10 Preuves que nous sommes devenus plus attentifs aux enfants que ne l’étaient nos mères et nos grands-mères

Psychologie
Il y a 2 ans

Ce n’est un secret pour personne que nos parents et nos grands-mères nous ont élevés de manière très différente de celle dont nous élevons nos enfants aujourd’hui. Les temps étaient alors différents, tout comme les principes et les règles. Ils ont essayé de toutes leurs forces de faire de nous des personnes bien et “correctes”, et ils l’ont certainement fait, mais nous nous sommes promis fermement d’avoir des méthodes d’éducation très différentes.

Dans cet article, Sympa a décidé d’examiner si la génération actuelle de parents est très différente de la précédente, et si elle est plus attentive à ses enfants que cela n’était le cas auparavant.

Nous sommes moins affectés par les stéréotypes de genre

Tu te rappelles à quel point la division entre les passe-temps “féminins” et “masculins” était claire dans notre enfance ? Une fille qui grimpe aux arbres ou aux garages serait regardée de haut. Elle portait une robe soignée et sa chambre devait être parfaitement rangée — car c’était une fille. Les garçons, bien sûr, avaient le droit de grimper aux arbres et de mettre le désordre dans la chambre (“C’est un garçon ! Il ne peut rien y faire”). Mais il y avait aussi un inconvénient : un garçon qui voulait soudainement devenir couturier au lieu de sportif serait couvert de honte.

Mais aujourd’hui, nous laissons nos enfants faire ce qu’ils veulent. Si une fille veut porter un pantalon et jouer au football dans la cour, qu’elle le fasse. Si un garçon n’aime pas jouer aux voitures mais adore habiller des poupées, c’est bien, il deviendra peut-être un grand créateur de mode. Et s’il ne le fait pas, ce n’est pas grave non plus. Les enfants, après tout, ne doivent être que des enfants, et une pression persistante sur les rôles de genre peut le faire du mal.

Nous faisons confiance aux enfants pour choisir leurs propres vêtements

Bien sûr, nos mères et nos grands-mères vivaient un peu différemment de nous, et il n’y avait pas une telle variété de vêtements dans les magasins. Mais il n’était pas rare que les parents choisissent des choses pour nous en fonction de leurs propres goûts, qui étaient bien sûr différents des nôtres. Mais aujourd’hui, il existe un grand nombre de vêtements cool pour enfants et nous pouvons offrir à nos enfants une doudoune ou un sweat-shirt dans les couleurs les plus à la mode. De plus, il est bon pour les enfants de choisir leurs propres vêtements — cela leur permet de montrer leur individualité et de développer leurs capacités de décision.

Les problèmes des enfants sont aussi importants et significatifs pour nous que nos propres problèmes

Nous ne pouvons pas tous nous vanter d’avoir eu des parents parfaitement compréhensifs. Parfois, lorsque nous avons rompu avec notre amour du collège, nous avons entendu nos mères dire : “Ce n’est pas aux garçons que tu devrais penser mais aux études”. Bien sûr, dans le contexte des problèmes des adultes, les difficultés des enfants peuvent sembler minimes, mais les enfants les vivent de manière aussi vive et forte que nous.

Nous avons donc appris à écouter nos enfants. Ce qui nous importe, c’est que notre fille aime Basile de la classe d’à côté, et que notre fils rêve de devenir un joueur de e-sport. Le monde des enfants est plein d’événements, et il est important de montrer que nous sommes sincèrement intéressés par tout ce qui se passe dans leur vie.

Nous savons avec certitude que les enfants plus âgés ne sont pas des baby-sitters pour les plus jeunes

Beaucoup de ceux qui n’étaient pas enfant unique dans leur famille se souviennent de leurs parents qui les obligeaient à garder une petite sœur ou un petit frère alors qu’ils voulaient sortir davantage avec leurs amis. Heureusement, après avoir vécu de nombreuses expériences de ce type pendant notre enfance, nous avons grandi et réalisé que chaque enfant doit avoir une enfance et qu’il est injuste de leur transmettre le rôle de parent aussi tôt.

Nous n’inculquons pas la culpabilité à nos enfants

On ne compte plus le nombre d’enfants qui ont grandi en entendant régulièrement des phrases telles que : “Je t’élève avec mon dernier centime, et toi, tu m’apportes de mauvaises notes” ou bien “Je t’ai donné la vie et je t’ai élevé, tu devrais m’en être reconnaissant”. Malheureusement, ce genre de manipulation n’était pas rare chez la génération précédente. Peut-être que les parents ne le disaient pas par dépit, et qu’ils ne savaient tout simplement pas comment faire autrement.

Mais nous le savons. De telles expériences ont aidé notre génération à commencer à traiter ses enfants différemment. Nous avons pris conscience qu’avoir un enfant est notre désir et notre responsabilité, et qu’il existe d’autres moyens de communiquer les règles de comportement à un jeune. Si nous avons mis un enfant au monde, notre travail ne consiste pas à lui reprocher d’être difficile, mais à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu’il grandisse heureux.

