistrer une vidéo où je précise ne pas être contre le fait d’avoir été “accidentellement” filmé.

Elle m’a tendu ce papier et m’a demandé de lire le texte inscrit à haute voix devant la caméra : " Lion TV filme une émission dont le nom actuel est The Date pour un service de diffusion. Vous acceptez d’apparaître dans cette émission et êtes d’accord avec le fait que le service de diffusion détiendra les droits d’auteur de votre apparition à l’écran, pourra utiliser l’enregistrement et la publier n’importe où dans le monde, dans n’importe quel média, et ce, pour une durée illimitée, sans restrictions, obstacles ou demandes ultérieures. Si vous acceptez toutes les dispositions ci-dessus, veuillez dire “Je suis d’accord”. "

C’est ainsi que je suis accidentellement apparu à la télévision britannique, alors qu’à ce moment-là, j’essayais tout simplement de trouver les toilettes publiques les plus proches.

3. Dans les toilettes publiques, il faut rester sur ses gardes

Heureusement pour moi, les toilettes de Londres où je me rendais étaient soit gratuites, soit le tourniquet à l’entrée ne fonctionnait pas, ce qui me permettait de passer tranquillement. Mais il y avait une chose que j’ai mis beaucoup de temps à réaliser : c’est que cet engin sur la photo ci-dessus est non pas un urinoir original en forme de fontaine, mais un évier assez bas et rond, automatique, avec un sèche-mains intégré.

En outre, il y avait une table à langer dans presque toutes les toilettes publiques pour hommes. D’ailleurs, j’ai remarqué qu’à Londres, ce sont généralement les hommes et non pas les femmes qui se promènent dans la ville avec leurs enfants et une poussette. Mais les toilettes pour femmes disposent également de tables à langer.

Oui, dans chaque salle de bain typiquement anglaise, les lavabos ont deux robinets séparés que je n’ai jamais réussi à utiliser correctement. Il fallait appuyer dessus pour que l’eau coule, mais j’avais droit soit à de l’eau brûlante, soit à de l’eau qui semblait arriver tout droit de l’océan Arctique. C’est-à-dire qu’il était impossible d’ouvrir les deux robinets en même temps afin que l’eau se mélange et devienne tiède.

N’oublie pas que si tu as soudain envie d’aller aux toilettes, à Londres, les WC gratuits se trouvent généralement dans les grands magasins de vêtements, au dernier étage des centres commerciaux, ainsi que dans les bibliothèques publiques.

4. Londres n’est pas si cher que ça : il est très facile d’y économiser

Si tu aimes lire les livres en anglais et que tu souhaites en acheter en guise de souvenir ou de cadeau pour tes amis, ne t’empresse pas d’aller chercher des nouveautés en magasin : essaie plutôt de les trouver dans des bibliothèques. On y trouve généralement des étagères séparées avec des livres qu’il est possible d’acheter pour presque rien. Par exemple, à la bibliothèque de Paddington, il est possible de se procurer trois livres pour seulement 1 £ (un peu plus d’1 €). Je n’ai pas pu m’en empêcher, j’en ai acheté 20 d’un coup : ils étaient tous en excellent état et avec un beau cachet “Bibliothèque de Westminster”.

Il existe un stéréotype selon lequel Londres est une ville terriblement chère pour les touristes, mais j’ai trouvé que ce n’était pas le cas. Là-bas, les musées les plus célèbres sont absolument gratuits, et il n’est pas toujours nécessaire de dépenser de l’argent pour les transports, car les principaux monuments sont tous très proches les uns des autres. Dans les magasins de la chaîne Tesco, qui se trouvent littéralement à chaque coin de rue, il est possible d’acheter une énorme portion de salade (il y a dix options différentes pour tous les goûts), du jus ou un smoothie, ainsi qu’une salade de fruits ou des sushis, le tout pour seulement 3 euros.

Chaque touriste qui visite Londres se rend généralement à Greenwich. Après tout, être à Londres et ne pas faire au moins une photo sur le méridien zéro est un véritable crime. Cependant, le coût du billet d’entrée n’est pas donné, et si tu ne veux pas payer plus de 19 euros pour une seule photo, tu peux passer gratuitement par ce petit portillon (qui est indiqué sur la photo).

