11 tendances dangereuses de la mode et de la beauté pratiquées dans le passé
Le terme “victime de la mode”, utilisé dans le passé comme dans le présent, suggère que l’industrie de la mode est responsable de façonner nos vies et nos points de vue en fonction de ce qui est “à la mode”. Cependant, les gens des siècles précédents étaient beaucoup plus esclaves de la mode que nous ne le sommes aujourd’hui. Quand quelque chose était une tendance, ils étaient obligés de l’utiliser, surtout s’ils avaient un certain statut social. Ils ont donc suivi des tendances et des pratiques culturelles non seulement inconfortables, mais souvent dangereuses pour leur bien-être.
Sympa-sympa.com veut te montrer quelques-unes des tendances les plus inconfortables et dangereuses de la mode et de la beauté que les gens pratiquaient autrefois, même si la plupart du temps, ils en connaissaient les risques.
1. Pieds bandés en forme de fleur de Lotus en Chine (960 — 1912)
Le bandage des pieds, également connu sous le nom de pied de lotus, était une coutume de beauté pratiquée par les femmes en Chine depuis la dynastie Songong (960-1279) jusqu’en 1912, date à laquelle la pratique fut officiellement interdite. Pendant ce temps, les femmes ont plié l’os de leur pied pour le placer dans ces chaussures Lotus traditionnelles d’environ 10 centimètres de long. Cette pratique commençait pour les filles entre 4 et 9 ans, elles enveloppaient donc leurs pieds dans des bandages pendant environ deux ans afin que leurs pieds atteignent la forme et la taille désirées.
2. Les anneaux des femmes girafe de Kayan au Myanmar (Depuis le 11ème siècle jusqu’à nos jours)
Les femmes de Kayan au Myanmar commencent à utiliser de lourds anneaux de cuivre autour du cou dès l’âge de 5 ans et à mesure qu’elles grandissent, elles en ajoutent davantage. Chaque femme doit porter un total de 11,5 kilogrammes autour du cou. En dépit de la croyance commune, les anneaux n’allongent pas réellement le cou. En fait, la conséquence est une déformation qui donne l’illusion d’un cou plus long alors qu’en réalité ce qui arrive c’est que les anneaux poussent la clavicule vers le bas. Cette coutume est toujours pratiquée aujourd’hui.
3. L’Ohaguro au Japon (de 250 à 1870)
La couleur noire a toujours été considérée comme un synonyme de beauté au Japon et c’est pourquoi les femmes avaient l’habitude de se teindre les dents en noir. Les femmes mariées étaient obligées de se teindre les dents immédiatement après leur mariage. Un moule de fer était placé dans une tasse de thé jusqu’à ce qu’il s’oxyde et que le liquide devienne noir. On y ajoutait ensuite un mélange d’épices pour en camoufler la forte odeur et les femmes en buvaient fréquemment pour garder leurs dents noires. Cette coutume a duré des milliers d’années jusqu’à sa disparition à la fin du XIXe siècle.
4. Les jupes entravées (1908 — 1914)
La jupe entravée ou jupe collante faisait boiter les femmes et était une tendance très éphémère qui a duré de 1908 à 1914. Ces jupes avaient un ourlet légèrement étroit qui ne permettait pas de marcher à un rythme normal mais au contraire ralentissait la marche. On les appelait " jupes à limitation de vitesse " pour des raisons évidentes. Certaines femmes utilisaient même un dispositif métallique pour garder leurs genoux serrés et prévenir ainsi les chutes. Alors que cette tendance commençait à s’estomper, de nombreux stylistes ont commencé à proposer de nouveaux modèles permettant un meilleur mouvement des jambes.
5. Les poulaines (XVe siècle)
Les longues chaussures ont été à la mode à différents moments de l’histoire, mais les poulaines ont été particulièrement populaires au XVe siècle, malgré les fortes critiques de nombreuses personnes de cette époque. La partie des orteils était rembourrée pour garder sa forme intacte, mais le manque de confort a conduit à leur interdiction en 1465. D’ailleurs les cordonniers n’étaient même plus autorisés à les fabriquer.
