10 Particularités des animaux qui semblent être des erreurs d’évolution, mais qui en réalité sont tout le contraire

Animaux
Il y a 5 ans

Plus d’une fois, on s’interroge sur l’apparence de certaines créatures qui cohabitent avec nous sur Terre. Mais souvent, on oublie de chercher des informations sur Internet à leur sujet, ou l’on est simplement trop paresseux pour le faire. Et c’est bien dommage, car certaines caractéristiques physiques étranges chez les animaux s’avèrent être ses super-pouvoirs géniaux.

Sympa s’est plongé dans la biologie pour découvrir pourquoi l’évolution a pris certaines directions.

1. La couleur du tigre

Tout le monde sait à quoi ressemble un tigre, mais seuls les enfants, en raison de leur désir de comprendre le monde, se posent la question de sa robe si belle et étrange. Elle semble paradoxale puisqu’à première vue elle rend les tigres plus visibles, mais pas pour leurs victimes potentielles. Les cerfs, par exemple, voient le monde dans des tons de bleu et de vert, et à leurs yeux le pelage du tigre est un camouflage parfait.

2. Le bec de l’ornithorynque

En voyant l’ornithorynque, on se pose la question suivante : comment cet animal a-t-il bien pu passer le cap de la sélection naturelle ? En réalité, grâce à son bec étrange, l’ornithorynque est un excellent chasseur et un vrai danger pour les petits animaux marins, bien qu’il ne voie rien sous l’eau. Il possède un sens du toucher et de l’électroperception très développés, et il est capable de détecter les champs électriques faibles. Lorsqu’un crabe se déplace au fond de l’eau, le “radar” de l’ornithorynque l’a déjà détecté et il se prépare pour son déjeuner.

3. La drôle de pose du fourmilier

Ce n’est pas le “syndrome du dos large”, comme chez les culturistes débutants, mais une mesure d’urgence que le tamanoir utilise quand il se sent en danger. Le fait est que les seuls moyens d’autodéfense de cet animal sont ses pattes avant griffées, car il n’a même pas de dents. Cette position lui permet de déplacer ses griffes si efficacement que même les prédateurs les plus redoutables évitent de l’approcher.

4. Les crêtes des dindes et des poules

Bien que tout le monde se soit habitué à l’apparence ridicule de ces oiseaux, peu de gens connaissent le rôle véritable de leur crête. Contrairement à nous, les oiseaux n’ont pas de glandes sudoripares et ne peuvent pas transpirer pour refroidir leur corps, si bien qu’ils ont appris à le faire à leur façon. Quand elle a chaud, le sang de la poule passe à travers sa crête, où il est refroidi. De plus, en raison de la couleur de la crête, les coqs et les dindons savent quand les femelles sont prêtes à s’accoupler.

5. Les rayures du zèbre

Il y a plusieurs théories sur les raisons pour lesquelles ces animaux ont ce pelage. Selon une version, il sert à tromper les prédateurs et à réguler la température du corps. Les dernières recherches suggèrent qu’il s’agit, entre autres, d’un type de protection contre les insectes. Leur intérêt pour les zèbres n’est pas moins grand que pour les autres membres de la famille des équidés, mais à cause des rayures, il est plus difficile pour eux de se poser sur le zèbre : les insectes ont du mal à calculer le lieu d’atterrissage et la vitesse de vol souhaitée.

6. Le nez du saïga

En raison de leur étrange air renfrogné, les saïgas ne ressemblent à aucun autre ongulé, mais c’est grâce à cela qu’il a pu survivre jusqu’à ce jour. Leur nez, en plus de purifier l’air de façon extrêmement efficace, régule la température corporelle. S’il fait froid, son nez réchauffe l’air qui entre dans ses poumons ; s’il fait chaud, il le refroidit. C’est pourquoi le saïga s’adapte facilement aux changements climatiques.

7. Le “visage triste” du blobfish

En réalité, le blobfish ne devient “triste” qu’après avoir été retiré de son habitat naturel, c’est-à-dire les grandes profondeurs. Jusque-là, il a l’air tout à fait normal et ne serait guère devenu un mème. Ses muscles sont sous-développés et son corps est une sorte de gélatine qui permet à ce poisson de nager confortablement sous haute pression.

8. Les fesses rouges de certains primates

Cela peut ressembler à une provocation, et à vrai dire, c’en est une ! Le but de cette particularité anatomique est d’attirer l’attention. Dans la partie ischiale de certains primates du genre babouin, les vaisseaux sanguins sont nombreux. Lorsque la femelle commence à ovuler, les vaisseaux gonflent et deviennent saturés de rouge. Dans la forêt, ce signal est bien visible de loin, et en le voyant, les mâles ne perdent pas de temps : il serait inacceptable de le perdre pour la survie de l’espèce dans les conditions impitoyables de la jungle.

9. La “scie” de certains poissons

Cet organe “scie” permet vraiment de “découper” des choses au fond de la mer, d’en extraire les palourdes et aussi de s’orienter. Comme le nez de l’ornithorynque, il est équipé d’électrorécepteurs et permet à son propriétaire de comprendre ce qui se passe. De plus, lorsqu’ils nagent au mileu d’un banc de petits poissons, ces poissons se mettent à secouer leur énorme scie, étourdissant la proie et l’empalent entre leurs dents.

10. La troisième paupière chez les animaux

La troisième paupière du vanneau soldat

Tu as probablement remarqué comment un chat qui vient de se réveiller te regarde comme à travers un voile blanc, et après quelques clignements, ce voile se rétracte dans les coins de ses yeux. Les humains ont aussi une troisième paupière, mais elle est sous-développée. Lorsque nous avons appris à marcher sur nos “pattes arrières”, le besoin de pourchasser une proie s’est réduit, et nous nous sommes éloignés du sol. La fonction de la paupière est similaire à celle des essuie-glaces : elle nettoie la poussière du globe oculaire. Or la troisième paupière le fait beaucoup plus efficacement que les deux autres.

Parmi ces informations, laquelle t’a le plus supris et lesquelles connaissais-tu déjà ? Réponds-nous dans les commentaires !

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