10 films que les spectateurs du monde entier attendaient, mais que les auteurs ont complètement gâchés

C’est curieux
Il y a 4 ans

La publicité et le marketing peuvent influer beaucoup le succès d’un film. Néanmoins, il arrive parfois que l’on se précipite sur un film, alléchés par une bande-annonce excitante et une campagne de communication efficace, et que l’on soit terriblement déçus par le film en lui-même, un fiasco total. C’est particulièrement regrettable s’il s’agit d’une idée de génie qui aurait pu donner naissance à une œuvre culte, mais qui n’a pas été correctement réalisée.

Sympa a regardé les dernières grosses sorties de films de ces deux dernières années et a choisi ceux qui n’ont répondu ni aux attentes des critiques, ni à celle des spectateurs.

X-Men : Dark Phoenix aurait dû devenir une fin puissante pour toute la franchise

Nous nous attendions à voir un final en apothéose pour la saga des X-Men. Le film a été annoncé comme étant l’histoire de Jean Grey, une jeune fille contaminée par une force spatiale, qui devient l’une des mutantes les plus puissantes, le Phénix Noir. Mais tout n’est pas si simple : à cause d’une bataille interne avec ses démons intérieurs, Jean devient hors de contrôle. Cela la mène à quitter la famille des X-Men et à vouloir détruire la Terre.

En réalité, il est difficile de trouver que ce film est une fin digne d’une saga longue de 20 ans. Des dialogues maladroits, une intrigue faible et des personnages changeants tout le temps leurs motivations font que les spectateurs n’ont pas trouvé leur compte.

Le réalisateur Simon Kinberg a dû refaire la fin du film, car cette dernière ressemblait beaucoup à celle de Captain Marvel sortie un peu plus tôt. Mais même ces changements n’ont pas sauvé X-Men: Dark Phoenix : le film a reçu la note la plus basse de toute l’histoire des X-Men.

Le Coup du siècle aurait dû devenir une comédie marrante sur des escrocs de génie

Nous nous attendions à voir le remake du célèbre film Le Plus Escroc des deux (1988) avec une réinterprétation de l’intrigue, l’ajout de blagues modernes, et, évidemment, avec de nouveaux protagonistes.

En réalité le message principal du film est que les femmes sont de meilleures escrocs, car “aucun homme ne peut croire qu’une femme est plus intelligente que lui”. Cette déclaration très délicate aurait pu fonctionner à merveille si les héroïnes principales avaient en effet utilisé leur cerveau et non leur corps lors de leurs escroqueries. Le remake reprend presque entièrement le film original, à l’exception de certaines blagues vulgaires peu drôles après lesquelles on se demande s’il faut rire ou pleurer.

Casse-Noisette et les Quatre Royaumes aurait dû devenir un conte de fée de Noël, nous renvoyant en enfance

Nous nous attendions à voir un film familial basé sur le célèbre récit Casse-Noisette et le Roi des souris avec des héros courageux, un sujet passionnant et imprévisible, et une extraordinaire bande son inspirée des chefs-d’oeuvre de la musique classique. Le film a été créé par deux réalisateurs connus et aimés de tous : Lasse Hallström nous a un jour offert l’adaptation de l’histoire d’Hachiko, le chien le plus fidèle, et Joe Johnston, qui nous a plongé dans le monde de Jumanji.

En réalité, il s’agit d’un joli film superficiel dans lequel les auteurs ont sans doute essayé d’aborder des sujets sérieux avec le public, mais n’ont réussi qu’à créer des dialogues maladroits et mécaniques. L’héroïne principale est une jeune fille dégourdie qui s’y connaît mieux que les autres en technologie, qui est prête à expliquer les lois de la physique au monde entier, et qui dirige avec bravoure les soldats en donnant des coups-de-poing à gauche et à droite. Casse-Noisette, quant à lui, n’est qu’un personnage de second rôle qui accomplit sans réfléchir tout ce qu’on lui demande. Le critique Jeff Mitchell a comparé ce film à un cadeau joliment emballé, à l’intérieur duquel se trouvent 3 paires de chaussettes blanches. Que penserais-tu d’un tel cadeau de Noël ?

On s’attendait à ce que Glass ait autant de succès que les films Incassable et Split

Nous nous attendions à voir la fin palpitante de la trilogie de M. Night Shyamalan qui a débuté en 2000 avec le film Incassable. Presque 20 ans plus tard, le réalisateur a réuni les personnages de Bruce Willis, Samuel L. Jackson et James Mcavoy et relié leurs histoires. Il place les personnages dans un hôpital psychiatrique où l’on essaye de les persuader qu’ils sont des personnes tout à fait ordinaires, mais cela s’avère ne pas être si facile.

En réalité, les histoires originales de ces super-héros ont perdu de leur grandiose, tout le passé est remis en question, et les films précédents semblent bien loin. Glass se perd dans des retournements de situations, et les personnages principaux ont totalement été oubliés. La critique Karen Hahn a remarqué que, dans ce film, les créateurs ont essayé d’expliquer ce qui était déjà clair, ce qui a fortement ralenti le récit et n’a pas permis au spectateur d’avoir la moindre surprise ou d’être captivé par le sujet.

Robin des Bois aurait dû devenir le point de départ d’une série de films d’aventure passionnants

Nous nous attendions à voir une réinterprétation de la vieille légende anglaise du courageux et noble brigand Robin des Bois. Un classique revisité avec des éléments modernes, un film d’action vif, dynamique, amusant, stylé et avec une mise en scène de qualité.

