12 Histoires remplies de gentillesse qui prouvent que la magie existe encore dans le monde

Dans un monde qui confond souvent la douceur avec la faiblesse, ces personnes ont montré tout le contraire : la gentillesse peut être audacieuse, désarmante et inarrêtable. Leurs actions prouvent que la compassion ne consiste pas à reculer, mais à avancer avec la plus grande des forces.

• J’ai été licenciée en 2012. Mes allocations chômage se sont épuisées et, après avoir envoyé des centaines de candidatures, je n’ai reçu aucune offre d’emploi. Même Walmart m’a refusée. Le salaire de mon mari était notre seule source de revenus, et il ne suffisait pas à couvrir nos factures. Nous avons perdu notre seule voiture, reprise en pleine période d’un hiver très rigoureux. Mon mari devait alors prendre trois bus pour aller et revenir du travail.
  
  Notre fils, qui avait alors neuf ans, prenait le bus pour aller à son école, située à plusieurs kilomètres de la maison. Le district scolaire a décidé de supprimer le service de transport pour raisons budgétaires, et il a donc perdu son bus. J’ai dû prendre un bus public avec lui chaque matin, le déposer à l’école, rentrer en bus, puis recommencer l’après-midi pour aller le chercher. Je parvenais tout juste à réunir assez d’argent chaque jour pour le tarif du bus. Et chaque après-midi, après l’école, nous attendions entre 30 et 45 minutes dans le froid au même arrêt.
  
  Un après-midi, la gardienne de passage de l’école est venue me voir. Elle m’a dit que son deuxième emploi de l’après-midi était dans un complexe d’appartements juste en face de chez moi. Elle nous avait vus descendre du bus. Elle a alors proposé de nous raccompagner chaque jour après l’école, puisque c’était sur son chemin. Et elle l’a fait. Elle me donnait les clés de sa voiture pour que nous puissions nous réchauffer à l’intérieur pendant qu’elle terminait son service. Elle a fait cela pendant plusieurs mois, jusqu’à ce que mon mari et moi parvenions à financer une vieille voiture d’occasion, juste pour en avoir une. Je lui suis encore profondément reconnaissante pour sa bonté, surtout envers une parfaite inconnue. © Blossom73 / Reddit

• Une fois, quand j’avais environ neuf ans, je marchais avec ma mère et mes deux frères. J’ai voulu faire la course avec une voiture qui passait à côté de nous dans le quartier. Une bêtise d’enfant, je suppose. Évidemment, je n’ai pas très bien réussi. Mais la vieille dame qui conduisait la voiture s’est arrêtée, est sortie et m’a donné un énorme (en tout cas, pour l’enfant que j’étais) sac de bonbons. Elle m’a dit que ma course l’avait impressionnée et que si je m’entraînais davantage, je pourrais devenir encore meilleure.
  
  Alors parfois, quand j’ai l’impression que mes efforts ne mèneront à rien, je me rappelle ce moment. Je me dis que, même si je ne suis pas aussi rapide qu’une voiture, avec de la pratique, je peux toujours faire mieux qu’hier. © AlternativeShadows / Reddit

• Quand j’étais enfant, je passais tellement de temps à la bibliothèque pour fuir ma maison et mon quartier que la bibliothécaire m’a installé un petit lit pliant dans un placard d’entretien presque inutilisé et m’a donné le code pour y accéder. Avec le temps, elle y a ajouté une petite étagère, une couverture et quelques peluches.
  
  Elle ne m’a jamais demandé pourquoi, mais je sentais qu’elle savait plus ou moins. Tout ce qu’elle voulait en retour, c’était que je lui parle des livres que je lisais. Des années plus tard, je l’ai retrouvée. Elle était à la retraite, mais certains employés à qui elle avait parlé de notre arrangement m’ont expliqué comment la contacter.
  
