12 Accessoires du passé, dont la véritable fonction n'est pas facile à deviner
Aujourd’hui, de nombreuses tenues et accessoires que les gens portaient il y a des centaines d’années ne suscitent que de l’admiration. Les manches longues des robes médiévales peuvent sembler peu pratiques, et les bonnets de nuit que les Victoriens adoraient, inconfortables. Mais ces vêtements et d’autres du passé avaient une fonction particulière, qu’il n’est pas facile de deviner aujourd’hui.
1. Himation
L’himation était un voile porté par les habitants de la Grèce antique. Pour les femmes, il ne s’agissait pas seulement d’un vêtement extérieur confortable. Les femmes s’enveloppaient dans le manteau de la tête aux pieds pour cacher leur embarras ou leurs émotions excessives.
2. Escarpements métalliques
L’escarpement est une chaussure qui faisait partie de l’armure des chevaliers. Ces bottes étaient délibérément constituées de plusieurs bandes étroites de métal : grâce à cette conception, les pieds des chevaliers étaient plus sûrs dans les étriers.
3. Robe divisée
Dans les peintures médiévales, on voit parfois des personnes portant des vêtements divisés verticalement en deux moitiés de deux couleurs différentes. Ces vêtements sont appelés mi-parti. Ce type de coloration était un trait distinctif des vêtements des serviteurs. Au début, les couleurs permettaient de déterminer le rang du serviteur, puis elles ont commencé à indiquer dans quelle famille particulière la personne travaillait.
4. Robes à manches longues
Au Moyen Âge, de nombreuses femmes (et parfois des hommes) portaient un vêtement appelé “brial”, dont l’une des caractéristiques est d’avoir des manches très longues. Elles semblent peu pratiques, mais c’est bien là l’intérêt : avec de tels vêtements, les gens montraient qu’ils étaient suffisamment riches pour ne pas travailler.
5. Bonnet de laine
En 1571, une loi a été adoptée en Angleterre pour soutenir les fabricants de bonnets de laine. Elle obligeait tous les citoyens âgés de plus de six ans à porter ces chapeaux. La loi a été abrogée en 1597, mais la coutume de porter ces bonnets est restée parmi les habitants.
6. Collerette
Le col à volants volumineux est devenu un élément important de la mode Tudor chez les personnes fortunées. Non seulement il complétait la tenue vestimentaire, mais il avait également une valeur pratique : la collerette était portée de manière à ne pas avoir à se soucier de la lessive. Les vêtements n’étaient pas souillés au niveau de l’encolure et le col lui-même pouvait être enlevé et lavé séparément du doublet ou de la robe.
7. Vêtements à manches gigot
Les robes à manches gigot volumineuses avaient deux fonctions importantes. Comme les robes médiévales à manches longues, elles montraient qu’une femme portant une telle tenue était incapable d’effectuer le moindre travail, puisqu’elle ne pouvait même pas lever les bras. En outre, grâce aux manches volumineuses, au décolleté et à la jupe bouffante, la taille de la femme paraissait plus étroite.
8. Chemisette
La chemisette est une pièce de poitrine à collet que les hommes portaient avec leur smoking et leur costume d’affaires dans la seconde moitié du XIXe siècle. À cette époque, les hommes d’affaires devaient porter des costumes tous les jours, mais n’avaient souvent pas assez d’argent pour laver leurs chemises régulièrement. Les chemisettes sont venues à la rescousse : elles étaient plus faciles et moins chères à laver que les chemises complètes. Elles permettaient également de cacher les imperfections.
9. Bonnet de nuit
À l’époque victorienne, toutes les femmes, les enfants et les personnes âgées portaient des bonnets de nuit. Au début du XXe siècle, ils sont passés de mode et sont devenus un signe de manque de goût, mais dès 1910, les femmes ont recommencé à les porter et les utilisaient même pour diverses occasions.
Un bonnet de nuit en soie permettait de donner de l’éclat aux cheveux. De plus, avec un tel bonnet, les cheveux ne s’emmêlaient pas pendant la nuit, ce qui permettait aux femmes de se peigner plus facilement le matin. Des bonnets spéciaux parfumés sont également apparus, grâce auxquels les cheveux sentaient bon.
10. Poncho
Le poncho était un vêtement traditionnel pour de nombreux peuples. Grâce à lui, certaines personnes ne se contentaient pas de se tenir au chaud, mais soulignaient également leur statut dans la société. Chez les Mapuches, par exemple, un motif rhomboïdal en escalier était associé au pouvoir. Par conséquent, seuls les anciens et les chefs pouvaient porter des ponchos avec un tel motif lors des cérémonies importantes.
11. Chaps
Les spectateurs attentifs ont peut-être remarqué que, dans le Far West, les cow-boys portent des jambières à franges supplémentaires par-dessus leur pantalon, attachées par une ceinture. Ce vêtement est appelé chaps.
Elles n’étaient pas portées pour des raisons esthétiques, mais pour protéger les jambes, car les cow-boys risquaient de se blesser lorsqu’ils chevauchaient à travers les buissons et les cactus. En outre, les chaps étaient généralement en cuir, ce qui permettait aux cavaliers de s’asseoir plus confortablement sur la selle et de ne pas glisser, ce qui aurait été plus difficile à faire avec un pantalon normal.
12. Capote et capelo des Açores
Les habitants des îles des Açores, qui font partie du Portugal, ont porté jusque dans les années 1930 des capes traditionnelles à large capuchon appelées capote et capelo. Ces manteaux étaient transmis de génération en génération et reflétaient les deux principaux types d’occupation des habitants. Les manteaux étaient teints en bleu (l’exportation de teinture bleue est devenue une part importante de l’économie des îles), et les bonnets étaient maintenus en forme par une armature en os de baleine (la chasse à la baleine a également joué un rôle important).