Selon une étude, les femmes qui parlent trop vivent bien plus longtemps

C’est curieux
Il y a 4 ans

La prochaine fois que quelqu’un se plaint que tu parles trop, considère cela comme une bonne nouvelle. Communiquer de manière extensive non seulement te permet de tisser des liens sociaux plus profonds et de t’exprimer avec plus de précision, mais en plus, les experts croient que cela pourrait aussi être un facteur de longévité.

Sympa va t’accompagner à travers ces découvertes récentes qui suggèrent que les personnes qui parlent trop vivent aussi plus longtemps.

Beaucoup de gens croient que notre longévité dépend principalement de nos gènes. Certains experts ont même étudié ce que l’on appelle le “gène de longévité”, qui est responsable de la réparation de l’ADN plus efficacement. Des recherches récentes suggèrent toutefois que notre durée de vie ne dépend pas de nos gènes seulement, mais aussi de notre tendance à beaucoup parler.

“Eh bien, tu sais que mes capacités à blablater sont infinies”.

Un groupe de scientifiques du Collège de Médecine Albert Einstein et de l’Université de Yeshiva, aux États-Unis, ont étudié le nombre de mots que nous prononçons par jour et la façon dont ils affectent notre espérance de vie. Ils ont découvert que les gens extravertis et bavards, qui présentent des idées et des comportements plus optimistes, joyeux et positifs, ont une meilleure qualité de vie, ce qui augmente leur longévité.

La recherche, dirigée par le Dr. Nir Barzilai, a étudié 250 personnes âgées de 95 à 100 ans, en se concentrant sur la relation entre leur personnalité et leurs gènes. L’analyse de la personnalité a révélé des faits pour le moins amusants : les gens qui se percevaient comme plus positifs aimaient beaucoup parler.

Et ce ne sont pas les seuls à être arrivés à cette conclusion. Le psychiatre espagnol Luis Rojas Marcos a expliqué dans son livre, We Are What We Speak (“Nous sommes ce que nous disons”), que les gens qui disent plus de 15 000 mots par jour vivent plus longtemps que ceux qui parlent moins que cela. Selon le Docteur Rojas Marcos, les gens “loquaces” vivent en ressentant des sensations de plénitude, ils sont en meilleure santé et vivent plus longtemps.

Curieusement, ses études pourraient soutenir les recherches qui expliquent pourquoi les femmes vivent plus longtemps que les hommes, puisque ce sont généralement elles qui parlent le plus, dû à leur niveau de protéine FOXP2, aussi appelée la “protéine du langage”. Les scientifiques croient que des taux élevés de FOXP2 font que les femmes disent en moyenne 20 000 mots par jour, alors que les hommes n’en disent que 7 000 environ quotidiennement. Il faut tout de même souligner ces 13 000 mots de différence.

Et toi, es-tu du genre bavard ? Que penses-tu de cette bonne nouvelle ? Ou crois-tu que la génétique joue un rôle plus important sur la longévité ? Dis-nous pourquoi dans la section ci-dessous !

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