Juste derrière le passage se trouve une petite partie du méridien qui s’étend sur le sol et un mur de briques. Cela devrait entièrement suffire à faire quelques photos sympas entre l’Ouest et l’Est de notre planète, et l’argent économisé pourrait plutôt être dépensé pour faire le trajet de Greenwich à Big Ben via la Tamise.

5. Un transport qui vaut la peine d’être utilisé : le Uber sur l’eau

C’est via ce bateau, qui n’a d’ailleurs rien à voir avec les “taxis” du même nom, qu’il est possible de se rendre de Greenwich au Westminster Bridge pour environ 8 euros. Il suit un horaire strict et les billets peuvent facilement être achetés via la célèbre application.

6. Mieux vaut laisser tout son argent liquide à la maison

Il est possible de payer les trajets en métro et en taxi avec une carte bancaire ordinaire. Il est même possible de faire un don via les terminaux de paiement qui sont parfois tout simplement intégrés aux publicités, comme sur la photo ci-dessus.

Dans le métro, même les musiciens et les mendiants disposent d’appareils similaires. Personne ne leur jette d’argent dans un chapeau posé par terre : les passants se contente d’appliquer leur carte bancaire sur le terminal, et entre 1 et 3 livres sterling sont automatiquement déduits.

Mais reste vigilant, car si la somme est inférieure à 50 euros, le paiement sans contact s’effectuera automatiquement sans l’utilisation du code PIN.

Par contre, tu voudras certainement collectionner toutes les pièces (les pennys) en guise de souvenir, car lorsqu’on les place dans un ordre précis, elles forment le bouclier qui se trouve sur l’emblème du Royaume-Uni.

7. Beaucoup ne sauront pas trouver la voie vers Poudlard

Chaque personne ayant lu les livres ou regardé les films sur le célèbre sorcier voudra probablement faire une photo sur la légendaire plateforme 9 ¾. En toute logique, elle devrait se trouver à côté du neuvième quai, comme indiqué dans le livre, mais en fait, elle se trouve à l’écart de la voie ferrée, dans un endroit spécialement conçu pour les séances photos et installé près des boutiques de souvenirs.

Chaque matin, les employés y placent un chariot (ou devrions-nous dire, la moitié d’un chariot), et l’enlève vers 19 heures. C’est pour cette raison que je n’ai rien trouvé lorsque je me suis retrouvé dans la gare tard dans la nuit. Par contre, le concierge m’a raconté que le célèbre épisode du film avait en fait été tourné entre la quatrième et la cinquième plateforme.

8. Les virées en magasin ressemblent bien plus à des excursions

Dans les magasins tout à fait habituels de Londres, je tombais constamment sur des produits que je n’avais vus que durant mon enfance et qui avaient ensuite soudain disparu de ma vie.

Je ne savais pas que cette tablette de chocolat existait réellement ! Malheureusement, elle ne contenait pas de billet doré qui m’aurait permis d’aller visiter la célèbre chocolaterie de Willy Wonka.

Dommage que je ne reçoive jamais de “spam” de ce genre dans ma boîte e-mail. Au fait, le mot SPAM est apparu en 1937, et il s’agit d’un acronyme qui représente SPiced hAM : c’est-à-dire jambon épicé. Ce n’est qu’au début des années 90 qu’il est devenu synonyme de publicités indésirables.

Ce n’est pas un hasard si le logo des chips locales ressemble autant à la marque mondialement connue. La marque Walkers est apparue il y a environ 70 ans et est toujours autant appréciée des Britanniques. En 1989, la compagnie PepsiCo a renommé Walkers en Lay’s et a décidé de produire ses chips sous cette marque dans tous les pays du monde sauf la Grande-Bretagne, conservant ainsi la marque originale déjà très populaire, Walkers.

Une autre particularité intéressante des magasins anglais est la numérotation des fromages : les différentes variétés sont marquées par des chiffres de 1 à 4. Ils font cela pour que les acheteurs puissent déterminer la dureté du produit laitier.

Il est impossible de ne pas noter l’amour particulier des Britanniques pour les produits vendus dans des bocaux en verre qui prolongent la “durée de vie” des aliments. Par exemple, les œufs marinés dans du vinaigre de malt distillé ou les grosses saucisses pour hot-dogs.

