11 Races de chiens populaires que les gens adoptent de manière irresponsable, puis abandonnent pour la gêne qu’ils causent

Animaux
Il y a 3 ans

Généralement, la raison pour laquelle la plupart des personnes adoptent un chien est la même : “J’en veux un !” Par contre, il existe une multitude d’autres raisons pour lesquelles ils l’abandonnent par la suite : l’apparition soudaine d’une allergie, la naissance d’un enfant, des problèmes d’argent, le manque de temps libre pour en prendre soin comme il se doit. Mais il arrive aussi que le propriétaire ne soit tout simplement pas prêt à faire face aux particularités de telle ou telle race. Après tout, certains chiens sont bien plus faciles à approcher et à élever que d’autres, qui ont plus tendance à désobéir, mordre, gâcher les meubles, et même à complètement détruire la maison.

Chez Sympa, nous comprenons que l’adoption de n’importe quel chien est une énorme responsabilité qui mène parfois à l’apparition de gros soucis, mais avons quand même décidé de découvrir quelles races sont les plus difficiles à élever et tombent le plus souvent dans la triste catégorie des “abandonnés”.

1. Le husky

Les chiots husky ressemblent à d’adorables petits louveteaux aux yeux bleus et à la fourrure douce et duveteuse, qui ne peuvent laisser personne indifférent. Cependant, lorsqu’ils grandissent, ils deviennent incroyablement actifs et enjoués, et commencent donc à démolir la maison dès qu’il leur manque ne serait-ce qu’un peu d’exercice. De nombreux propriétaires de husky se plaignent de l’appétit insatiable et de la mue constante de ces chiens, ce qui entraîne l’apparition d’une énorme quantité de poils éparpillés dans toute la maison. Bien évidemment, cela arrive uniquement si la fourrure n’est pas entretenue dûment et à temps. Tu peux passer tes journées entières à nettoyer ta maison, mais en vain : tant qu’un husky s’y trouvera, tu verras toujours d’autres poils apparaître.

La propriétaire d’un husky a partagé son expérience : “Ne te laisse pas charmer par ses grands yeux bleus. La place d’un husky se trouve dans un traîneau aux côtés de ses congénères. Lorsque Ruby est apparue chez nous, j’ai dû quitter mon travail pour quelque temps parce que dès qu’elle se retrouvait toute seule, elle pouvait détruire tout l’appartement. Les membres de notre famille ont cessé de porter leurs pantoufles à la maison, car Ruby les a toutes rongées. Lorsque nous allons la promener, nous devons toujours la tenir en laisse, car elle n’arrête pas d’intimider ses confrères, de se jeter sur les chats, de se vautrer dans les poubelles ou d’essayer de s’échapper quelque part. De plus, la nuit, elle hurle constamment. Elle adore aussi créer des ‘planques’ dans notre maison : nous pouvons facilement tomber sur des os cachés au fin fond des placards ou sous un de nos coussins”.

La journée typique d'un husky

Ce chien rénovera volontiers la déco intérieure de ta maison : “Les huskys ont de merveilleuses compétences en matière de design. Le mien a commencé ses ‘rénovations’ dans le couloir et la cuisine en déchirant le papier peint partout où il pouvait l’atteindre. Et, bien évidemment, c’est moi qui a dû terminer son travail et entamer de véritables rénovations cette fois. Mon husky adore aussi déplacer tous les meubles qu’il est capable de bouger (notre table de cuisine, nos chaises, les petites tables de nuit). En outre, il mâche non pas seulement les chaussures, mais aussi tout ce qui lui tombe sous la patte. Il adore défaire les boules de laine, s’enfuir avec mes nouveaux jeans, et déchirer les collants de mes amies. Essayant ainsi de régler ce problème, je lui ai ramené divers jouets : en fin de compte, les balles en caoutchouc n’ont tenu que deux ou trois jours, et les balles de tennis ont été détruites en moins d’une seule journée”.

Les avis des propriétaires concordent : “Si tu souhaites rénover ton appartement, mais que tu n’arrives pas à t’y décider, tu dois alors adopter un chien. De préférence, un husky”.

