13 Histoires sur la vie étudiante qui vont te donner envie de reprendre tes études
Si l’enfance est une période insouciante, la vie étudiante peut être qualifiée d’intense et d’inoubliable. Les étudiants n’ont le temps ni de manger ni de dormir lorsqu’ils se préparent pour les examens et ils arrivent à apprendre le programme de tout le semestre en une nuit. Les cernes sous leurs yeux ne disparaissent pas, même après les vacances, et le nombre d’heures passées à la bibliothèque tend vers l’infini. Mais avec le temps, nous devenons nostalgiques des années de la fac et commençons à avoir envie d’y revenir au moins pour une journée.
Chez Sympa, nous avons trouvé les histoires des internautes sur leur vie étudiante et espérons qu’elles vont te rappeler de bons souvenirs comme cela a été le cas pour nous.
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Un jour, j’étais trop stressée avant un examen. Une fille l’a remarqué et m’a dit : " Ne t’inquiète pas ! J’ai entendu dire que ce prof était très gentil : un jour il a mis un 15 à une étudiante rien que parce qu’elle a pu se rappeler des prénoms des Tortues Ninja ! " Je n’ai pas osé lui dire que j’étais stressée justement parce que c’était moi, cette étudiante. © valenayaspers / Twitter
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Je devais passer mon exam de philo, mais je n’étais pas prêt du tout. Je me suis dit que ce ne pourrait pas être pire et j’ai commencé à raconter tout ce qui me passait par la tête. En conséquence, le prof m’a mis 16 / 20 ! Il a expliqué sa note : " Vous avez exprimé vos pensées. C’est ce que je vous apprends à faire durant tout le semestre “. Je lui ai demandé : ” Alors pourquoi vous ne m’avez mis que 16 ? Pourquoi pas 18 ou 20 ? " Il a répondu : " C’était n’importe quoi, ce que vous disiez, j’ai eu mal aux oreilles à vous écouter ! " © Alex Bergen / Bash.im
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Un jour, je n’ai pas eu le temps de déjeuner. J’ai alors acheté deux petits sandwichs et suis allée en cours. Notre prof était un homme très sévère, nous avions tous peur de lui. Mais puisque j’avais trop faim, je mordais un peu de mon sandwich à chaque fois qu’il me tournait le dos (il marchait entre les tables en expliquant la matière). Soudain, il s’est arrêté devant moi et m’a demandé : " Il est à quoi, votre sandwich ? " " Jambon fromage " — ai-je répondu, gênée. Il a alors tendu sa main comme s’il me demandait de le partager avec lui. Perturbée, je lui ai donné mon second sandwich. Il a alors continué son cours tout en mâchant mon sandwich ! Du coup, mois aussi, j’ai pu terminer le mien sans me cacher. © Виктория Сергеева-Филиппова / Facebook
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Un jour, j’ai entendu une conversation entre des étudiants dont l’un était sûrement un étranger :
— Je suis tellement content d’être venu étudier à Paris ! Dans ma ville, il n’y a même pas de métro alors qu’ici j’ai déjà vu plein de choses intéressantes ! C’est juste le temps qui ne me plaît pas trop et ma famille me manque. Laquelle des fenêtres de notre résidence donne vers le sud ? Je vais regarder à travers en pensant à mon pays. Ici, il pleut et il fait froid tandis que chez moi, c’est toujours l’été.
— Mais si tu es tellement nostalgique, pourquoi restes-tu à Paris ?
