10 Impressionnantes transformations d’acteurs difficiles à décrire avec des mots

Célébrités
Il y a 6 ans

Jouer dans un film n’est pas seulement épuisant sur le plan émotionnel, mais il oblige parfois les acteurs à incarner des personnages qui ne leur ressemblent pas du tout. Peu importe s’ils doivent subir des heures de maquillage qui les rendent méconnaissables, porter des prothèses inconfortables, ou encore prendre ou perdre beaucoup de poids en peu de temps : ils doivent s’adapter à cela et essayer de paraître naturels malgré toutes ces transformations.

Chez Sympa, nous avons sélectionné des transformations incroyables, et nous espérons qu’elles te feront admirer encore plus les acteurs et actrices concernés.

Robert Englund — Les Griffes de la nuit (1984)

L’apparence de Robert Englund pour son rôle de Freddy Krueger a été si emblématique qu’elle va faire l’objet d’un film : Nightmares in the Makeup Chair. Il montrera le processus de création et d’application des prothèses, ainsi que l’histoire qui les sous-tend. Bien qu’il soit très reconnaissant du succès de cette œuvre, Englund est fatigué de parler de la durée de son maquillage (trois heures), et espère que ce prochain film répondra aux questions que tous les spectateurs se posent.

Stellan Skarsgård — Pirates des Caraïbes 2 : le secret du coffre maudit (2006)

Savais-tu que le personnage joué par Stellan Skarsgård, Bootstrap Bill, était le seul pirate du film à l’allure étrange dont l’apparence n’avait pas été créée par CGI ? Ce n’est que du maquillage ! Les maquilleurs ont mis quatre heures et demi pour l’appliquer et une heure et demi pour l’enlever. L’acteur raconte qu’il devait régulièrement enlever ses prothèses (fabriquées en silicone, un matériau qui suit exactement les mouvements de ses muscles), car elles lui causaient des éruptions cutanées, et il ne pouvait pas tourner pendant plus de trois jours consécutifs. Cela a grandement retardé le tournage de ses scènes.

Bill Nighy — Pirates des Caraïbes 2 : le secret du coffre maudit (2006)

Si l’apparence de Skarsgård est entièrement le fruit du travail des maquilleurs, celle de Bill Nighy a été obtenue grâce à la technologie CGI, et l’acteur ne portait même pas de costume de pirate ! Il devait porter une tenue spéciale semblable à un pyjama, avec une calotte sur la tête. Cela a permis à l’équipe d’en faire le célèbre Davy Jones que nous connaissons tous. Quant à son visage, des points de capture de mouvement ont été utilisés, si bien que sa performance devait être extrêmement précise.

Margot Robbie — Moi, Tonya (2017)

Avec un budget serré et un calendrier de tournage encore plus serré, faire de la belle Margot Robbie le “vilain petit canard” du monde du patinage artistique, Tonya Harding, était un véritable défi. L’équipe de maquilleurs a dû utiliser de la colle à cils pour faire glisser les coins de ses yeux et de sa bouche vers le bas. De plus, elle a dû porter des prothèses sur les joues, le nez, le menton, sous les yeux et autour du cou. De fausses taches de rousseur, des rides et des boucles frisées ont complété la transformation.

Justin Theroux — Maniac (2018)

Bien que cette transformation ne semble pas à première vue aussi impressionnante que les autres, il est impossible de reconnaître la star de la série The Leftovers, Justin Theroux, dans la peau du Dr Mantleray dans le film Maniac. C’est incroyable ce qu’une simple perruque, du maquillage et des lunettes peuvent faire. Selon l’acteur, les cheveux du personnage ne devaient pas avoir l’air d’un postiche bon marché, mais l’acteur a trouvé cela tellement ridicule qu’il a suggéré de jouer avec et d’en faire une partie intentionnelle de son personnage.