Nous expliquons aux enfants qu’il est bien d’écouter leurs aînés, mais pas tous

Pour information, de sorte à ce que ça ne donne pas de mauvaises idées à certains, les troubles anormaux du voisinage, du fait de leur intensité et de leur répétition, sont prohibés quelle que soit l'heure. Et quelle que soit l'heure, il revient au parent d'encadrer son enfant car respecter son espace ne légitime pas le fait de l'étendre à l'infini au détriment de l'espace des autres : l'enfant roi ne donne pas l'adulte stable. Deux poids, deux mesures.

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Nous avons été élevés dans l’idée qu’il faut respecter ses aînés. Peu importe que ce soit une mère, une maîtresse d’école ou une femme totalement inconnue qui a jugé bon de faire une remarque — il fallait rester silencieux si elle faisait une remarque, parce qu’elle était plus âgée et donc plus intelligente.

Notre génération élève ses enfants différemment. Nous n’utilisons plus l’âge comme un argument indiscutable, mais nous faisons comprendre à l’enfant que ce ne sont pas tous les adultes qu’il faut écouter. La chose la plus importante est d’écouter sa mère, mais même elle a parfois tort et pas toujours raison.

Nous sommes à l’écoute des préférences alimentaires des enfants

Nous nous souvenons tous de la façon dont nous étions nourris lorsque nous étions enfants. La purée d’épinards non désirée à la maternelle, “tu ne peux pas quitter la table avant de l’avoir terminée”. L’enfant n’aime pas le foie ou les oignons — il le manifeste, alors nous devons faire pression sur lui, le gronder et lui faire manger davantage du plat qu’il déteste. De nombreux parents décident pour leur enfant ce qu’il doit manger, quand et en quelle quantité.

Nous sommes peut-être les “mauvais” papas et mamans, car nous ne faisons pas de scandale lorsque l’enfant ne veut pas finir sa soupe ou n’accepte pas le porridge le matin. Et nous ne mettons pas d’oignons dans les plats si les enfants ne les aiment pas. Et, il faut bien l’admettre, parfois, au lieu d’un dîner sain composé d’entrée, plat et dessert, nous commandons simplement une pizza pour toute la famille.

Nous disons la vérité aux enfants

Quand nous étions petits, nous entendions souvent : “Ça ne fait pas mal, c’est comme une piqûre de moustique”. Les parents ont parfois trompé nos attentes à des fins éducatives dans l’espoir que nous nous calmions immédiatement.

Et adultes, nous agissons différemment : nous savons combien il est important de dire la vérité à un enfant, pour qu’il cesse d’avoir peur. Nous expliquons que la piqûre peut faire mal, mais qu’elle va aider, et que les dentistes ne sont pas du tout effrayants de nos jours. Cela montre à l’enfant qu’il peut nous faire confiance et nous lui faisons comprendre à travers notre exemple qu’il est préférable de dire la vérité.

Nous n’interdisons pas aux enfants de s’exprimer

Qu’entendions-nous, enfants, lorsque nous voulions nous teindre les cheveux ou acheter des jeans à la mode au lieu d’une jupe et d’un chemisier pratiques ? “Quand tu auras 18 ans, tu pourras faire ce que tu veux”. Bien sûr, nos parents voulaient nous élever correctement, et ils le faisaient à leur manière, croyant que les interdictions aideraient.

Nous avons vérifié : ce ne sont pas les interdictions qui nous aident à grandir pour devenir de bonnes personnes intelligentes. L’expression de soi est très importante pour un enfant, et supprimer ces tentatives ne mène à rien de bon. Nos enfants sont aussi intelligents et merveilleux, même si nous leur permettons de se teindre les cheveux en couleurs vives. Et cela s’applique aux garçons aussi.

Pour nous, les plaisirs éphémères d’un enfant sont bien plus importants que les objets

Les enfants salissent les vêtements à une vitesse cosmique. Tout simplement parce que ce sont des enfants et qu’ils ne savent pas combien leur veste coûte et combien il serait difficile pour leur mère de tout laver. Malheureusement, nos parents étaient souvent en colère contre nous parce que nos vêtements étaient abîmés, et nous avions même peur de rentrer chez nous après avoir déchiré une robe ou un pantalon dans la rue.

En tant qu’adultes, nous avons réalisé que le sourire heureux d’un enfant vaut plus que toutes les vestes et robes du monde. On habille le petit amoureux des flaques d’eau avec des vêtements imperméables et on le laisse être un vrai petit coquin.

As-tu des enfants ? Combien de fois t’es-tu dit : “Je vais les élever différemment, c’est sûr” ?

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Combien d'aberrations éducatives... Si il faut vraiment éduquer les enfants suivants ces principes, quand ils seront adultes, l'Europe tombera définitivement et totalement sous la coupe de puissances moins décadentes mais aussi beaucoup moins démocratiques. Et ce laxisme libertaire signera un recul sociologique d'un bon siècle.

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