2. Le rottweiler

Il s’agit d’un puissant chien de garde qui peut aussi être un membre de famille très affectueux. Cependant, il a besoin d’avoir un propriétaire très fort à ses côtés : parfois, les femmes et les enfants n’arrivent pas à s’en sortir avec lui. Certains se plaignent également de l’agressivité et du caractère incontrôlable de ces animaux. Le plus souvent, cela est dû à l’absence d’une éducation appropriée. Par conséquent, lorsque le rottweiler commence à sembler trop dangereux, de nombreux propriétaires n’arrivent pas à gérer leurs émotions et se mettent aussitôt à chercher un autre foyer pour leur animal de compagnie.

Voici l’histoire qu’a partagée une internaute : “Lorsque j’ai commencé à vivre avec mon petit-ami, il a immédiatement voulu ‘sceller’ notre relation en créant une grande famille. Et comme nous n’étions pas encore prêts à avoir des enfants, il a proposé d’adopter un chiot rottweiler. Il n’y a aucun problème à acheter et adopter un chien : le plus difficile est de l’élever, d’en prendre soin et de s’en occuper, ce qui demande beaucoup de temps, de forces, et d’argent. Nous avons sincèrement essayé de tout gérer ensemble et d’éviter tout problème, mais nous avons quand même dû faire face aux crottes laissées sur notre parquet et aux affaires mâchées. Toute cette frustration s’accumulait de jour en jour. Les promenades, l’éducation, l’alimentation : je devais dorénavant m’occuper de tout moi-même. Ensuite, mon copain a commencé à me dire qu’il détestait notre chien. La dernière goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été notre chien qui a fui sa cage et détruit des pantoufles de mon copain qui coûtaient à peine quelques euros. J’ai enfermé le malheureux coupable dans une pièce, et je me suis mise devant la porte en regardant comment cette personne qui voulait tant adopter un chien se déchaînait maintenant de rage. Félicitez-moi ! Maintenant, j’ai un rottweiler et un ex-mec qui n’arrête pas de m’accuser de l’avoir remplacé par un chien”.

Une femme dirige un refuge pour rottweilers et trouve de nouvelles familles aux chiens abandonnés : “Je n’ai aucun préjugé concernant les jeunes gens. À mon avis, si une personne est responsable, elle l’est depuis son plus jeune âge. Je trouve beaucoup de jeunes filles de 22-23 ans qui deviennent de merveilleuses propriétaires de rottweilers. Si un chien est bien élevé, sa taille n’a aucune importance : il se tient tranquillement en laisse, écoute son propriétaire et n’essaie jamais de s’enfuir. De plus, quand ils ne savent pas comment s’y prendre, les jeunes gens sont plus enclins à demander de l’aide : contrairement aux personnes plus âgées, ils ne se sentent pas gênés d’écrire, d’appeler, et de poser des questions concernant l’éducation des chiens. Il arrive aussi que des personnes d’environ 50 ans viennent au refuge pour trouver un chien, et quand je leur demande : ‘Lorsque vous irez en vacances, où emmènerez-vous l’animal ?’ Ils me répondent : ‘Bah, on ne sait pas’. Je leur explique alors qu’il faudra le promener deux fois par jour, quel que soit le temps qu’il fasse. Ils disent : ‘Oh, ça veut dire qu’il faudra se lever chaque jour à 6 heures du matin ? D’accord, nous allons y réfléchir’. Puis, ils s’en vont et ne reviennent plus jamais”.

3. Le chien de berger d’Asie centrale

Ces géants, qui semblent impassibles d’apparence, sont souvent adoptés en guise de chiens de garde à la campagne ou dans les maisons. Mais si les familles déménagent en ville, elles ne prennent presque jamais un aussi gros animal avec elles dans leur appartement. De plus, les chiens de berger d’Asie centrale qui ont vécu toute leur vie dans un enclos, ne savent généralement pas comment se comporter dans un espace aussi limité. Par conséquent, s’ils sont adoptés à l’âge adulte, il n’est pas facile du tout de les adapter à leur nouvelle vie en appartement. Cette race de chien est assez difficile à élever : il faut l’aimer, discuter avec elle et, ce qui est plus important encore, il faut lui faire comprendre qui est le boss dans la famille.

