13 Histoires qui montrent que les personnes les plus douces ont le cœur le plus solide

La plupart des bonnes actions ne deviennent pas virales, mais elles marquent profondément les personnes qui en bénéficient. Ces histoires mettent en scène des gens ordinaires qui ont simplement remarqué un besoin et ont décidé d’agir. Pas de drame, pas de projecteurs, juste de petits gestes qui ont fini par avoir plus d’impact que n’importe quel geste spectaculaire.

• Mon petit ami m’a quittée alors que j’étais enceinte de sept mois. Il a dit : “Je ne suis pas prêt à être père !” Lorsque mon fils est né prématurément, j’étais terrifiée. Puis une infirmière m’a pris la main et a murmuré : “Il est plus fort que tu ne le penses.” Mais quand j’ai regardé de plus près, je me suis figée.
  C’était la fille que je taquinais tous les jours à l’école. Elle a souri et a dit : “La vie est étrange, n’est-ce pas ? Tu disais que j’étais invisible. Maintenant, c’est moi qui tiens ton monde entre mes mains.”
  Les larmes m’ont brouillé la vue. “Je suis vraiment désolée”, ai-je réussi à dire. Elle m’a simplement serré l’épaule. “Ce n’est pas grave. Les gens changent.” © Karen / Sympa

• Aujourd’hui, alors que je m’approchais de ma voiture après avoir fait mes courses, j’ai entendu un moteur tourner et j’ai réalisé qu’il s’agissait du gros SUV garé du côté conducteur. Je n’y ai pas prêté attention jusqu’à ce que l’homme au volant m’interpelle. Je me suis crispée. Être seule rend vulnérable.
  Prise de conscience de la situation : Grand SUV, moteur en marche, homme seul = mon radar était en alerte.
  L’homme m’a demandé si quelqu’un m’avait offert des fleurs aujourd’hui. (C’était la fête des mères ici.) J’ai répondu prudemment “non” et il a cherché quelque chose sur le siège passager. Il m’a offert un bouquet de fleurs.
  Si seulement nous ne vivions pas dans un monde où nous devons être constamment sur nos gardes, mais c’est le cas, en particulier pour ceux d’entre nous qui sont seuls. J’ai gracieusement accepté le bouquet et l’ai remercié. Il est ensuite reparti. C’était tout. C’était simplement un homme gentil qui voulait égayer la journée de quelqu’un, et c’est ce qu’il a fait. © PleasantStorm4241 / Reddit

• Un jour nuageux, je me rendais à l’épicerie et j’ai croisé une dame âgée qui en sortait. Au moment où nous nous sommes retrouvées face à face, le soleil est apparu et a illuminé ses cheveux, d’un blanc étincelant comme de la neige fraîche.
  C’était littéralement à couper le souffle, et j’ai même applaudi de joie, les mains devant la poitrine. J’ai pris une grande inspiration et dit : “Vous avez les plus beaux cheveux qui soient.” Elle a immédiatement fondu en larmes et m’a dit qu’elle se sentait invisible et qu’elle n’avait pas reçu de compliment depuis des années.
  Cela m’a vraiment fait réaliser que nous devons nous voir les uns les autres et célébrer les petites choses. Depuis, je me fais un devoir de dire aux gens : “Oh, vos boucles d’oreilles sont assorties à vos chaussettes, j’adore” ou “Votre coupe de cheveux est parfaite”, juste pour leur dire “Je vous vois”. © PorchDogs / Reddit

• J’avais environ neuf ans. Nous étions au restaurant de l’hôtel et j’ai cassé un verre. Je l’ai fait tomber de la table. Mes parents réagissaient toujours très vivement, et j’étais très bouleversée et effrayée.
  Le serveur est venu et il a été incroyablement gentil. Il m’a dit : “Ne t’inquiète pas, petit, ça arrive tout le temps, regarde !” Et il a pris un verre sur son plateau et l’a laissé tomber par terre avec fracas.
  Cela a complètement changé l’ambiance. Je me souviens encore de cette gentillesse et j’essaie de la transmettre à mon tour. Ne t’inquiète jamais pour des broutilles. © bobtdq / Reddit

