13 Moments qui prouvent qu’être papa est le job le plus dur, mais aussi le plus gratifiant

Éducation
Il y a 1 heure
13 Moments qui prouvent qu’être papa est le job le plus dur, mais aussi le plus gratifiant

Personne ne t’apprend vraiment comment être papa ; on te met juste un tout petit humain dans les bras et une vie entière de leçons. C’est le bazar, c’est épuisant, ça fait peur... et puis il y a ce regard, ce rire, cette étreinte qui te rappelle pourquoi tout ça en vaut la peine.

  • Mes enfants ont été distants depuis mon divorce. Alors, quand mon ex m’a invité à l’anniversaire de notre fille, j’ai hésité. Quand je suis entré, ils chantaient déjà, et je me suis figé sur le pas de la porte. Soudain, tout le monde s’est mis à rire quand ma fille a crié : “Attendez, recommencez, mon papa est là.”
    Tout le monde a rigolé et ils ont recommencé comme si de rien n’était. Mais pendant le reste de la fête, je n’ai pas réussi à me défaire de ce sentiment : à quel point c’est gratifiant d’être apprécié par ton enfant.
  • Quand j’étais petit, mon père gardait des pièces dans la voiture pour les distributeurs. Il me tendait toujours une pièce de 25 cents et disait : “Fais en sorte que ça compte.” Je croyais que c’était juste une phrase comme ça.
    Maintenant, je fais pareil avec mon fils, et chaque fois qu’il me sourit dans le rétroviseur, j’entends à nouveau la voix de mon père.
  • Après le divorce, mes week-ends avec mon fils ressemblaient à des entretiens. Il restait sur son téléphone, me répondait par un seul mot, et moi, j’essayais beaucoup trop de combler le silence. Le mois dernier, j’ai arrêté de forcer les conversations et je me suis tout simplement mis à cuisiner, réparer la clôture, promener le chien.
    Ce week-end, il est venu et il a demandé : “On construit quoi aujourd’hui, Papa ?” Ce n’était pas grand-chose, mais cette phrase... j’ai eu l’impression qu’on avait reconstruit quelque chose de plus grand que la clôture.
  • Mon père a fait des livraisons toute sa vie. Il a travaillé dur sans jamais se plaindre. Des années plus tard, après sa mort, je rangeais ses affaires et j’ai trouvé une lettre de son patron.
    J’ai découvert que l’entreprise lui avait proposé une promotion. Il l’a refusée pour pouvoir être à la maison à l’heure du dîner. Je suis resté là une heure, à fixer la lettre. Il aurait pu avoir tellement plus, mais il a choisi le dîner avec moi à la place.
    Aujourd’hui, quand mon enfant court à la porte en criant “Papa est rentré !”, je comprends enfin ce à quoi mon père s’accrochait toutes ces années.
  • Ma fille a arrêté de me faire des câlins après ses 12 ans. “Papa, c’est bizarre maintenant”, elle m’a dit. J’ai fait comme si ça ne me touchait pas, mais ça m’a fait plus mal que je ne l’aurais cru.
    Hier, j’ai roulé quatre heures pour voir son appartement à l’université. Au moment de partir, elle m’a pris dans ses bras sans prévenir et elle a dit : “Tu sens la maison.”
    C’était tout ce dont j’avais besoin. Juste ça.
  • Quand j’ai perdu mon travail l’an dernier, j’ai essayé de faire le fort. Mon fils m’a surpris en train de pleurer dans la voiture un soir et il n’a pas dit un mot.
    Quelques jours plus tard, il m’a donné un dessin de nous assis sous un arc-en-ciel, avec les mots : “Papa trouve toujours un moyen.” Je l’ai accroché sur le frigo. Je le regarde chaque matin avant de chercher du travail, et d’une façon ou d’une autre, ça m’aide.
  • Mon fils et moi, on s’est disputés avant son premier emménagement à l’université. Des bêtises : des cartons, du stress, de la fierté. Quand il a fallu partir, il a à peine dit au revoir.
    Quelques semaines plus tard, j’ai reçu un colis : un mug marqué “Le meilleur papa du monde” avec une photo de nous à la pêche. À l’intérieur, il y avait un mot : “J’ai oublié de te le dire ce jour-là. Merci pour tout, le vieux.” Je n’ai plus utilisé une autre tasse depuis.