Cette histoire prouve à quel point il est important de bien élever son chien de berger : “Une fois, une femme est arrivée au club d’éleveurs canins et nous suppliait d’adopter son chien mâle d’un an et demi. Il avait tous les documents, un merveilleux pedigree et il était très beau en plus. En fait, le problème était que cette femme ne pouvait lui consacrer que très peu de temps, durant lequel elle ne s’occupait pas de son éducation et ne faisait que le câliner, lui pardonner toutes ses bêtises et autres minouchages du genre. L’animal n’a jamais été puni, et il a finalement décidé qu’il serait le chef de leur petite ‘meute’. Et en raison de son caractère doux, la propriétaire n’a pas pu régler ce problème à temps. Et maintenant une question se pose : qui accepterait d’adopter un chien de berger d’Asie centrale gâté et arrogant d’un an et demi ? Exactement, personne”.

“Certaines personnes ont peur de Zeus à cause de sa grande taille, mais il est en fait très mignon”

Une jeune femme a partagé son histoire : “Mon mari est cynologiste. Un jour, un client l’a appelé et, après quelques négociations, il lui a ramené un chiot berger d’Asie centrale de 5 mois pour que mon mari le dresse et s’en occupe jusqu’à ce que le client finisse de construire sa maison, d’embellir son jardin, et de fabriquer une volière. Ils se sont mis d’accord sur une période maximale de trois mois. Le premier mois s’est déroulé conformément à leur accord : nous dressions le chien, le client venait lui rendre visite et payait la somme convenue. Le deuxième mois, il a commencé à prendre du retard avec ses visites et les transferts d’argent. Lorsqu’il est arrivé le troisième mois, il a été choqué par la taille du chien et, à la place de l’argent, il a ramené un sac d’os et... a disparu. Il ne répondait pas aux appels et nous avons attendu un mois entier qu’il vienne récupérer son chien. Mais non. Durant les nombreux mois qui ont suivi, toutes nos connaissances nous conseillaient de vendre le chien, mais mon mari l’a tant aimé et s’y est tellement habitué, qu’il a décidé de le garder. Le chiot a grandi et est devenu un merveilleux chien très intelligent et beau. Athène a maintenant 9 ans, et nous n’arrivons toujours pas à comprendre comment il est possible d’abandonner son animal”.

4. Le bulldog anglais

Un bulldog anglais essaie de passer par une chatière.

L’apparence des bulldogs peut effrayer tout cambrioleur potentiel, mais c’est tout ce dont ils sont capables. Après des décennies d’élevage, une grande partie de l’agressivité qu’avait initialement cette race a disparu. Ce chien dépend beaucoup des humains et son apparition à la maison est comparable à celle d’un bébé. À cause de leur particularité physiologique, les bulldogs ont besoin de beaucoup de soins, commençant par des massages banales (puisqu’ils ne peuvent même pas se gratter ou, moins encore, se lécher) et terminant par le nettoyage des plis sur leur museau et leur queue.

L’entretien d’un bulldog est assez coûteux. Beaucoup d’entre eux ont des problèmes de santé et ne tolèrent pas les exercices physiques intenses. Souvent, ils ont besoin d’une alimentation spéciale et de contrôles de santé fréquents. “Si j’avais su combien d’argent il fallait dépenser en vétérinaires, j’y aurais sûrement pensé à deux fois avant d’adopter un bulldog anglais. En trois ans seulement, nous avons vécu une résection de l’adénome de la paupière supérieure, quelques aggravations de la cystite chronique, un coup de chaleur, et une césarienne : si les chiots ont une grosse tête, les femelles ne peuvent pas leur donner naissance par elles-mêmes. De plus, Samantha souffre d’une dysplasie des membres”, a raconté le propriétaire du bulldog.

