10 Vérités gênantes sur l’écologie que tous les habitants de la planète Terre doivent comprendre

C’est curieux
Il y a 5 ans

Les progrès scientifiques surviennent tellement vite qu’on a parfois du mal à mesurer l’étendue de ces changements, de sorte que certains sujets commencent à être entourés de mythes et d’inventions. L’écologie n’échappe pas à cette règle. Avec toute la volonté qu’il y a de rendre la vie “plus propre”, les gens oublient souvent certains détails ou même interprètent mal les différentes croyances populaires. Aujourd’hui, nous avons choisi des faits connus sur l’environnement qui ont aussi une face cachée que beaucoup de gens ignorent probablement.

Sympa estime qu’il n’est pas nécessaire de devenir végétarien pour respecter l’environnement et être un partisan du développement durable. Il suffit d’aborder avec conscience les choix de vie qu’on fait pour soi et les personnes qui nous entourent.

1. Nous croyons qu’arrêter de manger de la viande réduit les émissions de carbone

On ne peut pas contester que la production de viande laisse dans l’atmosphère une empreinte carbone beaucoup plus importante que la production de légumes. Il est donc logique que le végétarisme ait un bon potentiel écologique. Cependant, dans la fabrication de certains produits laitiers il y a encore plus de “production de carbone” que pour la viande.

Si tu as limité ta consommation de produits d’origine animale tout en consommant beaucoup de produits laitiers, d’un point de vue environnemental, la différence est presque nulle. La façon la plus efficace de prendre soin de la planète par le biais d’un régime alimentaire est de devenir végétalien. Ou au moins, d’essayer de toujours manger avec conscience.

2. Nous croyons que ce n’est pas bien de faire bouillir de l’eau trop souvent

L’empreinte carbone de ta tasse de thé ou de café est déterminée non seulement par la quantité d’eau bouillie, mais aussi par le type d’ustensile que tu utilises. Les bouilloires électriques chauffent l’eau plus rapidement, mais l’électricité dont elles ont besoin produit presque trois fois plus de gaz à effet de serre par unité de chaleur que le gaz qu’on brûle à la maison. Si tu veux prendre soin de Dame Nature, utilise une bouilloire adaptée à une cuisinière à gaz.

3. Nous croyons qu’il vaut mieux utiliser des produits d’entretien écologiques

Les détergents respectueux de l’environnement contiennent des ingrédients naturels qui se décomposent rapidement et possèdent une faible toxicité. En plus, ils remplacent les matériaux synthétiques. Cependant, l’effet le plus important sur le changement climatique ne vient pas directement de la composition de la poudre ou du gel, mais plutôt du chauffage de l’eau. Si tu choisis un produit écologique qui est efficace avec un lavage à basse température, alors merveilleux, sinon il vaut mieux porter son choix sur une lessive en poudre plus puissante que d’avoir à augmenter la température de l’eau.

4. Nous croyons qu’en achetant des produits locaux, nous protégeons l’environnement

Le transport de marchandises est l’un des facteurs qui a un impact négatif élevé sur l’environnement et plus la distance sera longue, plus il sera important. Par conséquent, acheter des aliments et des produits locaux au lieu des produits importés semble être plus respectueux de l’environnement.

Malheureusement, “le local” ne signifie pas toujours “le meilleur”, dans tous les sens du terme. Ce n’est pas seulement la qualité directe du produit qui dépend de la région, mais aussi sa valeur écologique. Par exemple, une étude a montré que les fleurs cultivées dans des régions isolées mais ensoleillées du Kenya laissent une empreinte carbone plus faible que celles cultivées dans des serres chauffées aux Pays-Bas. Le temps de transport est important, mais ce n’est pas le seul facteur à considérer lors du choix d’un produit.

5. Nous croyons que les couches réutilisables sont meilleures pour notre planète

Les couches jetables encombrent les sites d’enfouissement déjà assez remplis et leur production nécessite une quantité considérable de pétrole. Cependant, l’Agence de protection de l’environnement estime que les couches réutilisables sont les plus dangereuses quand on parle de réchauffement climatique. Tu as peut-être déjà deviné de quoi il s’agit ! Une fois de plus, le problème, c’est la grande quantité de lavage nécessaire à haute température, auquel s’ajoute souvent un séchage, puis un repassage. Il serait donc préférable de privilégier les couches jetables ou d’abandonner le séchage à la machine et le repassage.

6. Nous croyons que chaque article utilisé est recyclé en un article identique

Nous utilisons quelque chose, puis nous le jetons, nous le recyclons et enfin, il renaît comme un nouveau produit. Tout est simple et... complètement faux.

