10 Tendances beauté du passé qui semblent bizarres aujourd’hui

C’est curieux
Il y a 5 heures

“C’était mieux avant”, dit-on parfois en observant l’évolution des tendances de la mode. Il suffit pourtant d’étudier en détail les tendances des siècles passés pour ne pas vouloir revenir en arrière. Les sourcils colorés, les dessins bleus dans le décolleté et les corsets qui rétrécissent la taille à 33 cm n’en sont que quelques-unes.

L’hydratation de la peau est primordiale

Les femmes nobles de la Rome antique pouvaient se permettre d’acheter le produit pour le visage le plus cool, selon les critères de l’époque. Il s’agit de la sueur des gladiateurs. Elle était recueillie dans des bouteilles, mélangée à de l’huile d’olive et présentée aux dames comme un élixir miracle améliorant la couleur de la peau.

Deux sourcils, c’est bien, mais un seul, c’est mieux

Les sourcils sont probablement la partie du visage humain qui a le plus souffert, si l’on se réfère aux normes de beauté des différentes époques. Par exemple, la Grèce antique a introduit le monosourcil dans les “tendances”, et si une femme ne pouvait pas s’en vanter, elle utilisait un “implant” spécial en poils de chèvre.

Les sourcils colorés, c’est bien aussi

En Chine, vers les IIe et IIIe siècles, les sourcils colorés étaient à la mode. Du moins à la cour d’un des souverains de l’époque : l’empereur ordonnait à ses épouses de “porter” des sourcils de couleur bleu-vert. Pour se conformer aux souhaits de leur précieux époux, les femmes rasaient leurs sourcils existants et les dessinaient à nouveau, en utilisant de l’encre colorée coûteuse importée d’autres pays. L’empereur en tirait non seulement un plaisir esthétique, mais aussi une preuve de sa richesse, car seuls les très riches pouvaient s’offrir des peintures étrangères.

Les bébés créent des tendances

À la fin du XIVe siècle, sous le règne de la reine Élisabeth de Bavière, la mode des fronts hauts et des cous de cygne, étranges selon les normes actuelles, est apparue. Pour répondre aux critères de beauté, les femmes se rasaient les cheveux du front et de la nuque et s’épilaient les sourcils. L’idée était que la tête d’une femme devait ressembler à celle d’un enfant, ce qui indiquait aux autres qu’elle était pure et sans péché.

Les hommes préfèrent les blondes. Même ceux de la Proto-Renaissance.

Grâce à Pétrarque et à sa muse Laura, qu’il loue dans ses poèmes comme un modèle non seulement de beauté mais aussi de vertu, la mode des cheveux blonds s’est répandue au XVe siècle. Pour obtenir une teinte dorée, les femmes teignaient leurs mèches. Mais cette opération prenait plusieurs jours. Ainsi, l’un des traités du XIIe siècle décrit le processus de coloration des cheveux, qui se déroulait en deux étapes : après avoir appliqué un premier mélange de plusieurs composants, la tête était recouverte de feuilles et laissée pendant deux jours, puis on lavait le premier mélange et on appliquait le second, dont on ne se débarrassait qu’au quatrième jour.

60 cm de tour de taille ? C’est un peu trop.

Les ancêtres des corsets, qui resserrent la silhouette des femmes depuis plusieurs siècles, sont connus depuis l’âge du bronze. Mais dans le costume européen, ils sont apparus, selon les différentes versions, au XVe ou au XVIe siècle. L’apogée de la mode du corset se situe sous le règne de Catherine de Médicis : à cette époque, cet élément de la garde-robe pouvait réduire la taille jusqu’à 33 cm (bien que sa tâche principale consistait à créer une silhouette la plus plate possible, sans aucune rondeur), ce qui avait un effet néfaste sur les organes internes.

“Tatouages” dans la zone du décolleté

Au XVIIe siècle, les robes au décolleté audacieux, que toutes les femmes modernes ne trouveraient pas acceptables pour sortir en public, sont devenues à la mode. Cependant, les habitantes de l’époque n’hésitaient pas à porter des décolletés profonds, mais elles soulignaient également les veines du décolleté et du cou avec de la peinture bleue pour créer l’illusion d’une peau fine et délicate.

Une peau blanche comme la neige

La mode de la peau très blanche a atteint son apogée en Angleterre au XVIIIe siècle. Pour rendre la peau aussi blanche que possible, les femmes utilisaient parfois des remèdes exotiques, comme le crottin de cheval séché. Mais le plus dangereux de tous était le plomb, utilisé pour fabriquer le lait de chaux pour le visage. Cependant, les concentrations les plus élevées de ce métal se trouvaient dans la peinture rouge appliquée sur les lèvres et les joues pour créer un contraste.

La clé d’un beau sourire réside dans les dents d’une autre personne

Les habitants de l’époque géorgienne torturaient leurs dents. Pour leur donner une teinte de porcelaine noble, ils utilisaient une poudre dont le principal composant pouvait être de l’acide sulfurique. Bien entendu, avec ces “soins”, les habitants de l’époque abîmaient leurs dents. Les riches clients des dentistes de l’époque pouvaient s’offrir des implants : il s’agissait de dents transplantées par des donneurs généreusement récompensés. Les dents étaient insérées dans des cavités vides et fixées à l’aide d’un fil de fer.

Plus les ongles sont longs, mieux c’est

En Chine, les ongles longs ont été à la mode pendant plusieurs siècles, et la raison en était assez inhabituelle : cet “accessoire” indiquait que son propriétaire n’avait rien à faire de ses mains, puisqu’il pouvait s’offrir des serviteurs.

Sous la dynastie des Qing, qui a régné sur le pays pendant près de 300 ans (jusqu’au début du XXe siècle), la mode a atteint son apogée et les ongles de certains représentants des classes supérieures pouvaient atteindre 25 cm de long. Cependant, il n’était pas très pratique de les porter, de sorte que de nombreuses personnes se limitaient aux ongles de l’auriculaire et de l’annulaire. De plus, pour ne pas se casser les ongles, on commençait à porter des “housses” particulières, faites de métaux précieux et ornées de pierres.

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