5. Le teckel

Cette race, qui est probablement la plus reconnaissable au monde, est si populaire en raison de sa taille compacte. Mais peu de gens s’attendent à ce que ce petit chien soit en fait un véritable chasseur domestique. Le mauvais caractère des teckels est le résultat d’un niveau d’activité trop bas, sans laquelle ce petit prédateur commence même à creuser le sol. C’est à ce moment-là que les propriétaires, qui adoptaient initialement un petit chien “de salon”, deviennent déçus de leur choix.

La plupart des commentaires sur les teckels sont semblables, et voici l’un d’eux : “Au printemps, nous avons décidé d’adopter un chiot. Nous avons finalement opté pour un beau teckel. Au début, tout allait plus ou moins bien : nous pensions que ses tentatives de mâcher les câbles, de faire caca et de hurler pendant la nuit étaient dues à son jeune âge. Bien que nous lui ayons appris à faire ses besoins sur un chiffon spécialement prévu à cet effet, il suffisait que nous soyions distraits pour qu’il les fasse immédiatement dans un autre endroit. Avec l’âge, son amour pour les câbles est devenu extrême : nous lui achetions des tonnes de jouets et d’os qu’il mâchait volontiers, mais cela ne l’empêchait tout de même pas de s’en prendre à ses fils tant aimés. Le câble internet, deux chargeurs pour mon portable, les écouteurs de mon mari... En outre, le chien est en lui-même très actif. Disons que nous n’étions pas faits les uns pour les autres. Il nous a complètement épuisés, et la seule solution que nous avons trouvé était de le donner à une autre famille aimante”.

Mais malgré toutes ces difficultés, les teckels ont tout autant de fans : “C’est une race de petites boules de poils futées, effrontées, et très prétentieuses qui sont aussi très émotionnelles. Nous vivions dans un petit chalet en bois avec une poêle de chauffage. En hiver, bien que les sols étaient froids, il faisait tout de même très chaud près de la poêle. Notre chienne s’allongeait à côté, je l’enveloppais dans une couverture cousue spécialement pour elle, et elle me souriait en retour. Et en voyant ce sourire, j’oubliais toutes les mauvaises choses qui me sont arrivées durant la journée”.

Il est tout bonnement impossible de résister aux teckels : “Enfants, nous nous sommes une fois rendus dans la forêt en famille pour un pique-nique. Nous étions assis près d’un feu de camp en train de déjeuner, lorsque soudain, un teckel est sorti des bois, tout maigre et lépreux. Nous l’avons nourri et avons commencé à ranger nos affaires pour rentrer chez nous. Nous (les enfants), nous sommes lancé vers nos parents en les suppliant de prendre le chien avec nous, mais papa a fermement refusé et nous sommes tous montés dans la voiture. Ce teckel s’est immédiatement lancé derrière nous. Papa a accéléré, mais rien à y faire : le chien continuait de nous suivre. Bref, papa s’est finalement arrêté, a chopé le chien, et l’a déposé dans la voiture. Nous sommes restés muets durant tout le trajet, de peur que papa ne change soudain d’avis. Nous n’avons jamais trouvé ses ex-propriétaires et ce teckel a vécu chez nous pendant 15 ans. C’était un animal de compagnie parfait et un merveilleux ami”.

6. Berger allemand

De nombreux bergers allemands servent toute leur vie dans la police, l’armée, ou comme chiens de garde dans les entreprises d’États, et lorsqu’ils prennent leur “retraite”, ils doivent chercher une nouvelle famille. Les gens adoptent aussi des bergers allemands en guise de compagnons après avoir regardé de célèbres séries télévisées policières. Cependant, il s’avère qu’ils ne peuvent pas les dresser comme il se doit ou n’arrivent pas à gérer leurs instincts.

