À quoi ressemblent maintenant 15+ stars qui rendaient fous des millions de fans à travers le monde dans les années zéro

Quand on évoque l’époque victorienne, l’imagination convoque la rigueur, les thés et les corsets serrés à l’extrême. Mais la véritable histoire est bien plus éclatante — et bien plus étrange. Cette ère a offert au monde non seulement des codes moralisateurs et des danses de salon, mais aussi des piercings aux tétons, des protège-moustaches, des masques faciaux en viande crue et même des soirées avec de véritables momies.
À la fin de l’ère victorienne, contrairement à la perception commune de la retenue et de la chasteté de l’époque, le piercing des tétons est devenu une tendance à la mode parmi les femmes de la haute société.
Les sources de ces années-là indiquent qu’à Londres, les bijoutiers pratiquaient de telles interventions à la demande des femmes de l’aristocratie. L’un d’eux s’est même vanté d’avoir percé les tétons de plus de 40 femmes, dont des actrices et des chanteuses célèbres.
À l’époque, les messieurs portaient la moustache, qu’ils traitaient avec le plus grand soin. Et chaque repas pouvait se terminer dans l’embarras parce que la moustache était mouillée par le thé et la soupe, ou que des morceaux de nourriture y restaient coincés. C’est alors que l’astucieux barbier de l’empereur lui-même inventa les cache-moustaches. Ils protégeaient la pilosité faciale, tout en frisant les extrémités, ce qui était très à la mode.
L’époque victorienne n’offrait que peu de divertissements. L’invention du téléphone électrique a donc fait sensation. Le système fonctionnait par l’intermédiaire des lignes téléphoniques et les gens pouvaient appeler l’opérateur et écouter les nouvelles, la musique et les services religieux. C’était incroyablement à la mode, plus cool que l’iPhone de nos jours. Les gens se rendaient dans des salons d’écoute spéciaux et organisaient même des fêtes avec des écouteurs sur les oreilles.
À l’époque victorienne, les aliments pouvaient contenir des ingrédients tout à fait inattendus. Par exemple, on ajoutait souvent de la craie ou du gypse au pain. Cela permettait de réduire les coûts du boulanger et de rendre la miche plus blanche et plus attrayante pour les clients. Si tu veux retrouver le goût de cette époque, nous te proposons de faire du pain selon la recette du XIXe siècle. Bien sûr, sans craie ni gypse.
À l’époque victorienne, l’écriture a cessé d’être l’apanage des classes supérieures. Tout le monde pouvait échanger des messages et l’écriture est devenue un art. Et pour les esthètes les plus sophistiqués, Herbin se lance dans la production d’encres aromatisées. Elles étaient préparées à partir d’eau de fleurs de roses, de violettes, de lavande. D’ailleurs, l’entreprise existe toujours. Et si tu veux te sentir comme un aristocrate de l’époque victorienne, achète-toi un stylo et de l’encre aromatisée.
Au XIXe siècle, les femmes étaient prêtes à faire beaucoup pour retrouver la jeunesse et la beauté, tout comme elles le font aujourd’hui, allant même jusqu’à dormir toute la nuit dans un masque en caoutchouc. Son inventeur, Helen Rowley, prétendait que ce masque nettoyait, blanchissait et rajeunissait la peau. En réalité, le caoutchouc ne faisait que stimuler la transpiration, et nous ne pouvons que deviner l’effet produit.
Autrefois, cet objet était indispensable dans tous les lits, y compris le lit conjugal : les gens les plaçaient dans le lit pour le réchauffer et se coucher dans un lit chaud. La chaufferette était en métal ou en céramique et remplie de charbon ou d’eau.
Au XIXe siècle, une véritable égyptomanie s’est emparée de la Grande-Bretagne. Les riches touristes britanniques qui se rendaient en masse en Égypte essayaient de ramener une vraie momie en souvenir. À leur retour de vacances, ils organisaient des fêtes au cours desquelles ils déballaient leur trophée. Il existe même une photo d’une invitation à un tel événement, où il est prévu de déballer la momie à 2h30 du matin.
Même il y a 150 ans, les femmes étaient préoccupées par leurs formes et s’efforçaient d’adapter leur silhouette aux standards de beauté de l’époque, en créant artificiellement du volume. C’est alors qu’a été inventé le corset à buste gonflable, l’arrière-grand-père du soutien-gorge push-up moderne.
Du corset étrangleur aux robes saturées d’arsenic, l’ère victorienne cultiva d’étranges excès. Guerres, épidémies et codes sociaux strictes ont peut-être aiguisé ces goûts extravagants. Pourtant, cette époque influença durablement la mode, et ses curiosités continuent de nous surprendre aujourd’hui.