12 Animaux totalement inconnus pour de nombreuses personnes

Il ne fait aucun doute que l’ornithorynque et le pangolin sont des animaux inhabituels, mais ils sont bien connus de tous. D’autre part, la nature comprend de nombreuses créatures capables de susciter l’admiration. Par exemple, un petit cerf qui pousse de petits cris proches de l’aboiement, un sanglier barbu, un renard avec de grandes oreilles et ce n’est qu’une infime partie des animaux qui t’attendent dans cet article. À la fin, tu découvriras un oiseau ressuscité après plusieurs centaines de milliers d’années.

Chez Sympa, nous adorons être surpris par la variété du monde animal et nous souhaitons partager quelques découvertes avec toi.

Bassaris rusé

Les bassaris rusés vivent aux États-Unis, au Mexique et en Amérique Centrale, mais en raison de leur mode de vie nocturne et de leur extrême prudence, cette espèce de prédateurs est peu étudiée. Malgré son comportement félin, les parents proches des bassaris rusés sont les ratons laveurs. Ces animaux sont agréables à observer, mais pas à écouter : les hurlements et les cris aigus qu’ils produisent peuvent te faire sortir de tes gonds.

Pudu

Les cerfs les plus petits du monde vivent au Chili. Mais, malheureusement, à cause de sa petite taille, le pudu se transforme en une proie facile pour les prédateurs et les chasseurs. L’animal se nourrit de plantes, mais son plat préféré reste les algues marines, il les ramasse sur la côte. La consommation de ce “dessert” provoque un certain risque, ce petit cerf doit descendre des montagnes, le rendant plus vulnérable vis-à-vis des chasseurs.

Protèle

Le protèle est le représentant le plus gentil des hyènes. Cet animal ne se nourrit pas de charognes, mais de termites et vit dans les terriers abandonnés par leurs habitants précédents. De plus, les protèles sont monogames et fidèles à leur partenaire tout au long de leur vie.

Dhole

Le dhole est l’un des rares habitants des montagnes et il est capable de monter jusqu’à 4000 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le carnivore chasse des artiodactyles sauvages et ne côtoie pas les animaux domestiques. Il est également connu comme “le chien chanteur de la montagne” à cause du son particulier qu’il produit. Il ne ressemble pas à un hurlement normal, mais plutôt à un chant. Le dhole évite la présence humaine et n’est pas domestiqué.

Martre à gorge jaune

La martre à gorge jaune est la représentante la plus grande et brillante des martres. Normalement, ces animaux vivent indéfiniment parce qu’ils n’ont pas d’ennemis. Les prédateurs ne sont pas intéressés par elle à cause de sa forte odeur et les personnes n’apprécient pas son pelage, malgré sa jolie couleur. Elle est rigide et désagréable au toucher. Le seul danger est la réduction de son lieu de vie à cause du défrichement de la forêt. Les jeunes espèces s’habituent facilement aux personnes et ne sont pas insensibles aux sucreries telles que les poires, les noix et le miel.

Cerf aboyeur

Le cerf aboyeur est un cerf omnivore avec l’âme d’un chien : il peut aboyer et mordre son prédateur. Les mâles possèdent des crocs et de petites cornes qui sont souvent utilisés pour conquérir leur territoire et les femelles. Ces cerfs ne connaissent pas la fidélité, bien au contraire : ils préfèrent avoir un harem.

Porc-épic d’Amérique

À la vue d’un porc-épic d’Amérique assis confortablement sur une branche, tu auras envie de crier : “C’est le printemps ! Les hérissons sont arrivés ! ”. En réalité, ces animaux vivent dans les arbres et descendent seulement pour boire de l’eau. Ils se distinguent des porcs-épics habituels par leur petite taille, leurs épines plus courtes, mais également par leur capacité à se défendre : ces animaux ne sont pas peureux et ils n’hésiteront pas à dire adieu à leurs épines pour les lancer contre leur ennemi.

Civette africaine

La civette africaine est un prédateur universel qui peut s’alimenter de petits animaux, de charognes et même capturer des serpents. De plus, les plantes font également partie de leur régime alimentaire. En cas de danger, sa taille augmente considérablement en soulevant son pelage. Cet animal peut être domestiqué si tu l’élèves dès son plus jeune âge.

Sanglier à moustaches

Le sanglier à moustaches se distingue par son pelage et sa silhouette svelte (contrairement aux sangliers courants). Ces animaux sont actifs pendant la journée et vivent en groupes. Leur comportement migratoire est unique. Plusieurs centaines de sangliers se réunissent et réalisent des voyages à la recherche de nourriture. Ils possèdent une alimentation variée, elle est composée de racines, d’insectes et de charognes. Fréquemment, ils suivent les singes pour récupérer les fruits qui sont jetés au sol par les primates.

Oryctérope du Cap

L’oryctérope du Cap (ou “cochon de terre”) est le meilleur fouisseur au monde, même sur un terrain dur, il est capable de creuser un trou profond en quelques minutes. L’animal est discret, mais parfois, il prend le soleil près de son terrier. Son lieu de vie devient également le domicile de nombreux animaux, en particulier le dhole, qui a été cité précédemment. Le dhole suit l’oryctérope du Cap avec des intentions égoïstes : le carnivore attend patiemment que ce dernier fabrique son nouveau foyer pour en profiter avec ses acolytes, il n’a pas assez de force pour le faire lui-même.

Otocyon

L’otocyon (ou “renard à oreilles de chauve-souris”) possède 48 dents, mais elles sont petites et sa dentition est fragile. Cette particularité provient de l’évolution de l’espèce et du changement d’alimentation. Contrairement aux autres renards, les otocyons préfèrent les insectes et les fruits plutôt que la viande.

Musaraigne éléphant de Peters

En réalité, la musaraigne éléphant de Peters est un macroscélide et comme tu peux le voir, elle ne ressemble pas à un éléphant. Leur unique point commun est leur nom. Comme les éléphants, elles ne parviennent pas à grimper aux arbres. Les musaraignes éléphants de Peters vivent dans de petits nids dans la terre et durant toute leur vie, elles n’occupent qu’un seul territoire. L’animal peut être domestiqué.

Bonus : le retour d’une espèce éteinte

Le râle de Cuvier s’est éteint depuis plusieurs centaines de milliers d’années. Mais grâce à l’évolution itérative, une “résurrection” s’est produite, c’est-à-dire que l’espèce est à nouveau apparue à la suite de la reproduction d’un ancêtre direct ou qui est très similaire. Dans le futur, nous serons peut-être témoins du retour d’autres animaux... en espérant que les tyrannosaures n’en fassent pas partie.

Quel animal de cette liste te paraît le plus fascinant ?
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