Une jeune femme a écrit sur un forum : “Mon amie a abandonné son chien de berger à cause de son caractère difficile à vivre. Le chien est devenu plus agressif envers la jeune sœur de son propriétaire et l’a même plusieurs fois mordue. Ils ont essayé de corriger son comportement, mais ils n’y sont pas arrivés : ils n’avaient ni assez de patience, ni assez d’expérience, et il leur était beaucoup plus facile de tout simplement trouver d’autres propriétaires. Par contre, ils continuaient ensuite de rendre visite à leur ex-animal de compagnie. Au fait, le berger était très heureux dans sa nouvelle famille”.

"Mon berger allemand de 42 kilos est très content de me rendre la vie aussi difficile"

7. Le Jack Russell terrier

Oui, il ressemble en effet à un petit chien compact facile à garder dans un appartement. Mais malgré son apparence aussi mignonne, le caractère du Jack Russell n’est pas facile du tout : cette race a été développée pour servir de chien de chasse. Tous les terriers aiment les règles et les rituels, et ils sont prêts à les respecter si leur propriétaire ne se contredit pas lui-même : par exemple, en le laissant aujourd’hui monter sur le canapé, mais en changeant d’avis le lendemain. Si quelque chose est interdit, cela veut dire que ça l’est toujours quelles que soient les conditions. Ce chien est très actif et le reste toujours, à tout âge. En outre, les mâles remettent constamment en question leur rôle de chef dans la “meute”.

Voici l’expérience personnelle de l’auteur de cet article : “Il y a quatre ans, j’ai acheté un Jack Russell d’un an via une annonce. Lorsque ses anciens propriétaires l’ont laché dans le jardin, il s’est aussitôt mis à chasser les chats, à aboyer, et à se comporter assez joyeusement. Lorsque j’ai ramené le chien chez moi, il m’a immédiatement montré qui est le chef : il a grimpé sur mon lit, et ne me laissait pas passer. J’imagine qu’il voulait que je le reconnaisse comme étant le chef de la maison et que, apparemment, je me couche sur son matelas. J’ai dû le chasser avec une serpillière, parce qu’il a commencé à se jeter sur moi. Pendant que nous faisions connaissance, il m’a sérieusement mordu à plusieurs reprises. Cela ne pouvait plus continuer comme ça et j’ai dû me rendre chez un éducateur canin. Il s’est avéré que l’animal avait de sérieux problèmes psychologiques : apparemment, ses anciens propriétaires le maltraitaient et il ne faisait plus confiance aux humains”.

“Au fait, les leçons avec le spécialiste visent plutôt le propriétaire, car seul un comportement correct de sa part détermine la façon dont le chien se comportera. J’ai fait de mon mieux pour gagner la confiance de Betty : je me promenais beaucoup avec elle, je lui donnais des friandises, je la prenais partout avec moi, et je l’ai même emmenée à la mer plusieurs fois. Je pense que Betty m’aime à sa façon : lorsqu’elle est de bonne humeur, elle se blottit contre moi et peut passer toute la soirée à rester allongée comme ça. Cependant, à cause d’un traumatisme de l’enfance, elle est quelque peu étrange. Par exemple, dès qu’apparaît un humain qui est prêt à enfreindre toutes mes règles — la nourrir à table ou la laisser monter sur le lit — elle commence immédiatement à me montrer les crocs et j’ai de nouveau peur d’elle. Par contre, à part mes mains, Betty n’a plus rien mâché ou détruit chez moi”.

Mais certains sont beaucoup moins chanceux : “Elle a rongé tout ce qui se trouvait par terre, a arraché le papier peint dans deux pièces, et lorsque ses dents poussaient, elle se comportait comme un bébé. Durant cette période, elle pouvait facilement me mordre. Le Jack Russell n’est pas vraiment le type de chien qui restera tranquillement assis chez soi. En plus, ils adorent creuser des trous. Nous vivons dans une maison et notre chien le fait souvent dans notre jardin, mais il a essayé de creuser le sol dans l’appartement de mes amis. C’est pour ça qu’il vaut mieux y penser à deux fois avant d’adopter un Jack Russell terrier”.

8. L’American Pit Bull Terrier

Ces chiens sont considérés comme étant des chiens de combat et ils étaient incroyablement populaires dans les années 90. Bien que l’intérêt envers cette race soit aujourd’hui moins fort qu’avant, beaucoup de gens les adoptent encore pour renforcer leur estime de soi et créer l’impression d’être les propriétaires d’un chien “sérieux”.

