10 Faits sur la vie courante des nobles après lesquels le château perd toute sa magie

C’est curieux
Il y a 2 semaines
10 Faits sur la vie courante des nobles après lesquels le château perd toute sa magie

De tout temps, il a existé des gens riches et nobles qui pouvaient s’offrir plus que le commun des mortels. Pourtant, leur vie n’était pas si idyllique : règles strictes, lois étranges et difficultés quotidiennes faisaient aussi partie de leur existence. Des choses qui nous semblent aujourd’hui aller de soi — comme s’asseoir à côté de son mari lors d’une réception ou porter la couleur qui nous plaît — relevaient parfois de l’impossible pour les aristocrates du passé.

Au Moyen Âge, la nourriture était servie non pas sur une assiette, mais sur du pain rassis

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Même si tu avais été un noble au Moyen Âge, tu n’aurais peut-être même pas eu une vraie assiette ! On te servait plutôt tes plats sur une tranche de pain rassis appelée “" tranchoir “. Après le repas, ce pain imbibé de sauce, tu pouvais le manger, le donner aux serviteurs ou encore en faire l’aumône aux pauvres.

Avec le temps, le ” tranchoir " est devenu un plat sans bord, en métal ou en bois. Et devine quoi ? On utilise toujours ce genre d’assiettes aujourd’hui — pour servir un plateau de fromages, par exemple !

Dans les habitations médiévales, on ne lavait pas les sols

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Et tout cela parce que ces sols étaient souvent en terre battue. Le sol pouvait être en plâtre ou en pierre, mais dans tous les cas, il était recouvert de roseaux et de paille. Au printemps et en été, des fleurs et des herbes y étaient ajoutées pour masquer les odeurs désagréables. Les sols étaient assez sales, car ce revêtement était changé très rarement, balayant l’ancienne paille avec des moyens de fortune — par exemple, des plumes d’oiseaux.

Les sols en carreaux d’argile, surtout ceux ornés, étaient accessibles uniquement aux riches, car leur fabrication était très laborieuse.

Au lieu d’un dentiste, on voyait le barbier

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Peu importe ta fortune, elle ne te garantissait pas des soins dentaires de qualité. Jusqu’au XVIIe siècle, les barbiers-chirurgiens ne se contentaient pas de couper les cheveux et de raser : ils pratiquaient aussi des interventions chirurgicales mineures. Et même si tu avais du sang royal, quand une dent te faisait souffrir, une seule solution s’offrait à toi : te la faire arracher par l’un de ces spécialistes.

Porter certains vêtements était interdit par la loi

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Depuis le Moyen Âge, dans de nombreux pays, il existait des lois somptuaires qui interdisaient de porter certains types et couleurs de tissus, de fourrures, de garnitures et de décorations, ainsi que de mettre en avant sa richesse et son statut par l’apparence. Cependant, ces prescriptions étaient souvent ignorées par beaucoup.

Il fallait s’habiller en stricte conformité avec sa position sociale. Par exemple, au XVIIe siècle en France, Louis XIII a interdit par décret à tous, hormis les princes et la noblesse, de porter des broderies en or et des cols et poignets brodés de dentelle. À l’époque victorienne, pour être présentées à la reine, les femmes devaient être vêtues d’une robe blanche et porter un bouquet de trois plumes d’autruche dans les cheveux, et rien d’autre.

Ne pas respecter l’étiquette peut coûter cher à votre réputation

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Dans la Grande-Bretagne du XIXe et du début du XXe siècle, les événements mondains pour la haute société suivaient des règles strictes. Tremper du pain dans la sauce, mal tenir ses couverts, engager des discussions sur des sujets controversés signifiait passer pour une personne extrêmement mal élevée. Pour de tels comportements, on pouvait ne plus jamais être invité nulle part.

Lors des dîners de gala, les invités suivaient un plan de table précis — n’espérez même pas t’asseoir à côté de ton conjoint ou de ton meilleur ami ! Il fallait aussi s’asseoir correctement : le dos devait être droit, mais en aucun cas appuyé contre le dossier de la chaise.

Pendant le repas, tu pouvais parler avec un seul invité — à gauche ou à droite, c’était la maîtresse de maison qui décidait. Lorsqu’elle se tournait vers un autre invité ou toussait légèrement, cela signifiait que les autres invités pouvaient aussi changer d’interlocuteur. C’était ce qu’on appelait le “tournant de la table”. Pendant le dîner, il était considéré comme inacceptable de sortir aux toilettes, d’autant plus que les repas duraient assez longtemps.