En outre, à en juger par la gamme de plats surgelés qu’il suffit de réchauffer ou de mélanger pour pouvoir les manger, les Londoniens n’aiment pas vraiment perdre leur temps à cuisiner chez eux. Par exemple, si tu n’as pas envie de séparer toi-même le jaune d’œuf du blanc, ce dernier est parfois vendu dans des paquets comme celui sur la photo ci-dessus.

Ces canettes au bouillon de viande, de poulet et de légumes m’ont beaucoup intrigués. Après les avoir vues pour la première fois, j’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait en fait d’une soupe inhabituelle, car la canette a clairement été conçue de façon à ce que les clients puissent immédiatement boire le contenu. Malheureusement, cela avait le goût d’un cube de bouillon dissous dans de l’eau. Finalement, il s’est avéré qu’il ne s’agissait que d’un mélange qu’il ne fallait pas boire du tout, mais plutôt utiliser dans la préparation d’une soupe.

9. Sur les routes, il existe beaucoup de détails inhabituels

Les feux de circulation de la ville semblent insinuer qu’à Londres, l’amour est partout. Si tu te retrouves un jour sur Trafalgar Square, regarde le signal vert inhabituel qu’ont tous les feux de circulation.

À Londres, les arrêts de bus sont très souvent tournés face aux maisons et aux immeubles. C’est très probablement destiné à protéger les passagers des éclaboussures produites par les voitures qui passent sur ces routes trempées. En outre, les bancs sont très étroits afin d’éviter que les sans-abris ne s’y installent pour dormir.

Sur les carrefours, on trouve souvent des panneaux de ce type. Ils indiquent le nom de la rue, ainsi qu’un index qui se compose généralement de lettres et de chiffres. Grâce à cet index, il est possible de voir sur un site spécial qui vit dans ce quartier, et même de se renseigner sur le statut social et la répartition ethnique des locaux.

La plupart des immeubles de Londres ont un sous-sol résidentiel, et l’espace sous le trottoir est utilisé en guise de buanderie ou de réserve. Ainsi, en se promenant dans la ville tôt le matin, tu peux remarquer que les rues sentent la lessive et l’adoucissant pour le linge.

À Londres, les problèmes de fuites et de flaques d’eau sont résolues à l’aide de ces “saucisses” qui absorbent l’humidité.

Pendant la rénovation de leurs façades, tous les immeubles sont contreplaqués et souvent peints dans des couleurs agréables, sans compter les pots de fleurs qui y sont placés pour que le chantier ait l’air plus sympa. Sur chaque bâtiment en cours de restauration se trouvent les photos des responsables et leurs noms, afin que les habitants de la ville puissent les contacter en cas de problèmes (par exemple, si les travaux causent une certaine gêne).

Dans l’un des quartiers les plus chers de la ville, Chelsea, où seules des Maybach, des Ferrari et des Lamborghini sont garées à l’entrée des immeubles, on peut trouver des pots de fleurs faits maison à base de bouteilles ordinaires. Londres est vraiment une ville de contrastes.

Londres est l’un des rares endroits où tu peux accidentellement tomber sur l’un des graffitis les plus chers au monde en te promenant dans une ruelle tout à fait banale. De nombreuses œuvres du célèbre Banksy sont tout simplement “arrachées” des bâtiments et vendues aux enchères. Le graffiti ci-dessus est apparu sur un immeuble de bureaux qui a été abandonné en 2011, et s’appelle Shop Till You Drop. Le bâtiment devrait être bientôt démoli, et cette création de Banksy peut donc disparaître à tout moment.

10. Les Anglais ont une résistance au froid plutôt enviable

Même à la fin du mois d’octobre, lorsqu’il fait seulement +10 °C, des enfants peuvent tranquillement se promener dans la rue en short, pendant que le propriétaire d’une décapotable se rend au travail vêtu d’une doudoune.

Mais quand on voit que des cartes de 100e anniversaire sont vendues en magasins, on dirait que cette résistance au froid les aide réellement et affecte considérablement l’espérance de vie des locaux.

Et toi, si tu avais la possibilité de te rendre à Londres, quel monument visiterais-tu en premier ? N’hésite pas à nous donner ton avis dans les commentaires !

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