12 Choses de notre quotidien pour lesquelles on peut écoper d’une amende dans certains pays
On ne compte plus les lois étranges et les règles bizarres dans le monde. Certaines dispositions législatives sont des textes obsolètes que l’on a simplement oublié de lever, mais il existe également des lois contemporaines qui peuvent sembler absurdes à première vue. En effet, comment se fait-il qu’une chose soit légale dans un pays, alors qu’elle est interdite dans un autre ?
Chez Sympa, nous avons passé des heures à parcourir divers sites pour trouver des interdictions qui semblent défier toute logique. Nous avons d’abord voulu en rire, mais petit à petit, nous nous sommes rendu compte que bien souvent elles ne sont pas totalement dépourvues de sens. Dans le bonus, nous reviendrons sur la fameuse interdiction du chewing-gum à Singapour, qui a d’ailleurs été assouplie.
Les articles d’occasion
Si tu entreprends de vendre des objets d’occasion au Canada, il va falloir te familiariser avec une longue liste d’interdictions et de recommandations. Les objets qu’il n’est pas interdit de revendre, mais qui sont réglementés, sont nombreux : poussettes, torches de jardin, stores à cordon, casques de hockey, lecteurs MP3, etc. Ainsi, si une peluche a le nez mal fixé, on ne peut pas la revendre. Il en va de même pour les barrières de sécurité pour bébé, si tu as égaré la notice d’utilisation.
Les matelas usagés, y compris gonflables, et les sacs de couchage font l’objet d’une attention particulière : ils ne peuvent être importés dans le pays qu’avec un certificat confirmant qu’ils ont été nettoyés et désinfectés.
Les films sur le voyage dans le temps
En avril 2011, l’interdiction de tourner et de distribuer des films abordant le thème du voyage dans le temps est entrée en vigueur en Chine. Les autorités ont expliqué cette décision par le fait que les scénaristes traitent l’histoire de manière frivole, présentant librement les événements et les personnalités réelles, ce qui ne devrait plus être encouragé. Il a également été déclaré que ce type d’émissions promeut “le féodalisme, la superstition, le fatalisme et la réincarnation”.
Les crèmes solaires
Les crèmes solaires contenant de l’oxybenzone et de l’octinoxate sont interdites à Hawaï depuis le 1er mars 2021. On considère que ces produits chimiques contribuent à la destruction des coraux. Les produits contenant de la vaseline et du dioxyde de titane, nocifs pour la faune et les organismes marins, figurent pour le moment sur la liste des produits non recommandés.
Les ballons sur tige
Les bâtons pour fixer les ballons gonflables seront interdits à partir de juillet 2021 dans tous les pays de l’Union européenne. Cette mesure est assez logique : en termes de composition, ils ne sont pas différents des autres petits articles en plastique, qui, bien qu’ils puissent être recyclés, finissent rarement dans la bonne poubelle.
Les chiens
Jusqu’en 1984, dans la capitale du pays qui a donné au monde les bergers islandais, il était interdit d’avoir un chien à la maison. Même aujourd’hui, pour accueillir un chien, les habitants de Reykjavik doivent obtenir une autorisation spéciale de la municipalité, ainsi que le consentement d’au moins deux tiers de leurs voisins s’ils habitent dans un immeuble.
Dans plusieurs pays, certaines races de chiens reconnues dangereuses font objet d’interdictions ou de restrictions. Le plus souvent, il s’agit des Pitbulls, des Mastiffs, des Bull terriers. C’est plutôt logique, mais beaucoup seront surpris d’apprendre qu’au Danemark et en Malaisie, il est impossible d’adopter un chien de berger.
Le kebab et le chawarma
L’Italie prend très au sérieux son patrimoine culturel et culinaire. À tel point que Venise et à Vérone ont fait passer des lois imposant un certain nombre de restrictions aux restaurants, cafés et foodtrucks, en interdisant toute nouvelle ouverture d’établissement de vente de nourriture à emporter. Non seulement le kebab et le shawarma ont été interdits, mais même les pizzas à la part. De son côté, Florence a imposé aux restaurateurs de vendre au moins 70 % de plats de la cuisine locale.
Les poignées de porte rondes
Dès mars 2014, la ville canadienne de Vancouver a interdit d’installer des poignées rondes sur les portes d’entrée. La loi vise à protéger les droits des personnes âgées et des personnes handicapées qui peuvent avoir des difficultés à les saisir et à les tourner. Il est beaucoup plus facile d’utiliser une poignée avec levier.
Les capsules de café en plastique
Les autorités de Hambourg ont été les premières à décider que l’impact environnemental passait avant le confort d’usage que procurent les capsules de café jetables. Les citoyens peuvent continuer de les utiliser dans leurs machines à domicile, mais une loi adoptée en 2016 les bannit des établissements publics.
Les sifflets
Au Guatemala, les sifflets ont été interdits. Même s’ils sont destinés aux enfants, on ne doit pas les introduire dans le pays. Le gouvernement empêche ainsi les gens de se faire passer pour un agent des forces de l’ordre.
Les produits cosmétiques avec des micro-granulés
Les micro-billes de plastique sont contenues dans beaucoup de produits de beauté : gommages, gels douche et dentifrices. Ces granulés se rincent avec de l’eau et se trouvent dans les eaux usées dont les filtres ne peuvent pas capter ces particules trop petites. Elles finissent donc dans les rivières, les lacs et les océans et pénètrent dans l’organisme des poissons, des tortues et des mouettes. Plusieurs pays, dont le Canada, le Royaume-Uni, l’Italie et la Suède ont déjà interdit ces micro-billes. En France, les micro-billes de plastique dans les produits d’hygiène sont interdites depuis 2018.
Les blaireaux de rasage
L’État insulaire de Sainte-Lucie interdit les blaireaux de rasage, sauf ceux fabriqués au Japon. Cela est dû au fait qu’au début du XXe siècle, les spores de la maladie du charbon se sont retrouvées dans de nombreux pays à cause de brosses fabriquées avec de faux poils de blaireau. Presque un siècle s’est écoulé depuis, mais le gouvernement n’entend pas revenir sur sa décision.
Les contenants alimentaires en plastique
Le gouvernement australien a décidé qu’à partir de juin 2021, la vente des plats à emporter ne sera plus autorisée dans des barquettes en polystyrène. Là encore, c’est la protection de l’environnement qui a inspiré cette mesure.
Bonus
La vente de chewing-gums est interdite à Singapour depuis 1992 dans l’objectif de garder les rues propres. Cependant, en 2004, la loi est révisée et considère depuis certaines gommes, dont celles sans sucre ou enrichies en xylitol et en lactate de calcium, comme des produits à effets thérapeutiques. Elles peuvent être vendues par un pharmacien ou un dentiste agréé qui tient registre des clients. Avec la législation sur les déchets en vigueur, tu encours une lourde amende si tu jettes ton chewing-gum médicinal par terre.
Alors, laquelle de ces interdictions te semble la plus justifiée ? Et toi, connais-tu des lois qui paraissent aberrantes à première vue ? N’hésite pas à donner ton avis et à nous faire part de ton expérience dans les commentaires !