20 Films historiques dont les réalisateurs auraient mieux fait d’embaucher des consultants pour fabriquer leurs costumes

C’est curieux
Il y a 3 ans

Les films historiques ne sont pas faciles à filmer. En effet, il faut prévoir énormément de détails et analyser le sujet jusque dans les moindres détails pour qu’ils soient les plus crédibles possible. Si le projet est sérieux, des consultants sont généralement invités, afin de recréer scrupuleusement l’époque durant laquelle se déroule le sujet et contrôler la crédibilité du film. En outre, l’œuvre est vérifiée plusieurs fois avant d’être définitivement approuvée.

Cependant, des erreurs fâcheuses se produisent parfois et sont immédiatement remarquées par les spectateurs les plus méticuleux : certains prêtent même attention à la longueur des ongles ou au modèle de lunettes portées par les personnages.

Aujourd’hui, Sympa a décidé d’en découvrir un peu plus sur les films dans lesquels les costumes ou l’apparence des personnages ne correspond pas du tout à l’époque durant laquelle est censé se dérouler le sujet.

La Favorite

Bien que le mascara dans le sens moderne du terme ait été inventé en 1913, nous le retrouvons assez souvent dans ce film, dont le sujet est censé se dérouler bien plus tôt. De plus, sur les gros plans, nous pouvons voir que les actrices Emma Stone et Rachel Weisz ont plus d’un piercing dans leurs lobes d’oreilles, ce qui est assez étrange pour des femmes de la cour royale du début du XVIIe siècle.

Les historiens de la mode ont aussi retrouvé de nombreuses inexactitudes dans les costumes des personnages. Cependant, ces “erreurs” ont été délibérément commises pas les costumiers et les stylistes, car Yórgos Lánthimos, le réalisateur du film, souhaitait ajouter un peu de surréalisme à l’œuvre.

Le Discours d’un roi

Après la sortie du film, ce kilt a créé une certaine agitation parmi les spectateurs : les Écossais se sont sentis insultés, car George VI (qui était interprété par Colin Firth), portait un kilt à motifs irlandais qui n’a été créé qu’en 1997.

En fait, à cette époque, les membres de la famille royale britannique portaient des kilts avec le motif écossais balmoral. C’est le mari de la reine Victoria, le prince Albert, qui l’a inventé au milieu du XIXe siècle dans un château du même nom en Écosse.

Retour vers le futur

Tous ceux qui ont vu ce film se souviennent sûrement de la scène où Marty joue à la place de Marvin Berry durant le bal de l’école. Mais peu de gens ont remarqué que la guitare qu’il tient entre ses mains vient tout droit du futur, elle aussi : la Gibson ES-345 est sortie en 1958, mais l’action du film se déroule majoritairement en 1955.

Les Tudors

Les cols de la photo, nommés des “fraises”, comme celui porté par Natalie Dormer dans le rôle d’Anne Boleyn dans la série télévisée Les Tudors, étaient utilisés uniquement avec des vêtements qui couvraient la poitrine. Si une dame (et plus encore une reine) s’était présentée à un bal dans une tenue pareille, un énorme scandale aurait éclaté.

Orgueil et Préjugés

Dans l’adaptation du roman de Jane Austen, le personnage de Keira Knightley porte des bottes en caoutchouc qui ne seront inventées que 40 ans plus tard.

La vie est belle

Les cheveux de Dora tombent de sous son foulard, ce qui n’aurait probablement pas pu arriver dans la vie réelle : dans les camps de concentration, les cheveux des femmes étaient rasés pour éviter l’apparition de la parasitose.

Gladiator

Lorsque Russell Crowe tombe dans l’arène, nous apercevons pendant quelques instants son short de sport en lycra. On se demande où un gladiateur de la Rome antique aurait pu faire une trouvaille pareille ? Après tout, l’élasthanne n’a été synthétisé qu’au milieu du XXe siècle.

Pur Sang, la légende de Seabiscuit

Bien que le sujet du film se déroule dans les années 30 — 40, les cavaliers portent tout de même des casques avec des ceintures en cuir, alors qu’ils ne sont apparus qu’en 1956.

Les Filles du docteur March

Certaines personnes ont estimé que le film Les Filles du docteur March avait reçu l’Oscar des meilleurs costumes de manière tout à fait injuste : la cheffe costumière Jacqueline Durran s’est permis trop de liberté et a commis beaucoup trop d’imprécisions. En effet, les tenues des sœurs ne correspondent ni aux couleurs, ni aux silhouettes adoptées à l’époque. De plus, leurs coiffures ne sont pas assez soignées et elles négligent souvent le port de leur bonnet (de la charlotte), ce qui était alors inacceptable pour les jeunes filles.

Mais l’erreur la plus étonnante est la suivante : la famille March était très pauvre, mais les jeunes filles trouvaient cependant assez d’argent pour s’acheter une telle quantité de robes. Les tenues toujours différentes qu’elles portent étaient non seulement très belles, mais aussi très chères. De plus, durant la guerre, les tissus, en particulier le coton, étaient très rares.

