20+ Personnes ont raconté des situations à la fois hilarantes et gênantes dans les transports en commun
![20+ Personnes ont raconté des situations à la fois hilarantes et gênantes dans les transports en commun](https://wl-sympa.cf.tsp.li/resize/336x177/jpg/734/b44/7228485beda3780289ba60a86c.jpg)
D’un bout à l’autre de l’Europe, en voyage à l’étranger ou chez leur pays voisin, les francophones de Belgique, de France et de Suisse ne se comprennent pas trop mal. Mais c’est sans compter sur les nombreux mots propres à chaque pays et leur signification parfois très différentes ou nuancées. Entre les serviettes, les essuies et les boules, on ne sait parfois plus où donner de la tête et on s’y perd facilement !
Pas de panique, chez Sympa, nous avons aujourd’hui dressé une petite liste de mots qui changent de signification en Belgique, en France et en Suisse. Ils n’auront plus aucun secret pour toi et tu pourras enfin communiquer avec tes chers voisins librement, du moins on l’espère !
En France, on dit une “serviette (de bain ou de plage)”, alors qu’en Belgique on dit un “essuie (de bain ou de plage)” et en Suisse, un “linge (de bain ou de plage)”, à ne pas confondre avec le linge qu’on sort de la machine à laver. À savoir qu’en Belgique, on appelle juste “serviette” le morceau de papier ou de tissu avec lequel on s’essuie la bouche quand on mange.
L’expression “Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes !” prend tout son sens, puisqu’en Belgique, un “torchon” est une serpillière. Si quelqu’un donne un coup de torchon, ça veut dire qu’il nettoie le sol, et on appelle “torchon (de cuisine)” un... “essuie de cuisine” tout simplement ! Alors qu’en Suisse, on appelle ça une “patte”.
Promis, après ça, la série des essuies et autres torchons et serviettes est terminée ! En France, si on renverse un peu de vin sur la table, on essuie ça avec du “Sopalin”, comme la marque. En Belgique, on parlera d’"essuie-tout“, et en Suisse, de “papier ménage”, un mot particulièrement mignon !
“Tu me passes ton numéro de GSM, s’il te plaît ?” ou encore “Appelle-moi sur mon Natel !” sont des phrases qui peuvent surprendre en France, où l’on préfère parler de “téléphone portable”, ou de “portable” tout court.
“Quand tu tournes à gauche, n’oublie pas de mettre ton signofile !”, est une phrase que l’on entendra plutôt en Suisse. Ses pays voisins appellent cela “clignotant” et “clignoteur”.
À l’école, selon le pays dans lequel on se trouve, on range nos cours dans un étui en carton ou en plastique appelé “pochette”, “chemise plastique”, “farde plastique” ou encore “fourre”. Ça en fait des noms pour un objet si banal !
Pour avoir de l’eau chaude à la maison, en France on a besoin d’un “chauffe-eau”, d’un “ballon” ou encore d’un “cumulus”. Chez les Suisses et les Belges, on utilisera un “boiler”, à prononcer “bwa-lère” en Belgique, et “boy-leur” en Suisse.
Quand un Français demande à un ami belge “Tu veux des gâteaux ?”, le Belge s’attend à recevoir un festin de plusieurs tartes ou cakes (des pâtisseries, quoi !), car en Belgique, tout comme en Suisse, on dit “biscuit”, comme les biscuits Petit-Beurre de Lu par exemple !
Si quelqu’un en Belgique dit à un Français ou un Suisse qu’il mange des “boules”, il ne faut pas être choqué, il parle simplement de bonbons ! Il n’y a pas qu’entre ces trois pays qu’il y a des incompréhensions, car en Belgique, un bonbon s’appelle différemment selon la région. Alors qu’à Bruxelles, on dit “boules”, à Liège, on parle de “chiques”, car quand on dit “bonbon”, cela veut dire “biscuit”. Mais dans le reste de la Belgique, si on dit “chiques”, cela veut dire “chewing-gum” et pas “bonbon”. Vous avez tout compris ?! Nous non plus ! Cette publicité résume bien la situation.
En Belgique, on dit “Attention, ta tirette est ouverte !”, ce qui signifie “Ta braguette est ouverte !”. En effet, en France, et surtout à Paris, la tirette sert à retirer des sous. Ce serait donc pas plus mal qu’elle soit ouverte !
Chez les Belges, quand on dit “un stylo”, on parle d’un stylo à plume. Quand un Français dit “un stylo”, c’est un stylo à bille, appelé aussi “un bic” en Belgique, mais aussi en France (oui, comme la marque Bic).
Si un Belge en vacances en France va à la boulangerie et demande un “pain français”, on va lui dire “Mais, monsieur, tous les pains sont français ici !” sans savoir que ce qu’il veut réellement, c’est une simple baguette !
En France et en Suisse, on dit “endive” pour désigner une variété de chicorée dotée d’une racine qu’on peut consommer cuite ou crue. Mais en Belgique, on appelle ça.... un “chicon” ! Le chicon au gratin est d’ailleurs un plat typique de Belgique. On ne sait pas toi... mais ça nous donne faim tout ça !
Si un Belge demande “Un pistolet, s’il vous plaît !”, il ne faut pas s’affoler, il n’est pas sur le point de braquer une boulangerie, mais simplement de commander un petit pain croustillant. C’est une spécialité belge, un peu comme un sandwich mais rond et croustillant, qu’on peut couper en deux pour y mettre des tranches de jambon ou de fromage. Un délice !
Voilà ! Que tu sois Suisse, Belge ou Français, on espère que cet article t’aura aidé à y voir plus clair parmi cette ribambelle de mots et comprendre leur nuance ! Si tu en connais d’autres, n’hésite pas à les partager avec nous dans les commentaires !