• Au lieu de célébrer mon 50e anniversaire avec une fête, j’ai pris l’argent et j’ai passé la journée à le distribuer en accomplissant des actes aléatoires de gentillesse. J’ai fait imprimer des invitations formelles, “invitant” le destinataire à célébrer avec moi, et j’ai mis de l’argent dans chaque enveloppe. Il y avait des montants variés selon les actes requis, et j’ai passé une très longue et enrichissante journée à les distribuer.
  Deux événements spécifiques de cette expérience m’ont marqué : un couple à une station-service avec deux jeunes enfants sur la banquette arrière. Ils s’apprêtaient à faire le plein d’essence, et je me suis approché pour leur demander si je pouvais remplir leur réservoir. Je leur ai donné la carte et leur ai expliqué ma mission.
  L’homme a fondu en larmes. Sa mère était décédée et ils essayaient de rejoindre sa famille à deux heures de route. Dépenser cet argent en essence signifiait qu’ils seraient sans le sou jusqu’à son jour de paie, quelques jours plus tard. Personne ne devrait avoir à choisir entre nourrir ses enfants ou enterrer sa mère.
  L’autre événement concernait un monsieur âgé dans un magasin Goodwill qui cherchait une belle chemise à porter pour un entretien d’embauche dont il avait grand besoin. Il est reparti avec un costume, une chemise, une cravate et des chaussures (neufs pour lui). Je prie pour qu’il ait obtenu le poste.
  La plupart des 50 gestes étaient de petites attentions ici et là : 20 $ collés sur des boîtes de couches chez Walmart, couvrir l’addition pour cinq voitures dans un drive-in de McDonald’s, etc., mais les histoires du plein d’essence et du costume me toucheront à jamais. © NoVAGirl651 / Reddit

• J’étais à l’épicerie avec mon enfant en bas âge, et il passait un mauvais moment. Il pleurait, était épuisé, probablement affamé, et essayait sans cesse de sortir du caddie. C’était une journée difficile, je n’avais pas beaucoup dormi, après plusieurs semaines difficiles dans ma vie. Je ne pensais pas que quelqu’un remarquerait à quel point j’étais en difficulté.
  J’ai envisagé d’abandonner mon caddie parce que j’étais épuisée, mais je ne voulais pas donner plus de travail aux caissiers ni leur faire gaspiller la viande qui se trouvait dans mon caddie. J’ai finalement terminé mes courses (le magasin était immense et ma liste longue) et je suis arrivée à ma voiture, où une femme s’est approchée de moi et m’a tendu un bouquet de fleurs. Elle m’a dit qu’elle voyait que j’avais des difficultés, mais qu’elle remarquait aussi que j’étais une maman formidable et qu’elle espérait que les choses deviendraient plus faciles.
  Mon humeur a immédiatement changé. J’ai encore les larmes aux yeux quand j’y repense. J’ai même séché certaines fleurs et les ai conservées en souvenir. Je pense à elle et prie pour elle encore aujourd’hui. © Foodie_love17 / Reddit

• Ma mère portait toujours des vêtements avec des poches. Toujours.
  Quand j’étais petite et anxieuse ou que je voulais faire quelque chose, ou quand les autres étaient lents, elle mettait la main dans sa poche et la ressortait comme si elle tenait quelque chose de petit, mais elle gardait la main fermée. À peu près de la taille d’un Mentos.
  Elle me disait de lever les mains, puis elle ne déposait absolument rien dans mes mains, mais elle me disait : “Voici un peu de patience, fais-en bon usage, ça durera juste assez longtemps, jusqu’à notre départ.”
  Puis elle me disait de la mettre dans ma poche. Si je n’avais pas de poche, je la posais sur mon épaule ou dans ma chaussure, pour ne pas la perdre.
  C’était sa façon, je pense, de m’empêcher de piquer des crises, de faire des caprices et d’autres choses que font les enfants qui ont des comportements inadaptés (en dehors des comportements normaux et raisonnables des enfants). Son attitude me manque. © Jaded-Maybe5251 / Reddit

• Je sortais d’un magasin avec mon enfant de huit ans et mon bébé de six mois, mais il pleuvait à verse. Je me demandais si je devais courir ou attendre que la pluie cesse. Une voiture s’est arrêtée et m’a tendu un parapluie tout neuf, avec l’étiquette encore attachée. J’essayais de trouver un moyen de le rendre à la conductrice, mais elle m’a simplement dit “Ne t’inquiète pas” et est repartie.
  Mon aîné a maintenant 23 ans, et j’ai toujours ce parapluie, car il a beaucoup compté pour moi. Je le garde pour me rappeler de prendre soin des autres et d’être gentille aussi souvent que possible. © ComprehensivePath203 / Reddit

• Quand j’avais 16 ans, j’étais dans le train pour aller au travail. Je me maquillais. En face de moi, il y avait un homme un peu plus âgé qui écrivait quelque chose. Il m’a regardée, m’a souri et m’a dit que je n’avais pas besoin de maquillage. Je lui ai simplement souri en retour et j’ai continué à me maquiller.
  Quand je suis arrivée à ma station, je suis descendue. L’homme est descendu aussi, m’a tapoté l’épaule et m’a donné un bout de papier plié. Il m’a dit : “Bonne chance”.
  Au début, j’étais un peu dégoûtée. Puis, plus tard, alors que j’attendais mon bus, j’ai ouvert le bout de papier. C’était un poème. Il disait que mes yeux étaient comme des émeraudes. Il l’avait écrit pour me dire ce qu’il ne pouvait pas exprimer avec des mots.
  Le poème se terminait également par “bonne chance”. Il n’y avait ni nom, ni numéro de téléphone. Il ne voulait rien de moi, juste me dire qu’il me trouvait belle.
  J’y pense encore aujourd’hui. C’était vraiment altruiste et gentil. © Kooky_Substance8683 / Reddit