Amadeus

Dans le film, nous apercevons à plusieurs reprises des fermetures éclair qui n’existaient pas encore au XVIIIe siècle : elles ont été inventées environ 100 ans plus tard et ne sont devenues populaires que dans les années 1920.

Lincoln

Sur les gros plans, nous voyons que l’acteur Daniel Day-Lewis a les oreilles percées. Bien évidemment, le 16e président des États-Unis, Abraham Lincoln, n’avait aucun piercing et n’aurait jamais pu en avoir. Mais que faire si Daniel aime tant les boucles d’oreilles ?

There Will Be Blood

Dans le film There Will Be Blood, nous découvrons l’histoire d’un mineur qui est devenu un magnat du pétrole à la fin du XIXe siècle. Cependant, les costumiers ont fait une petite boulette en faisant porter au personnage principal des bottes dont le type de semelle n’est apparu que dans les années 1970.

Les Aventuriers de l’arche perdue

Durant la scène où Indiana Jones noie son chagrin dans l’alcool en pensant que Marion est morte dans l’explosion, nous pouvons voir un personnage très curieux en arrière-plan : un homme vêtu d’une tenue assez moderne — d’un jean et d’un t-shirt — se promène tranquillement dans la rue. Dans les années 30, les hommes en Égypte ne portaient que des vêtements traditionnels.

Indiana Jones et la Dernière Croisade

Dans ce film, de nombreux nazis portaient diverses médailles gagnées durant la guerre. Mais le problème, c’est que la guerre n’avait pas encore eu lieu : les événements du film se déroulent en 1938 ! Pour quels exploits ces nazis ont-ils donc reçu leurs médailles ?

Captain America

L’agente britannique Peggy Carter est aimée par de nombreux fans de la célèbre franchise, bien que son apparence ne corresponde pas tout à fait à son époque. Dans les années 40, les femmes qui travaillaient dans les forces armées ne pouvaient pas laisser leurs cheveux détachés. En outre, son maquillage est beaucoup trop vif.

Le Barbier de Sibérie

Ce film russe, qui devait être nominé pour l’Oscar en 1999, contient énormément d’inexactitudes historiques. Par exemple, on y voit que les officiers dansent en hiver avec leur uniforme estival. En outre, selon le règlement, ils devaient avoir des coupes de cheveux très courtes, mais nous voyons cependant que certains personnages principaux ont des cheveux plutôt longs.

Dans la partie du film qui se déroule en 1905, le fils de Jane porte un masque à gaz qui ne sera inventé que 10 ans après les événements montrés.

Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl

Dans ce film, tous les officiers et les marins de la marine royale sont vêtus d’uniformes identiques. Le problème, c’est qu’à l’époque, ils n’avaient pas encore de tenues communes : celles-ci leur ont été pour la première fois attribuées après la réforme de l’amiral George Anson, en 1748.

Quelque chose d’incroyable arrive à la manucure d’Elizabeth. Lorsqu’elle regarde le médaillon de pirate, nous pouvons voir que ses ongles sont courts, ce qui correspondait parfaitement à l’époque durant laquelle se déroule le film. En revanche, nous pouvons apercevoir qu’après son kidnapping, la jeune fille a une french manucure toute fraîche. Peut-être qu’un salon de beauté a été ouvert sur le bateau pirate ?

La Liste de Schindler

Même dans l’un des films de guerre les plus réalistes de l’industrie cinématographique, la dure réalité a quand même été quelque peu embellie. À l’époque, les femmes ne se rasaient ni les jambes, ni les aisselles, mais ici, nous voyons que les prisonnières du camp de concentration réussissaient à s’épiler... d’une manière ou d’une autre.

La Ballade du hussard

Les historiens militaires ont beaucoup de remarques concernant ce film. Les uniformes ne correspondaient pas au régiment dans lequel se trouvaient les personnages, et il y avait certaines inexactitudes dans les tenues des Français. Cependant, les créateurs du film ont une bonne excuse.

En fait, la costumière Olga Kruchinina travaillait sur la création des tenues sans l’aide de consultants en histoire de la mode, elle n’avait pas non plus de couturiers expérimentés. Elle a donc dû se contenter de ce qu’elle avait. D’autant plus que les spectateurs modernes ne voient aucune différence entre les divers uniformes portés il y a plus de 200 ans.

Et toi, prêtes-tu de l’importance à l’exactitude historique des films ? Peut-être en connais-tu d’autres où les cinéastes ont commis des erreurs dans la création des costumes ? N’hésite pas à nous le raconter dans les commentaires !

Commentaires

Notifications
Petit chanceux ! Ce sujet ne comporte aucun commentaire,
ça veut dire que tu seras le premier.
Profites-en !

Lectures connexes