7 Grands peintres et leurs caprices inconnus du public
Alexandre Sergueïevitch Pouchkine a écrit: " Le génie et la méchanceté sont deux choses incompatibles ", mais beaucoup seraient prêts à en débattre avec le grand poète russe. Savais-tu qu’Isaac Levitan faisait peur à toutes les jeunes demoiselles de Moscou et que le peintre italien le Caravage était colérique et bagarreur ?
Chez Sympa, nous avons examiné les biographies de célèbres artistes peintres et nous avons découvert des faits tellement surprenants, qu’il nous est impossible de ne pas les partager avec toi.
1. Salvador Dali
Le roi épatant Salvador Dali, choquant et provocant a toujours su attirer l’attention sur lui. Il a donné des conférences vêtu d’un scaphandre de plongée. Il se promenait dans les rues avec son fourmilier apprivoisé tenu en laisse, et son corps repose dans le sol de son musée — théâtre. Il vouait une passion immodérée pour sa femme et muse Gala (Elena Diakonova). Dali a écrit à son sujet : " J’adore Gala plus que ma mère, mon père, Picasso et encore plus que l’argent. "
Les contemporains de Dali affirmaient que le peintre forçait les gens à trouver en lui une personne impeccable et totalement parfaite. L’artiste avait rompu ses relations avec sa famille, car ses parents n’aimaient pas sa bien-aimée Elena, et la considéraient comme une femme de petite vertu. Le conflit était si fort, que son père l’a déshérité. En signe de protestation, Dali s’est rasé la tête et a ensablé ses cheveux sur la plage.
En 1980, l’artiste a été atteint par la maladie de Parkinson. Dali était très cruel avec sa femme. Il criait, jetait des affaires sur elle, la tapait et lui a même cassé deux côtes. Pour calmer son mari, Gala lui donnait des médicaments psychotropes.
Après la mort de Gala, les amis du peintre l’ont envoyé dans une clinique. Il refusait de manger, et il était devenu très agressif et crachait sur les infirmières et essayait de les griffer au visage.
2. Claude Monet
L’impressionniste Claude Monet voulait devenir artiste peintre contre la volonté de son père. Monet n’aimait pas étudier. Pendant les cours, il se divertissait en dessinant des caricatures dans les marges de ses cahiers. Dès l’âge de 15 ans, la passion de Claude a commencé à lui apporter de bons revenus. Il vendait ses peintures dans une boutique d’art de son quartier, et il est rapidement devenu une célébrité locale. Le jeune homme a réussi à économiser 2 000 francs, qu’il a dépensé pour sa formation de peintre.
Claude Monet "Entrée de Giverny en hiver, soleil couchant".
Comme tous les génies, Claude Monet avait ses particularités. Il ne mangeait pas toujours
à sa faim et il était embourbé dans les dettes. Quand les créanciers sont venus pour lui saisir quelques-uns de ses tableaux, Claude n’a rien trouvé de mieux à faire que de brûler ses œuvres.
Claude était une personne incroyablement vicieuse. Un jour de février, il avait décidé de peindre un paysage dans lequel était représenté un vieux chêne, mais il ne l’a pas terminé. Plus tard, en mai, il a pris la décision de finir son tableau, mais sur l’arbre, les feuilles vertes étaient apparues ! Claude était furieux ! Il bouillonnait de colère pendant plusieurs jours, et il s’est finalement décidé à arracher méticuleusement toutes les feuilles, pour retrouver l’arbre dans le même “état” qu’avant.
3. Vincent Van Gogh
Qui parmi nous ne connaît pas l’histoire de l’oreille coupée de Vincent Van Gogh. Effectivement, après une querelle avec son collaborateur Paul Gauguin, il s’est coupé le lobe d’oreille avec un rasoir, puis l’aurait emballé dans une enveloppe et l’aurait offert à une prostituée qu’il connaissait. Des amis de Vincent disaient qu’on ne pouvait pas discuter avec lui, et qu’il était sujet à de violents excès de colère. Le comportement de l’artiste a réussi à gâcher sa relation avec son frère, son parent le plus proche. Il a vécu dans la solitude, et il évitait les gens, fumait beaucoup et abusait de l’alcool.
Malgré son caractère colérique, Van Gogh était un homme généreux . L’artiste a écrit à son frère : “Il n’y a rien de plus artistique que d’aimer les gens”. Vincent était travailleur acharné, mais il souffrait beaucoup des moqueries des autres, qui se tenaient à distance de lui à cause de son excentricité.
4.Isaac Levitan
L’enchanteur qui sublimait la nature russe, le peintre paysagiste Isaac Levitan était une personne ambitieuse. Issu d’une famille pauvre, son père qui était rabbin a dû abandonner sa vocation religieuse pour avoir les moyens de nourrir sa femme et ses enfants. Isaac travaillait dur pour payer ses cours à l’université et pour aider sa famille. Pour cela, il dessinait des illustrations, peignait des tableaux, et les mettait en vente.