  • Ma fille avait honte de moi au lycée et disait que mes blagues étaient “malaisantes”. C’est vrai. À la remise des diplômes, je me suis assis au fond pour qu’elle ne se sente pas gênée.
    Quand ils ont appelé son nom, elle m’a regardé droit dans les yeux, elle a souri et elle m’a fait un tout petit pouce levé. Peu importait où j’étais assis. Elle me voyait quand même. C’est tout ce qui compte.
  • Quand j’ai perdu mon travail, j’ai essayé de le cacher aux enfants. Je leur ai dit que je “travaillais à la maison”. Chaque matin, je préparais un déjeuner et j’allais au parc pour chercher du boulot.
    Un après-midi, ma fille m’a suivi jusque-là avec deux sandwiches. Elle a dit : “Papa, tu as oublié le tien.” Ça m’a brisé, de la plus belle des façons.
  • L’entraîneur de foot de mon fils a appelé pour dire qu’il faisait encore des bêtises. Je suis parti du travail plus tôt, prêt à lui faire la leçon. Quand je suis arrivé, il était assis sur le banc, les yeux pleins de larmes.
    J’ai demandé : “Qu’est-ce qu’il y a ?” Il a dit : “Tu ne viens jamais à mes matchs.” J’ai compris que la seule raison pour laquelle il “dérapait”, c’était pour que je sois là.
  • Ma fille m’a dit qu’elle voulait vivre avec sa mère à plein temps. J’ai dit “d’accord” parce que je ne voulais pas qu’elle se sente coupable. Deux mois plus tard, elle m’a écrit : “Je peux venir ce week-end ? Tes pancakes me manquent.”
    J’ai fait comme si j’étais cool, mais j’ai passé une heure au supermarché à prendre ses garnitures préférées. Des fraises, de la chantilly, tout. Je ne savais pas à quel point “Tes pancakes me manquent” pouvait me frapper en plein cœur.
  • J’avais 23 ans quand j’ai appris que j’allais être père. J’étais fauché, j’avais peur, et j’étais convaincu que j’allais tout gâcher. J’ai commencé à conduire pour une société de livraison et j’ai scotché une photo de l’échographie sur le tableau de bord ; un drôle de mélange d’espoir et de panique me regardait à chaque tournée.
    Les années ont passé. La photo s’est fanée. Mon enfant a grandi. On s’est disputés pour les notes, les amis, les couvre-feux, toutes les tempêtes normales.
    Puis un jour, pendant l’un de ces trajets en voiture silencieux après une dispute, il a remarqué la vieille photo encore sur le tableau de bord. “C’est... moi ?” a-t-il demandé. “Oui”, j’ai dit. “Cette photo m’a aidé à tenir pendant beaucoup de nuits longues.”
    Il l’a regardée une seconde, puis il a tendu la main et il a scotché sa photo d’école juste à côté. “Comme ça, tu as l’avant et l’après”, a-t-il dit avec un sourire. J’ai ri, mais j’ai eu la gorge serrée. Parce que dans ce tout petit geste, j’ai vu tous les kilomètres entre celui que j’étais et celui que je suis devenu.
  • Mon père et moi, on ne parlait pas beaucoup quand j’étais jeune. C’était un “pourvoyeur”, pas un “bavard”. Quand il est tombé malade, on a commencé à aller à ses rendez-vous ensemble, des heures de silence.
    Un jour, je lui ai demandé s’il regrettait de ne pas avoir été plus proche. Il a dit : “Mon fils, parfois, je ne savais juste pas quoi dire. Mais j’ai toujours été là. Être là, ça compte.”
    Quand il est décédé, j’ai repris la route dans cette même voiture, siège passager vide, même trajet, même silence. Sauf que cette fois, le silence ne semblait pas vide. Il semblait... rempli de tout ce qu’il n’a pas su dire, mais qu’il m’a montré quand même.

La paternité, ce n’est pas la perfection ; c’est être là, même quand c’est dur, même quand le monde ne le remarque pas. Si ces moments t’ont parlé, tu auras envie de découvrir ces autres témoignages.

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