Par exemple, une bouteille n’est pas seulement faite en plastique. C’est aussi l’étiquette, la colle, les résidus de colorants, les additifs et la salive. Lorsque tu traites le mélange de tous ces composants, tu obtiens un matériel de qualité bien inférieure, qui ne convient qu’à des produits tels qu’une moquette en plastique, par exemple. Ou des serviettes bon marché dans le cas du recyclage du papier. Que cela te plaise ou non, pour créer quelque chose de neuf, tu as besoin de matériaux naturels libres d’impuretés.

7. Nous croyons que les panneaux solaires sont la solution parfaite à la crise énergétique

On pourrait penser que l’énergie solaire est la plus écologique de toutes, car elle est naturelle et facilement renouvelable. C’est vrai, mais dans ce cas, le côté négatif est son effet néfaste sur la faune et la flore lorsqu’il s’agit des grands sites où ils sont installés. Les oiseaux brûlent littéralement vivants lorsqu’ils survolent des panneaux solaires, et les cellules photoélectriques toxiques qu’ils contiennent empoisonnent la vie d’autres animaux et plantes.

De plus, leur production peut difficilement être considérée comme propre : elle s’accompagne d’une émission de carbone si puissante qu’elle annule pratiquement l’utilisation “verte” ultérieure des panneaux.

8. Nous croyons que le réchauffement climatique supprime l’hiver

Certains croient que comme il y a encore des hivers qui sont assez rigoureux, le réchauffement de la planète n’est qu’un mythe ou que ce sont les médias qui exagèrent beaucoup. Cette fausse idée vient, premièrement, d’un manque de compréhension des processus naturels, et deuxièmement, d’un terme qui est mal choisi. De plus en plus de scientifiques essaient d’utiliser le terme “changement climatique” afin de ne pas créer de confusion.

Une légère augmentation de la température ne signifie pas que tu pourras bientôt planter des palmiers dans ton jardin. Une conséquence beaucoup plus réaliste est l’augmentation de l’évaporation des océans du monde. Cela entraîne une augmentation de l’eau dans l’atmosphère, et peut se traduire par de la neige encore plus abondante que jamais. En même temps, la fonte des glaces de l’Arctique et le changement dans la formation des courants d’air font que les hivers sont de plus en plus rudes.

9. Nous croyons que les biocarburants résoudront les problèmes de pollution atmosphérique

Malgré le préfixe “bio” qui fait rêver tout le monde, les carburants d’origine végétale ne sont pas aussi sûrs et bénéfiques pour l’environnement. Par exemple, la culture du soja ou du maïs détruit le sol, contamine les eaux souterraines, nécessite une grande quantité de pesticides, d’engrais et un processus de récolte et de traitement énergivore. Ces défaillances techniques annulent complètement ses avantages climatiques et ses innovations.

10. Nous croyons que le développement durable réduira notre qualité de vie

Ce n’est pas tout à fait vrai, dit Paul Hawken, écologiste et activiste américain. Une approche équilibrée de notre propre vie et de la vie de notre planète nous permettra d’atteindre des taux de production de ressources beaucoup plus élevés et nous rendra ainsi plus prospères, mieux nourris, vêtus et protégés. Le développement durable améliorera non seulement notre qualité de vie, mais il a aussi toutes les chances de devenir un puissant moteur économique.

Conclusion : nous croyons que si nous continuons à faire pareil, une apocalypse écologique nous attend

Nous avons tous entendu ce sombre pronostic, et grâce à la science-fiction, nous avons même pu l’imaginer en détail. En réalité, la nature s’adapte et se réinvente, et même dans le cas d’une extinction massive, il existe une forte probabilité que les espèces biologiques finissent par se rétablir ou se former d’une nouvelle manière.

Ce n’est évidemment pas une raison pour arrêter de lutter pour la planète. C’est une raison de comprendre qu’il s’agit avant tout de la qualité de notre propre vie. La véritable conséquence de la pollution et de cette consommation excessive peut déboucher sur un monde pénible et bizarre qui exigera des efforts considérables pour rester en bonne santé et avoir l’accès à de l’air pur. Les légumes et l’eau ne seront disponibles que pour les personnes très riches. Bien sûr, ce ne sera pas la fin de l’humanité ou de la vie en général. Mais ce ne sera sans doute pas un monde dans lequel l’un d’entre nous voudrait vivre.

Fais-tu quelque chose pour protéger l’environnement ? Partage tes méthodes avec nous dans les commentaires ci-dessous.

Commentaires

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Ok pour le point #1 mais si on réduit notre conso de viande on réduit aussi le nombre de parcelles dédiées à la culture de foin et autres aliments pour le bétail
donc, on peut cultiver plus de fruits et de légumes, et donc faire des économies plus intelligentes :)

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Ok mais alors est-ce que la cuisinière à gaz est plus écolo que l'électrique ?

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