10 Secrets bien gardés des patineuses artistiques
Le mot " patin " vient du grec πᾰτεῖν [patein] qui signifie " marcher “. Le mot anglais skate vient du néerlandais médiéval schaats, qui veut dire ” échasse ". Les premiers patins à glace, constitués d’os de bœuf ou d’autre animal, étaient utilisés comme moyen de locomotion. Les premières lames en acier sont apparus dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Depuis cette époque, le patinage artistique a beaucoup évolué pour devenir aujourd’hui l’un des sports les plus spectaculaires, acclamé du grand public.
Sympa est bien conscient que le sport de haut niveau est exigeant et même dangereux. Mais ces 10 faits insolites sur le patinage artistique nous ont laissés pantois.
1. Les patineuses “achètent” leur partenaire
pour les danses en couple
On compte seulement un patineur artistique homme pour 100 patineuses femmes. De ce fait, la recherche d’un partenaire se transforme en une véritable chasse. Les jeunes filles sont prêtes à tout pour “se mettre en couple”. Ainsi, certaines d’entre elles proposent aux patineurs de prendre en charge leurs frais d’entraînement et d’équipement qui peuvent atteindre des sommes impressionnantes.
2. Les patineurs savent contrôler les vertiges
Les patineurs exécutent des figures complexes en se cambrant et en renversant la tête en arrière. Les réflexes de l’être humain font que le corps d’une personne non entraînée adoptant une position similaire, commence à basculer en avant. Chez les patineurs, selon l’avis des chercheurs, la formation de nouveaux neurones dans le cervelet entrave une telle réaction de l’organisme.
Les pirouettes prolongées ne semblent provoquer aucun malaise chez les sportifs. En réalité, les patineurs ne sont pas non plus à l’abri de vertiges, mais chez eux, ils sont moins prononcés. Lorsqu’un non-sportif arrête de tourner autour de son axe, son cerveau croit que le mouvement de rotation continue. Cela s’explique par le fait qu’une partie du système vestibulaire est situé dans l’oreille interne et contient un liquide, l’endolymphe. Quand nous nous arrêtons de tourner, ce liquide continue le mouvement de rotation par inertie en induisant le cerveau en erreur et provoquant un vertige. Des années d’entraînement permettent aux patineurs de développer la capacité de contrôler ce reflexe. Beaucoup de choses dépendent également de la direction du regard. En achevant la rotation, les sportifs fixent leur regard sur un point précis. Pour apprendre à contrôler leur regard, les patineurs suivent un entraînement spécifique.
3. Une tenue trop extravagante entraîne une pénalité
Lors des compétitions de haut niveau, tu ne verras jamais une tenue deux pièces dissociée chez les femmes. Elles doivent porter une robe ou une combinaison, le ventre dénudé étant proscrit par le règlement. En cas de non-respect des règles, la patineuse peut perdre quelques points. Qui plus est, la tenue de la patineuse ne doit pas être trop extravagante ni trop osée. Cela concerne le décolleté (les hommes non plus n’ont pas droit à une encolure trop échancrée), la longueur et la forme de la jupe. En 1988, Katarina Witt a choqué les juges par sa tenue trop théâtrale et trop dénudée. Suite à cet événement, une nouvelle règle, appelée “règle Katarina”, a été adoptée : la jupe de la patineuse doit cacher les hanches et l’aine.
4. Un détail du costume qui se détache
peut avoir des conséquences fatales
En même temps, le costume doit être joli et haut en couleurs. D’habitude, les tenues des femmes et des hommes sont brodées de perles, de strass et de paillettes. Mais même ces subtilités sont strictement réglementées : tous les détails d’apparat doivent être bien fixés à l’ensemble. Un bouton ou une paillette qui tombe pendant la compétition peut entraîner une déduction de plusieurs points car la moindre gêne provoquée par la perte d’un minuscule élément du costume tombé sur la glace risque de compliquer la performance des participants. C’est pour cela que les patineurs choisissent rarement des tenues à plumes ou à franges et préfèrent renoncer aux accessoires et aux pinces à cheveux.
5. Les cours de danse classique et de gymnastique
sont obligatoires
Les patineurs ne s’entraînent pas seulement sur la glace ; ils consacrent beaucoup d’heures à la danse classique et à la gymnastique, car le patinage artistique est étroitement lié à ces disciplines parallèles. Certains entraîneurs exigent que leurs protégés fassent aussi du yoga et du Pilates.
6. Le nombre de sauts en compétition
est strictement réglementé
On a l’impression que plus le patineur exécute de sauts, plus il gagne de points. Erreur ! Selon la réglementation, le nombre de sauts est limité à sept. Les culbutes sont également strictement réglementées, certaines sont autorisées, d’autres interdites.
7. Les gants ne sont pas un simple accessoire esthétique
Cet accessoire traditionnel aide à incarner le personnage et complète le costume. Mais les gants ont aussi une fonction pratique : ils protègent les mains des sportifs des coupures et des blessures lors d’un contact direct avec la glace.
8. Les éléments en position couchée sont interdits
Les patineurs ne peuvent pas s’appuyer sur un bras après un saut, tout comme finir ue figure sur deux genoux. En outre, il est interdit de ramper ou de se coucher sur la glace lors des compétitions officielles. Autrefois, ces règles n’existaient pas et les sportifs pouvaient se permettre toutes sortes de fantaisies.
9. Il n’y a pas que des peluches qui sont jetées sur la glace
Auparavant, les supporters couvraient de fleurs leurs sportifs préférés. Cependant, les pétales parsemés sur la glace sont devenus un vrai fléau : couvrant la grande partie de la patinoire, il fallait beaucoup de temps pour les ramasser. Alors, les fans ont fait preuve d’ingéniosité en passant aux peluches. Néanmoins, même de nos jours on peut voir atterrir sur la glace des bouquets de fleurs sous cellophane ainsi que d’autres cadeaux. En 2015, la patineuse Gracie Gold a par exemple reçu un énorme nounours en peluche avec un sac à dos contenant du beurre de cacahuètes.
10. Les patineuses doivent choisir soigneusement
leurs sous-vêtements
En exécutant des figures comme sur la photo ci-dessus, la patineuse doit être sûre que son costume ne bougera pas. Pour ce faire, le choix de la partie inférieure d’une tenue est un sujet très délicat qui demande beaucoup d’attention. Les sportives choisissent soigneusement leurs sous-vêtements qui doivent rester invisibles quelles que soient les circonstances. En règle générale, le body est cousu au collant. Certaines patineuses utilisent même de la laque pour cheveux pour fixer leur collant de manière plus fiable.
Et toi, aimes-tu le patinage artistique ?
Connais-tu d’autres faits insolites sur ce sport ?
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