Marie Tchékhov la bien-aimée de Isaak Levitan.
Ce beau jeune homme attirait l’attention des femmes, et lui-même ne s’en privait pas, car il avait une âme fougueuse et un cœur d’artichaut. Ses romances étaient houleuses et cela alimentait les commérages. Isaac se compromettait régulièrement dans des duels à cause de ses histoires de cœur. Il suivait ses amantes partout dans Moscou, se mettait à genoux aux pieds des femmes, faisait des scandales et des scènes de jalousie en public.
Les femmes avaient peur du harcèlement persistant du peintre et essayaient de l’éviter. Cependant, cela n’a pas empêché la sœur du célèbre écrivain russe Anton Tchékhov, Marie Tchékhov de rester sous le charme et le magnétisme de Levitan.
5. Le Caravage
Les artistes de la Renaissance, nous ont habitués à leurs frasques, bizarreries et autres excentricités. Le Caravage, lui-même n’y était pas étranger avec ses extravagances qui ont rendu fou toute l’Italie.
Maître du réalisme, l’artiste Michelangelo Merisi da Caravaggio a été un précurseur du genre. Il tirait son inspiration en peignant des gens ordinaires issus de la foule de la rue : de jeunes garçons, des gitans vagabonds, des marchands ou encore des filles de joie. Merisi recherchait la précision et l’exactitude du dessin que ses contemporains n’appréciaient pas beaucoup. Pour représenter Lazare dans son tableau intitulé " La Résurrection de Lazare ", il a embauché des ouvriers, lesquels ont exhumé le corps d’un jeune homme de sa tombe toute fraîche, et l’ont mis dans la position voulue par l’artiste pour qu’il puisse s’en servir de modèle.
Extrait du tableau "La Résurrection de Lazare".
Le Caravage était célèbre pour son caractère enflammé et colérique. Une fois au cours d’une partie de cartes, une dispute éclata, et l’artiste frappa si fort son adversaire qu’il rendit son âme à Dieu. Le Caravage se cacha longtemps de la justice. Cependant, cela ne l’empêcha pas de rouer de coups un jeune homme nommé Ranuccio Tomassoni, qui fut gravement blessé lors de la bagarre avec l’artiste. Le pape Paul V offrit une récompense pour la tête du Caravage.
6. Paul Gauguin
Paul Gauguin était un courtier prospère et un père de famille exemplaire. Il a épousé la danoise Mette Sophie Gad, qui lui a donné 4 enfants. Paul adorait son fils aîné Émile. Lors de la crise boursière qui frappa l’Europe, la famille Gauguin n’avait plus les moyens de payer le logement et d’acheter de la nourriture.
Teha'amana la femme tahitienne de Paul Gauguin et leur fils nouveau-né
Fatigué du manque d’argent, Paul Gauguin quitte sa famille et part vivre au Panama, puis en Polynésie française. À Tahiti, il entame une relation avec Teha’amana, une jeune Tahitienne de 14 ans, alors que le peintre en a 43. Ils ont eu 2 enfants ensemble.
Le trait de caractère le plus reconnaissable de Paul Gauguin était l’arrogance. L’artiste était sûr et confiant de son génie, et paraissait être très narcissique. C’est peut-être grâce à son caractère qu’il n’a jamais perdu courage dans les moments difficiles, le manque d’argent, ou encore la maladie.
7. Ilia Répine
Le peintre russe Ilia Répine prônait un mode de vie sain. Il préférait dormir à l’extérieur dans la nature et était végétarien. L’artiste essayait d’aider les gens pauvres et les plus démunis, ainsi il a sauvé le noble poète russe Vladimir Maïakovski de la famine.
Son avarice excessive et son obsession à ne jamais rien dépenser par lui même, étonnaient beaucoup les gens de son entourage. Il se levait très tôt pour se rendre au travail en tramway, car le tarif à cette heure-là était deux fois moins cher que dans la journée. Quand sa fille Vera avait besoin de suivre des séances de massage, il lui a proposé de retenir les gestes que la masseuse lui faisait pour qu’elle puisse répéter les mouvements par elle-même.
Les plats délicieux et raffinés n’étaient pas souvent au menu, et la famille n’était pas trop gâtée par les produits gastronomiques. Il trouvait que le saumon, les oranges, le chocolat et autres spécialités fines étaient des dépenses inutiles et excessives. Il demandait qu’on lui serve des pommes de terre à l’eau, des concombres ou bien de la soupe aux lentilles. Les gens qui le connaissaient bien se moquaient de lui, faisant des blagues en supposant que pour son déjeuner le peintre mangeait de la soupe préparée avec du foin.
Penses-tu qu’on puisse pardonner à ces peintres leurs bizarreries et exentricités au nom de leur talent ?