Un grand nombre de pitbulls est obligé de chercher une nouvelle famille, parce que leurs anciens propriétaires n’ont tout simplement pas le temps de s’occuper d’eux comme il se doit. Et à cause de ce manque d’éducation, les gens n’arrivent pas à les gérer : “Ceux qui souhaitent adopter un pitbull doivent tout d’abord bien y réfléchir. Il s’agit d’un merveilleux défi pour ceux qui n’ont pas encore d’enfant, car ce chien a le caractère d’un véritable bébé : il est possible de l’élever, mais cela demandera tout autant d’efforts que l’éducation d’un enfant. Et pour ceux qui disent qu’ils sont agressifs, je rappelle que les humains sont eux aussi tous différents”.

“Je vous présente Atlas. Il ne plaît pas à la plupart des gens parce que c’est un pitbull, mais la seule chose qu’il souhaite, c’est être aimé et se faire beau”.

Il arrive aussi que ce soit tout l’inverse : qu’un pitbull soit adopté en guise de chien de garde, mais qu’il s’avère beaucoup trop affectueux. Et le commentaire laissé par un jeune homme confirme que cette race n’est parfois effrayante que d’apparence : “Si votre objectif est d’élever un monstre agressif, vous y arriverez même avec un bichon. Quel est le rapport avec la race de chien ? Personnellement, je me promène tranquillement avec mon pitbull sans laisse, et il n’a jamais montré de signes d’agressivité. Si vous aimez les pitbulls, adoptez-en un sans hésiter : il deviendra un très bon ami et protecteur. N’en faites en aucun cas un animal agressif. Quant à tous les traits négatifs dont parlent les gens, ils ne le font que par ignorance”.

Cette histoire en est la parfaite preuve : “Une fois, je rentrais chez moi en passant par le quartier habituel où se trouvent deux grands stades. Là, j’ai remarqué qu’une femme était en train de jouer avec un jeune pitbull. Soudain, l’animal s’est lancé vers moi en grognant. Sa propriétaire l’appelait encore et encore, puis a finalement dit : ‘Je me suis fâchée, je rentre chez moi !’ Le chien n’a pas réagi du tout : toute son attention était portée vers moi. Quant à la propriétaire, elle est réellement rentrée chez elle, fâchée. J’ai eu l’impression que ce chien et moi étions en tête-à-tête toute une éternité, jusqu’à ce qu’un homme lui siffle depuis le balcon et que le chien décide enfin de rentrer chez lui”.

“Je veux montrer cette photo aux personnes qui pensent que les pitbulls sont méchants et sans cœur. Voici mon gentil garçon le jour où je l’ai récupéré du refuge où il a passé presque un an”.

9. L’épagneul

Souvent, les propriétaires n’arrivent pas à gérer l’instinct de chasse de leurs chiens qui poursuivent constamment les chats et s’en prennent aux oiseaux domestiques. En outre, la santé et l’apparence de tout épagneul nécessitent énormément d’attention : il faut prendre soin de sa fourrure, ses yeux, ainsi que ses oreilles qui sont souvent vulnérables à diverses maladies. Pour de nombreuses personnes, il s’agit de trop gros problèmes qui leur sont inutiles. L’épagneul est un chien de chasse qui demande beaucoup d’efforts, de soins et une bonne activité physique. Celle-ci est pour eux une véritable nécessité.

À cause de mon épagneul, j’ai régulièrement des problèmes avec mes voisins : “Notre chien est très émotionnel. Non, je devrais plutôt dire qu’il est hyper-émotionnel ! Il ne supporte pas du tout la solitude. Lorsque nous le laissons tout seul à la maison, il aboie sans cesse. Parfois, pendant une demi-heure, et parfois, il ne s’arrête pas jusqu’à ce que nous revenions. Maintenant, je suis en congé maternité et je passe la plupart de mon temps à la maison. Je ne sais pas comment nous réglerons ce problème plus tard, mais je sais que si nous sortons pour quelques heures, les voisins se plaignent constamment des aboiements incessants”.