• Mon fils avait peut-être neuf mois. Il était encore dans un siège auto. La Jeep que je conduisais, une Cherokee de 1994, a décidé de faire sauter un tuyau. J'avais 20 ans. Son père était au travail et ne pouvait/voulait pas partir.
  Je me suis garée sur un terrain vague et j'ai fondu en larmes. Notre relation était difficile, j'étais dépassée, je ne savais pas quoi faire avec un bébé, une voiture en panne, sans emploi, etc. J'avais l'impression que l'univers s'acharnait contre moi.
  Et voilà qu'un homme nommé Jeff s'est garé sur le terrain et m'a vue. Il m'a demandé ce qui se passait. J'étais assise là, paniquée et complètement désemparée. Il a ouvert le capot et m'a dit : "Je reviens tout de suite."
  Il est parti chercher deux morceaux de tuyau, car il n'était pas sûr à 100 % de la taille, a réparé la voiture et m'a dit : "Une fois que tout ça sera passé, tout ira bien. Je te le promets." Puis il est reparti au coucher du soleil.
  Je croise encore Jeff de temps en temps en ville, nous avons une conversation agréable sur mes enfants et ses petits-enfants, puis nous nous séparons.
  Il n'était pas obligé de s'arrêter, de m'aider ou d'être gentil. Cela fait presque 15 ans que cela s'est passé. Je m'en souviendrai toujours. © MonkeyIntelligent08 / Reddit

• Je m’occupais autrefois des ordinateurs et des réseaux domestiques de personnes assez riches. Je traversais un divorce émotionnellement difficile, et alors que je me rendais chez un client régulier, j’ai dû m’arrêter sur le bord de la route pour pleurer (je suis un informaticien sans émotions, âgé d’environ 35 ans à l’époque, donc c’était très inhabituel pour moi).
  Je me suis ressaisi et je les ai appelés pour leur dire que je ne pouvais pas venir. Ils ont compris mon état à ma voix et m’ont dit de venir quand même. Nous n’avons pas parlé d’informatique du tout, ce couple de retraités riches m’a simplement parlé pendant des heures autour d’un thé et de gâteaux, et cela m’a vraiment aidé à me sentir beaucoup mieux qu’avant et à aller de l’avant. © anomalous_cowherd / Reddit

• Je travaille dans une petite épicerie et je discute avec les clients pour que mon service ne me semble pas interminable. La semaine dernière, une fille de mon âge s’apprêtait à partir et je lui ai dit qu’elle était magnifique et qu’elle pourrait vraiment être mannequin si elle le voulait.
  Elle s’est figée pendant une seconde, n’a pas dit un mot, puis s’est enfuie du magasin. D’accord. Bizarre, mais bon.
  Quelques jours plus tard, j’ai été surpris de la voir entrer avec son petit ami. Il est venu directement à ma caisse et m’a demandé si j’étais “celui qui lui avait dit de devenir mannequin”.
  Je pensais qu’il allait me passer un savon, mais il a ri et m’a dit qu’elle n’arrêtait pas d’en parler, dans le bon sens du terme. Il m’a remercié parce qu’elle manquait de confiance en elle depuis des mois. © Stanley / Sympa

• J’étais un adolescent sans domicile fixe qui dormait derrière une boulangerie. Le propriétaire ne m’adressait jamais la parole, mais chaque soir, il me laissait une miche de pain et une couverture. Il m’a sauvé la vie.
  Quinze ans plus tard, je suis allé le remercier, mais la boulangerie avait disparu. J’ai obtenu son adresse et je suis allé le voir. Il s’est avéré qu’il était sourd. Son voisin m’a dit qu’il était décédé un an auparavant.
  Il n’avait pas pu m’entendre arriver ni partir. Il savait simplement ce que c’était que d’avoir froid et d’être oublié, et il s’était promis depuis longtemps que cela n’arriverait plus jamais sans qu’il fasse quelque chose. © Bill / Sympa

Et nous allons nous plonger davantage dans des moments où des gens ordinaires ont aidé un inconnu sans même se rendre compte qu’ils lui sauvaient la vie. Des gestes simples, un impact considérable : à venir : 10 histoires de gentillesse qui montrent que des anges vivent parmi nous à chaque instant de chaque jour.