— Parce que je préfère être nostalgique de mon pays en habitant Paris, pas l’inverse. © torbova / Pikabu -
En tout un semestre, je n’étais venue qu’une seule fois en cours de politologie. Le jour de l’examen, il a beaucoup neigé et il y avait des perturbations dans les transports. J’ai pris mon vélo et suis allée à la fac. En arrivant dans la salle, j’ai vu qu’il n’y avait personne à part la prof. Nous nous sommes regardées pendant un moment, puis, sans dire un mot, elle m’a mis 20 / 20 et m’a dit en souriant : " Pour votre courage ". © Наталья Псеха / Facebook
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Un jour, je me suis endormie durant le cours. Le professeur s’est tu pour écouter ce que je marmonnais en dormant. Il s’est avéré que je racontais la biographie de Jules Verne et c’était justement le sujet du cours. Le prof m’a réveillée et m’a mis 14 / 20 parce que j’avais confondu un peu les dates. © Палата № 6 / VK
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Au début du test, notre prof a dit qu’il avait préparé une fiche d’examen spéciale pour le plus chanceux d’entre nous. La fiche numéro 13, évidemment. Ce n’était pas moi mais le gars assis derrière qui l’a eue. Il m’a demandé de l’aider à répondre aux questions sur la fiche. Il n’en avait que deux : " Comment s’appelle le professeur ? " et " Comment s’appelle la femme de Shrek ? " Ce qui m’a le plus surpris n’était pas les questions en tant que telles, mais le fait que le gars ne connaissait pas les réponses. © Палата № 6 / VK
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Quand j’étais au lycée professionnel, mes copines de classe et moi avions une jupe plissée que nous utilisions pour cacher des antisèches. L’une de nous la mettait, puis en sortant de la salle d’examen, elle la passait à une autre fille. Au bout d’un moment, le prof a dit : " Je ne savais pas qu’ils avaient introduit un uniforme au lycée ! " © Наталія Блохіна / Facebook
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Je travaille à la fac de psychologie. Un jour, je faisais passer un examen. Une étudiante devait parler de la méthode de polygraphe. Elle a raconté qu’en Inde ancienne, au moment de répondre à une question du juge, la personne faisant l’objet de l’enquête frappait un gong et, que selon le son que cela donnait, on déterminait si elle disait la vérité ; puis qu’en Chine ancienne, le mensonge était deviné par le degré de sécheresse du riz dans la bouche d’un suspect, etc. J’ai été vraiment surprise par la profondeur de ses connaissances et je l’ai complimentée. Elle a pris l’air gênée et a dit qu’elle avait lu beaucoup de littérature pour se préparer à l’examen. Évidemment, je lui ai mis une bonne note. Une semaine plus tard, mon fils de 11 ans m’a raconté cette histoire du polygraphe en utilisant exactement les mêmes expressions. Il a dit qu’il l’avait apprise de la série éducative " Il était une fois... la vie ". © psy95 / Pikabu
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Ah, la belle époque de la vie étudiante ! Je me rappelle qu’une fois, ma copine et moi jouions de la guitare dans le hall de notre résidence universitaire quand soudain nous avons vu des étudiants apparaitre dans le hall, très pressés. Nous avons demandé où ils couraient tous à cette heure tardive et ils ont répondu qu’il était déjà huit heures du matin et qu’ils allaient à la fac. Toutes les cinq années d’études sont passées aussi vite. Je suis nostalgique. © Musikette / AdMe.ru
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En me promenant avec ma nièce, j’ai trouvé une clé USB. Quand je suis rentrée chez moi, je l’ai insérée dans mon ordinateur et l’ai ouverte. Dessus, il n’y avait qu’un seul fichier intitulé " Ce qui a gâché ma vie “. C’était un mémoire de diplôme inachevé. © Палата № 6 / VK
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Dans notre résidence, il y avait un gars qui s’appelait Michel Petit. Il venait de Savoy et à chaque fois qu’il revenait de chez ses parents, il ramenait une grande meule de reblochon. Puis il faisait le tour des voisins en leur demandant : ” Avez-vous des patates ? " ; " Avez-vous des lardons / des oignons / du sel / du poivre ? " " Venez dans une heure, je vais préparer une tartiflette “. Ainsi, deux heures plus tard, tout le monde se rassemblait dans la cuisine commune pour manger une tartiflette. © Габриела / AdMe.ru
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Mon prof de sécurité de l’information ne m’a vu pour la première fois que le jour de l’examen. Puisqu’il ne voulait pas m’autoriser à le passer, j’essayais de le convaincre que je connaissais bien la matière mais il m’a dit : ” Prouve-le ! " J’ai répondu : " Regardez votre portable ! " Il a sorti son smartphone, l’a débloqué et sur le fond d’écran il a vu ma photo avec une légende : " Mettez-moi au moins 10 / 20 svp ". © Палата № 6 / VK
Et toi, gardes-tu de bons souvenirs de ta vie étudiante ? N’hésite pas à les partager avec nous dans les commentaires.