Une jeune fille a raconté l’histoire de propriétaires irresponsables : “Il y a quelques années, je suis allée chez des parents. Ils avaient décidé d’adopter un gentil et affectueux épagneul pour qu’il joue avec leur enfant. Six mois plus tard, je suis revenu leur rendre visite, mais le chien avait déjà disparu. Lorsque je leur ai demandé où se trouvait l’animal, on m’a répondu : ‘Il a grandi et est devenu beaucoup trop gros, il a commencé à tout ronger et nous nous en sommes débarrassés...’ Récemment, je suis de nouveau allé les voir, et ils ont décidé de partager leur joyeuse nouvelle : ‘Nous choisissons un chiot. Nous avons décidé d’acheter un Yorkshire terrier’. Je leur ai demandé : ‘Et si celui-ci aussi vous posera problème ?’ ‘Il est petit, c’est complètement différent’, ont-ils répondu. Mais moi, quand je repense au chien précédent, je comprends que de telles personnes ne devraient plus jamais avoir d’animaux de compagnie”.

10. Le labrador

Le labrador souffre de son incroyable popularité en tant qu’animal de compagnie familial et baby sitter pour enfants. La raison est probablement dans le fait que ce chien soit très souvent utilisé dans les publicités : une mère du genre “parfaite femme au foyer” avec un bébé tout joyeux dans les bras et un labrador à ses côtés. Les gens croient en ce genre de publicités, adoptent un chien, et réalisent ensuite que ce n’est pas du tout un jouet parfait : il pue, il mue, il bave, et il rend la vie bien plus difficile que la publicité ne le laisse penser“.

Voici à quoi mène le manque de temps pour élever un labrador : “Tout d’abord, nous n’arrivions pas à lui apprendre à ne pas faire ses besoins partout (et nous n’y sommes jamais arrivés !). Dans la rue, sa laisse était toujours tendue au maximum, car elle tentait constamment de s’enfuir. Nous avions l’impression que c’était elle qui nous promenait, et non pas le contraire. À la maison, à part les tapis abîmés, nous avions droit à des pantoufles mâchées. Ensuite, elle a commencé à fuir de chez nous. Je la poursuivais et je m’inquiétais pour elle, alors que j’étais enceinte. Le pire, c’était qu’elle approchait des étrangers lorsqu’ils l’appelaient, mais refusait obstinément d’aller vers nous. J’étais tellement fatiguée de tout ça... J’ai accouché prématurément, j’avais un petit bébé et personne à côté pour m’aider. Ma patience a explosé lorsque j’ai remarqué des poils éparpillés dans toute la maison, y compris sur les couches. Nous l’avons remise gratuitement à des étrangers. Les six premiers mois, je pleurais chaque jour. C’est peut-être pour ça que j’ai très vite arrêté de produire du lait. Un an et demi plus tard, je me reproche encore de l’avoir un jour achetée. Peut-être qu’elle aurait pu avoir de bien meilleurs propriétaires que nous”.

“Après avoir adopté un labrador, les gens ont commencé à constamment me demander où je me suis autant musclé les bras. Je leur tends alors tout simplement la laisse et je les contemple en train de courir après le chien”.

Une jeune fille a décrit en couleurs les difficultés de la vie avec un labrador : “Il est très rusé. Par exemple, il voyait que je me tenais à côté de lui, que je le regardais, et il savait qu’il lui est interdit de mâcher le pied de la chaise. Il a alors pris son jouet, l’a posé à côté du pied de cette chaise, et faisait semblant de mâcher son jouet. Il s’est finalement avéré que pendant tout ce temps, il était en train de ronger le pied. Le labrador est comme un enfant curieux : il doit fourrer sa gueule partout, lorsque je reviens du magasin, il doit obligatoirement vérifier tous les paquets, et il ne comprend sincèrement pas pourquoi nous le chassons du lit : tout allait bien, pourtant. Tôt ou tard, tu baisseras les bras et il commencera à dormir à tes côtés. En se promenant avec lui, tu passeras tout ton temps à dire dans le vide : ‘Viens ici, non, c’est interdit, crache ça, où vas-tu ? Attends ! Crache, ce n’est pas à toi, ne le mange pas ! Arrête de sentir ça !’”