6. Corsets masculins (XVIIIe et XIXe siècles)
Nous savons que les femmes portaient des corsets depuis 1500, alors que les hommes ont seulement commencé à se pencher sur leur utilisation au XVIIIe siècle. Ces corsets servaient principalement à amincir leur silhouette virile, chose qui fut populaire de 1820 à 1840. À cette époque-là, on voyait comme désirable que les hommes aient la taille aussi fine que les femmes. En 1880, la forme classique du corset changea et devint une bande rigide avec des lattes pouvant être fixées au pantalon.
7. Le régime du ver solitaire (début du XXe siècle)
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Au début des années 1900, il était très populaire chez les femmes de suivre des régimes utilisant des pilules de ténia ou des vers solitaires. Chaque pilule contenait un œuf de ver, qui allait ensuite éclore et grandir à l’intérieur des intestins, puis ingérer la plupart des aliments que la personne allait manger. Cette pratique a aidé les femmes à perdre du poids sans réduire leurs calories. Les dangers de ce régime se révélèrent ensuite être des occlusions intestinales, et la formation de kystes dans le foie, les yeux, le cerveau ou la moelle épinière.
8. Des faux cils cousus aux paupières (1899)
Un article publié en 1899 suggérait que l’un des moyens pour les femmes de devenir plus attirantes était d’avoir plus de cils. La méthode pour atteindre ce but a donc été la suivante : une aiguille était enfilée avec de longs poils prélevés sur la tête, puis cousus jusqu’aux extrémités de la paupière, entre l’épiderme et le bord inférieur du cartilage. Avant de commencer la procédure, le spécialiste nettoyait soigneusement la partie inférieure de la paupière et la frottait avec une solution contenant de la cocaïne.
9. Du lard pour peigner les perruques (fin du XVIIe siècle)
À la fin des années 1700, les perruques atteignaient leur apogée et les gens faisaient tout pour se distinguer des autres. Pour leur donner la forme désirée, on utilisait du lard et des pinces chaudes pour ensuite les saupoudrer de plomb. Les cheveux étaient généralement conservés longtemps sans être lavés, ce qui en faisait un endroit idéal pour la prolifération des poux et de la vermine. Beaucoup de femmes avaient même pour habitude d’utiliser des cages autour de leur tête la nuit pour empêcher les souris d’y accéder.
10. Les crinolines inflammables (1850 — 1870)
Les crinolines ont commencé à être utilisées en 1850 et leur utilisation est devenue très répandue. Elles ont été portées par des femmes de tous les niveaux sociaux, bien qu’elles aient causé de nombreux décès dûs au fait qu’elles prenaient feu ! L’acier frottait les jupes avec les cerceaux que les femmes portaient sur leur crinoline et cela créait des étincelles qui provoquaient parfois des flammes. Il fut très difficile de renoncer à cette mode et les femmes ont mis tellement longtemps à perdre l’habitude de porter les crinolines que beaucoup d’entre elles ont fini brûlées vives.
11. Du Lysol comme moyen de contraception (1960)
S’il te plait Dave ... s’il te plait ne m’isole pas de toi !
Doutes, Inhibitions, Ignorance
Souvent, une femme ne se rend pas compte que les doutes causés par un abandon intime ne lui permettent pas d’être une femme heureuse.
Le Lysol est un produit de nettoyage que les femmes utilisaient pour nettoyer leurs cuisines et leurs salles de bains, et qui a été conseillé pendant quelques années pour le contrôle des naissances et l’hygiène féminine. Les méthodes de contraception classiques étaient trop chères à cette époque et les femmes devaient trouver leur propre solution au problème. La marque du produit elle-même leur assurait que la désinfection des parties génitales au lysol était utile pour ne pas avoir de bébés. De nombreuses femmes y ayant eu recours ont déclaré souffrir d’inflammations, de brûlures et certaines en sont même mortes. Malgré cela, le fabricant a toujours affirmé que c’était un produit sans risques.
Laquelle de ces tendances de mode et de beauté que nous t’avons présentées était selon toi la plus sauvage et la plus pénible pour les femmes et les hommes ? Dis-nous ce que tu en penses dans la section commentaires !