10 Détails surprenants dans les costumes de tes films préférés qui te donneront envie de les revoir

Pour réaliser un film, il faut le savoir-faire de centaines de personnes et de nombreux corps de métiers. Les costumiers occupent évidemment un rôle central : c’est à eux que revient la responsabilité de créer les looks des héros du cinéma. Toutefois, un film n’a pas besoin de gagner l’Oscar de la meilleure création de costumes pour que ces derniers séduisent et restent gravés dans les mémoires.

Malgré tous les soins qui sont apportés, malgré les heures passées à tout penser jusque dans les moindres détails, il arrive aussi que des circonstances inattendues viennent enrayer la machine. De ces surprises naissent parfois l’émotion ou le rire : de quoi nous donner envie de revoir nos films favoris encore et encore.

Chez Sympa nous nous sommes penchés sur les costumes de 10 films cultes pour lesquels les équipes ont dû faire preuve de beaucoup de fantaisie et de débrouillardise. Visiblement, cela valait la peine.

La nuisette dans The Truman Show

Dans le film The Truman Show, les dames âgées portent les mêmes vêtements que Meryl, la femme du héros principal. De cette façon, les créateurs du film ont probablement voulu souligner que le spectacle suivi par le public est une vaste campagne publicitaire, et que les spectateurs peuvent facilement acheter tout ce qui est montré à l’écran et porté par les acteurs.

Le masque dans The Dark Knight Rises

Dans le film The Dark Knight Rises, Bruce fait exprès de ne pas porter de masque durant la scène du bal masqué. En effet, le milliardaire croit dur comme fer que Batman est sa véritable personnalité, et qu’il est camouflé lorsqu’il apparaît en Bruce Wayne en public. Et quand Selina Kyle, Catwoman, lui demande qui il prétend être, il répond : " Bruce Wayne, un milliardaire excentrique ".

La robe de Christine dans Le fantôme de l’opéra

Dans Le fantôme de l’opéra, Christine a la même coiffure et les mêmes ornements dans les cheveux que sur un portrait célèbre de l’impératrice d’Autriche, Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, plus connue sous le surnom de " Sissi ". La robe de l’héroïne a aussi des ressemblances avec la tenue de la princesse.

C’est une pratique habituelle dans le monde des costumiers : pour préparer les tenues d’un film historique, les stylistes s’inspirent et copient les tenues et vêtements de célèbres toiles. L’impératrice Sissi vivait à la même époque que celle à laquelle se déroule l’action du roman de Gaston Leroux, Le Fantôme de l’opéra.

Les looks rétro dans Moulin Rouge

Dans le film Moulin Rouge, Nicole Kidman porte une perruque en permanence. À l’époque les femmes aimaient les cheveux légèrement ondulés, et pour cela elles utilisaient la plupart du temps des extensions. Tu peux aussi remarquer le dessin original de ses sourcils et le teint parfait du visage de l’actrice. Ce style était tout juste à la mode au début du XXe siècle. L’action du film se déroule en 1899.

L’œil d’un pirate dans Pirates des Caraïbes

Le tournage de Pirates des Caraïbes n’a pas été facile tous les jours pour Mackenzie Crook, qui joue le pirate à l’œil de verre. En effet, pour simuler l’absence d’un œil, il devait porter deux lentilles de contact l’une sur l’autre. L’acteur a déclaré : “Ce n’était pas confortable, mais ça ne faisait pas mal non plus. Et cela a aidé mon personnage à se distinguer des autres, car sans ce détail, j’aurais ressemblé à un pirate ordinaire”.

La robe de Catherine dans Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête

À la fin du film de Tim Burton Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête sorti en 1999, Catherine, l’héroïne interprétée par Christina Ricci, porte une robe qui ressemble beaucoup au costume de Beetlejuice. Peut-être est-ce là une référence et un clin d’œil au film éponyme de 1988, réalisé lui aussi par Tim Burton.

Le badge de Marty dans Retour vers le futur

Dans le film Retour vers le futur, Marty arbore un badge insolite et bien particulier qui représente, aussi étrange que cela puisse paraître, le logo d’une exposition d’art et de design soviétique. L’exposition était intitulée “L’art dans la révolution”, et s’est tenue dans la galerie d’art de Hayward, à Londres, de février à avril 1971.

La grande liberté d’expression dans l’art et le cinéma soviétique de l’époque était très appréciée et respectée de nombreux réalisateurs européens et américains, dont Steven Spielberg (le producteur exécutif de Retour vers le futur) et George Lucas. Peut-être ont-ils voulu indiquer, avec ce badge, qu’ils étaient aussi attachés à un autre style de cinéma, un peu moins mercantile que celui en vogue dans les grands studios hollywoodiens.

La veste d’Helena Bonham Carter dans Enola Holmes

Dans le film Enola Holmes, lors de la scène de la séparation, l’héroïne, interprétée par Helena Bonham Carter, porte une veste en tissu décorée de fleurs appelées “Amour de l’oisiveté”. On dit que ces belles plantes symbolisent l’amour dans la langue victorienne des fleurs.

Le dernier costume de Beth dans Le Jeu de la dame

Dans la scène finale, Elizabeth “Beth” Harmon se promène dans Moscou dans une tenue toute blanche. Si l’on regarde de plus près, on peut remarquer que son costume ressemble beaucoup à la reine blanche du jeu d’échec. Même la forme de son béret nous fait penser à cette pièce maitresse.

Le pantalon de Mia dans Pulp Fiction

Dans le film Pulp Fiction, Uma Thurman, qui interprète le rôle de Mia, porte un pantalon qui est trop court pour elle. La raison est liée au budget car, parmi les pantalons noirs possibles et validés par la production, celui qu’aimait la costumière n’allait pas en taille à l’actrice d’1,80 mètres. Finalement la décision a été prise de couper un peu plus la longueur du pantalon, et cela, même si à l’époque, le capri n’était plus à la mode. Après la sortie du film, sur les grands écrans et son immense succès, ce modèle de pantalon est redevenu super tendance.

Quels sont les tenues et les costumes des films que tu apprécies le plus ? T’es-tu déjà inspiré(e) des looks de certains de tes héros préférés de fiction ? Dis-nous tout dans les commentaires.