“Lorsque j’avais 12 ans, nous avons adopté un chiot labrador. Nous avons grandi ensemble et il a maintenant 14 ans. C’est un ami dévoué qui vit avec moi. Il y a un an, j’ai rencontré une fille. Quelque temps plus tard, elle a déménagé chez moi et il s’est avéré qu’elle était allergique aux poils de chien. Elle n’a pas voulu tenter de se soigner et, plus tard, elle s’est mise à insister pour que je donne ce chien à quelqu’un ou que je l’euthanasie. En fin de compte, elle m’a posé un ultimatum : c’était soit elle, soit l’animal. J’ai choisi le chien, et je ne l’ai jamais regretté. Je comprends qu’il ne s’agissait tout simplement pas de la bonne personne, mais je me sens quand même mal à l’idée de ne plus l’avoir à mes côtés”, a raconté un jeune internaute.

11. L’Akita Inu

Cette petite gueule souriante nous est familière grâce au célèbre film Hatchi. Cependant, dans la vie réelle, les akitas ne sont pas si inoffensifs qu’ils le semblent. En effet, ils ont un tempérament particulier : ils sont rapides d’esprit et intelligents. Ils adorent leur maître, mais font toujours comprendre aux humains qu’ils n’ont pas tant besoin d’eux que ça. En outre, ils se méfient des étrangers et n’aiment pas les enfants d’autrui. De plus, les individus adultes de cette race sont souvent agressifs envers les autres animaux, surtout envers leurs congénères qu’ils peuvent attaquer sans avertissement, quelle que soit la différence de taille.

“Nous avons remis notre chien à une autre famille, car il était trop agressif avec les enfants. J’admets que nous avons nous aussi fait des erreurs, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si différent du célèbre Hatchi. Malheureusement, j’ai découvert beaucoup trop tard la véritable raison de cette incroyable loyauté : Hatchi se promenait tout simplement là, où il le voulait. Et cela concerne tous les akitas”, a raconté l’ancien propriétaire d’un chien de cette race.

“Ses poils se trouvaient partout. Il ne cessait de muer. Je le brossais encore et encore, mais ses poils ne pensaient même pas à arrêter de tomber”.

Certaines personnes trouvent quand même que l’Akita est leur âme sœur : “On m’a très longtemps persuadé d’adopter un chien. J’étais horrifié à l’idée de me promener deux ou trois fois par jour, de voir mes chaussures abîmées, mes meubles mâchés, et ma bonne relation avec mes voisins détruite : personne n’aime les aboiements constants. Le chien doit être nourri, dressé, gratté, soigné à la clinique vétérinaire. Et moi, un mec paresseux qui aime les jeux vidéo, je n’étais bien évidemment pas emballé à l’idée d’avoir un animal de compagnie. N’allez jamais, jamais regarder des chiots ! Lorsque cette merveille s’est avérée entre mes mains, j’étais prêt à déballer n’importe quelle somme d’argent pour l’adopter ! Finalement, cela fait maintenant trois ans que nous avons un chien qui n’aboie pas, qui n’a touché à aucun de nos meubles ou vêtements, qui n’a jamais demandé à être promené, et qui ne pue pas le chien. À côté de chez nous, nous avons un petit étang et une forêt, et aller se promener avec lui est un véritable plaisir. Même si je suis fatigué après le travail, en hiver, je vais skier avec lui dans les bois. Mon épouse et ma fille se fâchent, parce qu’elles considèrent que j’aime le chien plus qu’elles. Et, le plus important, je n’ai jamais regretté de l’avoir adopté”.

Et toi, as-tu un chien ? À quelles difficultés as-tu dû faire face ? N’hésite pas à partager ton expérience dans les commentaires.

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