En réalité, nous avons vu l’histoire d’un héros que nous connaissons tous déjà très bien, et un format dont les grands studios de cinéma essayent normalement de se tenir à l’écart parce que les spectateurs s’en sont lassés. De plus, cette partie de la vie de Robin des Bois a déjà été brillamment racontée dans l’adaptation de 2010. En fin de compte, toutes les actions semblent insensées et décevantes.

Le film Simetierre aurait dû surpasser le livre, ou du moins reproduire son succès

Nous nous attendions à voir l’adaptation d’un des livres les plus populaires de Steven King avec la noirceur, l’intrigue, et la terreur mystérieuse qui lui est propre. Ceux qui n’ont pas lu le livre voulaient découvrir l’histoire d’une famille qui a déménagé dans une nouvelle maison qui se trouve à côté d’un cimetière d’animaux de compagnie. Quand leur chat meurt, le père suit le conseil de leur voisin et l’enterre hors de ce cimetière. Bientôt, l’animal revient à la maison vivant, mais totalement différent.

En réalité, la bande-annonce montre toute l’histoire du début à la fin. Après ça, on se demande pourquoi aller voir le film ? En gros, on regarde un film d’horreur basique, empli de clichés, et d’autres attributs de films de seconde zone. Comparé au livre, le scénario a été abrégé à tel point qu’il ne nous reste presque rien du sujet initial.

Un raccourci dans le temps aurait pu faire concurrence à De l’autre côté du miroir et Le Monde de Narnia

Nous nous attendions à voir une histoire fantastique sur un astrophysicien qui a fait une incroyable découverte scientifique et a trouvé une façon de voyager dans le temps et l’espace. Malheureusement, durant l’une de ses expériences, l’homme disparaît en laissant derrière lui sa femme et deux enfants. Depuis, sa fille et son fils rêvent de le retrouver et de le ramener à la maison. Ils rencontrent trois étrangères mystérieuses avec lesquelles ils entreprennent un dangereux voyage à travers des mondes lointains.

En réalité, cette adaptation d’un livre pour enfants populaire de Madeleine L’Engle Un raccourci dans le temps s’est avéré être un film à gros budget avec d’énormes incohérences. De plus, les héros répètent beaucoup trop souvent des citations du genre “le bonheur est le centre de l’univers”, “la blessure est le lieu par lequel entre la lumière”, “sois un guerrier”, et autres platitudes. Finalement, le film s’avère trop enfantin, naïf et basique.

On s’attendait à ce que le film Serenity soit un thriller de qualité qu’on pourrait facilement conseiller à des amis

Nous nous attendions à un merveilleux thriller avec des acteurs de premier ordre dans les rôles principaux. La vie calme d’un capitaine de bateau de pêche s’effondre lorsque son ex-femme le contacte avec une demande désespérée de la sauver de son nouveau mari violent : l’apparition de cette femme renvoie le héros dans un passé qu’il souhaitait absolument oublier. Pendant qu’il lutte entre le bien et le mal, son monde plonge dans une nouvelle réalité qui n’est peut-être pas ce qu’elle semble être.

En réalité, nous assistons à un retournement de situation enveloppé dans plusieurs couches de dialogues complètement inutiles. Tout au long du film, nous avons le sentiment persistant que le réalisateur et scénariste Steven Knight a tout d’abord inventé le twist principal, puis a commencé à écrire le reste des actions que font les personnages autour. Au lieu de consacrer plus de temps aux problèmes et aux sentiments des héros, les créateurs montrent aux spectateurs des conversations concernant la pêche, les préparations pour la pêche, et la pêche elle-même. Passionnant.

La Famille Addams aurait dû devenir un dessin animé culte

Nous nous attendions à voir le retour de la principale famille d’Halloween avec ses personnages tous plus sinistres et plus sarcastiques les uns les autres. La première comédie animée sur les Addams devait être inhabituelle, et amusante. Ce devait être une parodie ironique des sitcoms familiales et un film plein de finesse sur la culture de masse.

En réalité, bien que l’âge du public autorisé soit assez haut (12+) le sujet s’adresse plus à des enfants de maternelle ou de primaire, et l’atmosphère de terreur et de comédie que nous aimions tant a disparu sans laisser de trace. La critique Kat Clark a remarqué que le dessin animé qui, en théorie, devrait parler de résistance à la pression publique et de l’importance de rester original, nous raconte une histoire que nous avons déjà vue dans des dizaines d’autres films familiaux. Ce dessin animé manque de vitalité et d’âme.

Le Chardonneret était prometteur et devait devenir le meilleur film de l’année

Nous nous attendions à voir l’adaptation du best-seller pour lequel l’auteure Donna Tartt a reçu le Prix Pulitzer. Le film avait toutes ses chances d’avoir un franc succès et de faire un carton au box-office, et tout le monde prédisait qu’il aurait plusieurs nominations à l’Oscar.

En réalité, le scénario n’aurait pas pu contenir un roman de 800 pages, et, en près de trois heures, les créateurs du film n’ont pas réussi à entièrement révéler le caractère des personnages, pour que le public comprenne vraiment leurs raisons et leurs motivations. Le rythme de la narration est assez lent, ce qui, dans le mauvais sens du mot, différencie le film de l’œuvre originale.

Donna Tartt voulait elle-même participer à la création du scénario, mais elle a été privée de cette possibilité à cause de son contrat. Comme l’a dit le critique Kevin Maher, Le Chardonneret est un film que l’on a envie de prendre dans ses bras, d’enlacer, de caresser, et de lui dire : “Tout va bien, tu as fait tout ce que tu as pu”.

Et toi, quels sont les films récents qui n’ont pas répondu à tes attentes ? Dis-nous tout dans les commentaires ci-dessous.

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