Pom Klementieff — Les Gardiens de la Galaxie Volume 2 (2017)

Outre des antennes sur son front et des lentilles de contact noires, Pom Klementieff n’a pas eu à subir d’autres transformations physiques pour interpréter l’extraterrestre Mante. Le reste a été fait en CGI. Toutefois, il a fallu beaucoup de temps à l’équipe de maquillage pour obtenir un bon résultat : ils ont essayé différentes perruques et lentilles, et même dessiné plusieurs veines sur le visage de l’actrice, ce qui l’a fait paraître folle.

Lupita Nyong’o — Star Wars : Épisode VII — Le Réveil de la Force (2015)

J. J. J. Abrams, le réalisateur, a préféré utiliser des effets spéciaux réels dans la mesure du possible. Cependant, il n’y avait aucun moyen d’éviter complètement le CGI pour certains des personnages, dont Maz Kanata, joué par Lupita Nyong’o. Pour lui donner l’aspect escompté, beaucoup de capteurs ont été placés sur son visage afin de capturer ses émotions de la meilleure façon, et l’actrice a dû porter une tenue spéciale pour recréer les mouvements de son corps.

Emma Stone — Battle of the sexes (2017)

Pour son rôle de l’icône du tennis féminin Billy Jean King, Emma Stone a dû prendre plus de six kilos de muscles en seulement trois mois. Pour ce faire, elle s’est entraînée intensivement deux fois par jour et a consommé des boissons protéinées à haute teneur en calories. L’équipe des costumiers a également fait un effort supplémentaire pour trouver les mêmes matériaux que ceux utilisés pour fabriquer les tenues de tennis des années 1970, afin de rendre le personnage encore plus crédible. Un bronzage en aérosol, une coupe de cheveux typique de l’époque et une paire de lunettes sont venues parfaire le tableau.

Idris Elba — Star Trek : sans limites (2016)

C’est difficile à croire, mais la transformation d’Idris Elba pour le rôle de Krall dans Star Trek : sans limites n’a pas été faite avec la technologie CGI. Il a dû porter une prothèse de tête, et subir une séance de maquillage de deux heures. La prothèse était dotée de fibres optiques et de capteurs lumineux qui ont aidé à améliorer la transformation du méchant chaque fois qu’il prenait l’énergie d’un autre personnage.

Josh Brolin — The Avengers : Infinity War (2018)

L’acteur Josh Brolin a beau être grand, il ne l’est pas autant que son personnage Thanos. Le titan fou et violet mesure plus de deux mètres, et si l’on ajoute à cela ses muscles inhumains, on comprend pourquoi le personnage a dû être créé à 100% en CGI. En plus d’une combinaison de capture de mouvement, l’acteur devait porter de grandes épaulettes en polystyrène, et avoir une balle de tennis à 60 centimètres au-dessus de sa tête pour compenser la différence de taille. Au début, Brolin pensait que c’était juste un support pour le maintenir en position, mais après s’être vu à l’écran, il s’est rendu compte que c’était vraiment lui, et ce grâce à une technologie de pointe.

Bonus : la magie de l’animation 3D !

Il est frappant de constater à quel point les transformations en CGI de Bill Nighy, Lupita Nyong’o et Josh Brolin prennent vie. Découvre les photos du tournage des films correspondants :

Ces points sur les visages des acteurs sont appelés des marqueurs de suivi. Ils aident à suivre les mouvements et les expressions du visage, qui servent de base aux artistes numériques pour faire adhérer le design informatique à la figure humaine. Comme on peut le constater, les images générées par ordinateur ont fait beaucoup de chemin depuis 2006, l’année où Bill Nighy est devenu Davy Jones. Pour Lupita Nyong’o et Josh Brolin, beaucoup plus de marqueurs de suivi ont été utilisés, ce qui a rendu leurs performances beaucoup plus crédibles.

Laquelle de ces transformations t’a le plus surpris ? Donne-nous ton avis dans les commentaires !

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