  Je l’ai emmenée dîner pour la remercier à ma manière. Je lui ai tout raconté, ce qu’elle avait plus ou moins deviné. Je venais de finir mes études et je travaillais avec des jeunes en difficulté. Je lui ai dit qu’elle faisait partie des raisons pour lesquelles j’avais choisi cette voie. Et j’ai vu qu’elle en était profondément touchée. © s-multicellular / Reddit

• Cela s’est passé il y a des années, mais j’en garde encore des souvenirs. Je suis barman dans un restaurant. Une femme est venue seule, a commandé un verre avant son repas. Elle m’a dit qu’elle voulait payer pour une boisson en particulier, mais qu’elle ne voulait pas que je la prépare. C’était la première fois qu’elle venait sans son mari, décédé, et c’était sa boisson préférée. La prochaine personne qui la commanderait la recevrait de sa part.
  
  Deux heures plus tard, un groupe de femmes est arrivé. L’une d’elles a commandé cette même boisson. Je lui ai expliqué qu’elle était déjà payée et pourquoi. Elle a eu les larmes aux yeux. L’une de ses amies m’a alors dit qu’elle aussi avait récemment perdu son mari. Tout le monde a trouvé que c’était un signe. Nous en avions tous des frissons et les larmes aux yeux.
  © workstory / Reddit

• J’ai eu le mal de l’air pendant un vol à travers le pays, et une autre mère, sans ses enfants, a pris mon fils de deux ans dans ses bras, l’a promené dans l’allée, a joué avec lui et l’a endormi sur ses genoux. Elle m’a aussi prêté ses AirPods et m’a fait écouter une séance d’hypnose contre les nausées. C’est la chose la plus gentille qu’une inconnue ait jamais faite pour moi. J’en ai pleuré. © MarineBio-teacher / Reddit

• Après la mort de mes parents, j’ai été confiée à mon oncle, qui ne savait pas du tout comment s’occuper d’une fillette de 10 ans. J’étais déprimée, anxieuse et complètement perdue sans ma mère.
  
  Quelques mères du quartier se sont réunies, m’ont aidée à démêler mes cheveux emmêlés (cela a pris des heures), m’ont donné des vêtements propres et en bon état, et m’ont expliqué des choses que mon oncle ne m’aurait jamais apprises, mais qu’une fille en pleine croissance doit savoir. Leur gentillesse ce jour-là m’a probablement sauvé la vie.
  © Auteure inconnue / Reddit

• Quand j’avais 17 ans, ma tante m’a offert un billet de 50 £ pour Noël. Dans le bus du retour, en me levant, le billet est tombé de ma poche. Une femme derrière moi l’a tout de suite remarqué et me l’a rendu.
  
  C’était dans un quartier pauvre et mal famé, et honnêtement, à sa place, j’aurais peut-être gardé l’argent. Je n’oublierai jamais son choix de faire ce qui était juste. © zappapostrophe / Reddit

• Mon père, âgé de 80 ans, est allé acheter une ampoule dans la boutique de son village. Il en avait besoin, car ma mère, en convalescence, ne pouvait pas rester dans le noir. Le magasin n’en avait plus. Il a commencé à expliquer la situation à la caissière, quand un jeune ouvrier du bâtiment, qui travaillait sur un chantier tout près, lui a demandé quel type d’ampoule il cherchait. Il lui a dit d’attendre là, est parti en voiture dans la ville voisine et lui en a rapporté une. Il a refusé qu’on le paie. Quelle belle personne.
  
  Ma mère était inquiète de ne pas le voir revenir et a été très émue quand il lui a tout raconté. Et moi aussi, quand ils me l’ont dit. Franchement, c’est tellement beau. © QuirkyMaterial / Reddit

• Ma mère a élevé quatre enfants seule, enchaînant deux emplois sans jamais dormir. Quand j’ai eu 17 ans, elle a disparu. La police n’a rien trouvé. Ma tante disait qu’elle avait fui ses responsabilités. Des années plus tard, le jour de mon mariage, j’ai reçu un texto d’un numéro inconnu : “Je suis si heureuse pour toi, ma fille chérie ! Tu es devenue une femme ! Tu m’as manqué, on se parlera bientôt.” J’étais sous le choc. J’ai appelé ce numéro, un homme m’a répondu et m’a dit que ma mère était chez lui.
  