Les règles serraient les femmes autant qu’un corset

À l’aube du XIXe siècle, la vie des dames anglaises était régie par une multitude de règles dont la transgression pouvait valoir une réputation de mauvaise éducation, d’impudence ou pire, une tache indélébile sur l’honneur. Les nombreux manuels de savoir-vivre de l’époque énuméraient, entre autres, ces exigences.

Il fallait avoir une posture irréprochable et garder le dos droit en toute circonstance. Si une dame était témoin de grossièretés ou de mauvaises manières, il était considéré approprié de tomber dans les pommes.

Il était interdit d’aborder dans la rue des hommes de sa connaissance — c’était à eux de faire la démarche. Mais une dame ne pouvait converser avec un homme sans être accompagnée d’une autre femme, d’un parent masculin ou ne serait-ce que d’un serviteur. Parler à quelqu’un qui ne lui avait pas été préalablement présenté était proscrit. En revanche, ignorer délibérément une personne qui lui avait été présentée était tout aussi inadmissible.

Lors d’un bal, il était défendu de danser plus d’une danse avec le même cavalier. Après le dîner, les dames devaient se retirer dans une autre pièce pour ne pas déranger les hommes engagés dans des conversations sérieuses.

Pour des festins, on se ruinait

Au fil des siècles, les somptueuses réceptions pour les familles nobles n’étaient pas seulement des divertissements. C’était un moyen de démontrer leur richesse et leur statut, c’est pourquoi les aristocrates y consacraient d’énormes sommes d’argent, ce qui conduisait par la suite certains à la ruine.

Au XVIIIe siècle, Versailles est devenu le symbole même du faste et du luxe — des sommes astronomiques étaient dépensées pour ses bals somptueux, et l’obligation de s’y montrer en tenues luxueuses a failli ruiner de nombreuses familles nobles.

La vie mondaine était épuisante

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La saison des dîners et des bals dans la haute société européenne s’étirait sur plusieurs mois, avec un calendrier des plus chargés : le gratin aristocratique se devait de participer à deux ou trois réceptions par semaine, sans compter celles qu’il devait organiser lui-même.

Prendre part à ce tourbillon d’événements représentait un défi tant financier que psychologique. Seuls les marchands d’articles de luxe et de robes à la mode voyaient cette période d’un bon œil, tant les tenues achetées chaque saison se comptaient par centaines. L’unique répit survenait en été, lorsque la plupart des familles nobles partaient s’établir dans leurs domaines campagnards.

À la différence des classes inférieures, les nobles se mariaient rarement par amour

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À l’époque de Shakespeare, les membres de la haute aristocratie anglaise disposaient d’une bien moindre liberté dans le choix de leur conjoint que ceux des classes sociales inférieures. Les mariages arrangés constituaient la norme et visaient avant tout à consolider la fortune familiale et les alliances avec les puissants. Les jeunes filles qui s’opposaient à la décision de leur père risquaient d’être reniées par leurs propres parents.

Même pour les rois, il était difficile de s’isoler

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Les monarques européens des XVIe-XVIIe siècles devaient même se réveiller et se coucher en présence d’une foule de personnes. Une invitation spéciale était nécessaire pour assister à la cérémonie d’habillage du roi, et tandis que les serviteurs lui enfilaient des bas et une perruque, il recevait des requêtes et résolvait les différends de la cour. Certains membres de la noblesse suivaient également cette tradition, combinant les procédures matinales avec la réception des proches.

À l’époque de Louis XIV, le repas du monarque était également une affaire publique. Ce repas public était appelé " grand couvert " : les nobles se réunissaient pour observer le roi déguster divers mets. Ce rituel témoignait du pouvoir monarchique et montrait au public que le roi était si absorbé par les affaires d’État qu’il ne pouvait même pas manger seul.

Savais-tu que nos ancêtres étaient prêtes à tout pour être belles ? Elles utilisaient des insectes pour se maquiller et n’hésitaient pas à recourir à la fiente d’oiseaux pour obtenir une peau impeccable. Si les tendances ont évolué, certaines techniques, elles, sont restées les mêmes à travers les âges.

Photo de couverture The Gilded Age / HBO, AI-generated image

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