  J’ai trouvé l’adresse et m’y suis rendue. Un homme renfrogné m’a accueillie et m’a conduite à une chambre où ma mère était allongée. Elle était pâle, maigre, visiblement malade. Elle m’a expliqué qu’elle avait effectivement fui, non pas ses responsabilités comme disait ma tante, mais pour nous épargner.
  
  Elle souffrait de sclérose en plaques, et son état empirait chaque jour. Elle avait décidé de disparaître pour que nous n’ayons pas à sacrifier nos vies pour la soigner. Elle savait que sa sœur nous recueillerait et n’a pas cherché à se défendre des méchancetés dites à son sujet. Tout ce qu’elle voulait, c’était notre bonheur. C’est le plus grand sacrifice que j’aie jamais connu. Aujourd’hui, ma mère vit avec mon mari et moi, et je prends soin d’elle avec tout mon amour, comme elle l’a toujours fait pour moi. — Laura M., lectrice de Sympa

• Dix ans après la mort de ma mère, autour de la fête des Mères, tout le monde postait des photos de sa maman sur Facebook. Comme la mienne était décédée avant l’époque des photos sur téléphone, je n’en avais aucune. J’ai écrit un message triste à ce sujet. Ma tante et mon ancienne voisine ont alors publié des photos d’elle.
  
  Une semaine plus tard, Neil, un livreur âgé qui venait chaque semaine à mon bureau, est venu me voir. Il m’a tendu un petit objet : il avait imprimé une des photos de ma mère sur un magnet. J’ai fondu en larmes sur le moment. C’était tellement attentionné et inattendu.
  © NerdySmurf / Reddit

• Quand ma mère est décédée, quelqu’un a frappé à la porte. C’était le fils d’une de ses clientes. Il m’a donné une enveloppe avec de l’argent. J’étais confuse. Il m’a expliqué que, quand sa propre mère était décédée et qu’ils n’avaient pas les moyens, ma mère leur avait payé leurs billets d’avion pour qu’ils puissent rentrer. Elle ne nous en avait jamais parlé. Elle n’était pas riche. C’est à ce moment-là que j’ai compris que le monde venait de perdre quelqu’un d’exceptionnel. © Auteure inconnue / Reddit

• Ma grand-mère est décédée récemment, et sa perte m’a bouleversée. Elle avait toujours été plus une mère pour moi que ma propre mère. Elle n’était pas pauvre, mon grand-père lui avait laissé un bel héritage. Lorsque le notaire a lu son testament, tous mes cousins ont reçu quelque chose. Moi ? Juste la vieille montre de mon grand-père. Sans valeur financière, mais inestimable à mes yeux. Je la portais partout.
  
  Environ un an plus tard, un ami spécialiste en antiquités a remarqué une minuscule gravure sur la montre : un numéro de téléphone accompagné du nom “Eric”. Je l’ai appelé. Il s’est avéré qu’Eric F. était un notaire et un proche ami de mon grand-père. Il m’a remis le véritable testament de ce dernier.
  
  Mes grands-parents avaient prévu un plan : tout le monde recevrait un petit héritage pour éviter les disputes, mais la véritable succession reviendrait à celui qui retrouverait Eric grâce à la montre. Cette personne, c’était moi. Aujourd’hui, je gère cet héritage discrètement, et personne dans ma famille ne le sait.
  — Nicole Ch., lectrice de Sympa

Oublie les muscles ou la richesse, car la véritable influence se manifeste dans la bonté. Ces histoires prouvent que la compassion peut désarmer l’orgueil, changer les perspectives et remporter des victoires qu’aucun ego ne pourrait gagner. La vraie force ne crie pas, elle transforme tout, silencieusement.