14 Parents ont décrit comment ils font face aux défis liés aux enfants

Histoires
Il y a 2 mois

Beaucoup de parents disent que ce n’est difficile qu’avec les enfants en bas âge, et que lorsqu’ils grandissent, cela devient plus facile. C’est en partie vrai : au moins, ils deviennent indépendants et les parents ont du temps pour eux. Mais quand ils grandissent, d’autres défis surviennent : la rébellion de l’adolescence, par exemple, et le fait d’essayer d’accepter que l’enfant n’est plus vraiment un enfant mais une personne distincte avec ses principes et son propre point de vue.

  • J’ai deux filles adultes et j’ai terriblement honte, mais j’aime l’une d’elles plus que l’autre. Jetez-moi la pierre, mais il est impossible d’aimer quelqu’un qui vous repousse constamment. Ma fille aînée était un enfant attendu depuis longtemps, mais depuis qu’elle est bébé, elle n’est pas du tout affectueuse, elle est cruelle et méchante. Nous avons essayé de nous lier d’amitié avec elle, de trouver et de montrer de l’empathie et de la tendresse à notre fille, mais elle est comme ça. À l’âge de 18 ans, notre fille s’est littéralement enfuie de chez nous pour aller étudier dans une autre ville. Elle nous appelle une fois tous les trois mois, vient une fois par an pour l’anniversaire de sa grand-mère, qu’elle aime quand-même. Mon mari et moi, elle ne nous aime pas apparemment. Et moi, je l’aime. Mais beaucoup moins que la plus jeune, affectueuse et gentille. Ward #6 / VK
  • J’ai toujours voulu apprendre à faire des tractions, mais je manquais de motivation. Maintenant, j’ai une fille adolescente. C’est difficile avec elle, mais je l’aime beaucoup et j’essaie de rester calme. Alors, quand ma patience s’épuise et que la conversation n’est pas constructive, je vais faire des tractions et je bois un verre d’eau. Puis je suis à nouveau prête à dialoguer. En réduisant progressivement la charge des expanseurs, j’ai appris à faire des tractions. Overheard / Ideer
  • Ma sœur aînée essayait de limiter le temps que son fils passait sur l’ordinateur. Chaque soir, lorsqu’il s’asseyait devant l’ordinateur, sa mère regardait l’heure, elle ne le laissait pas rester plus longtemps que 23h00. Environ une demi-heure avant, elle commençait à lui rappeler qu’il était temps d’aller se coucher. Une fois, mes parents et ma sœur ont été invités à une fête, et je suis restée à la maison avec mon neveu. Après le dîner, chacun de nous faisait ce qu’il voulait. Il était environ 22 h 40 quand mon neveu m’a demandé : “Pourquoi ne me rappelles-tu pas qu’il est l’heure d’aller au lit ?” Je lui ai répondu : “Je ne suis pas ta mère, tu as 12 ans, tu te débrouilleras tout seul.” Et il m’a répondu : “Ah oui ? Tu t’en fiche de moi, et tu t’en fiche de ma santé (apparemment, ma sœur disait que c’était mauvais pour la santé), je suis encore un ado !” Sur ces mots, il a fait son lit et s’est couché. © Spiteful1990 / Pikabu
  • En prenant le métro, j’ai assisté à une conversation entre une mère et sa fille. La mère d’une adolescente d’environ 12-13 ans lui dit : “Il faut t’acheter un téléphone pour l’école, parce que tu as noyé le tien au camp de vacances. Lequel veux-tu ?” La jeune fille lui répond : “Je veux un Samsung comme celui de Paul”. Sa mère objecte : “Achetons quelque chose de plus cher, parce qu’à l’école, toutes les filles auront des iPhones...”. Et la fille répond : “Maman, pourquoi aurais-je besoin d’un iPhone à l’école ? Pour le perdre ? Ou pour avoir constamment peur de l’abîmer ? Mieux vaut laisser l’argent pour les dents de mamie”. J’avais l’impression d’être dans un univers parallèle. © Trapezium / Pikabu
  • J’aimerais partager avec vous une astuce pour les couples ayant des enfants ados. Moi, mon mari et deux adolescents en conflit permanent vivons dans un appartement. Mais à 15 minutes de route de l’appartement, nous avons un petit chalet. Et lorsque ces deux-là nous embêtent, mon mari et moi, nous partons à la campagne, laissant le réfrigérateur plein de nourriture et eux à la maison (cela arrive le week-end, c’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de les emmener à l’école). Nous les invitons à chaque fois de venir avec nous, mais vous comprenez — comment iront-ils au chalet s’il n’y a pas de réseau là-bas ? Une soirée à deux nous aide à ne pas devenir fous. Nous mangeons des friandises que personne ne nous pique et nous regardons des films. Et les enfants se débrouillent mieux sans les parents : ils font la cuisine et le ménage, tant qu’ils ne quittent pas la civilisation. #goodmotherhood / VK
  • J’ai élevé mes fils sur le principe de la permissivité, tout est de leur responsabilité. En conséquence, à l’âge de 25 ans, ils sont devenus responsables, rationnels, réfléchis... C’est même parfois ennuyant ! Le dimanche, j’appelle l’un d’eux, je lui propose d’aller nous baigner et de faire un barbecue. Il me répond : “Ma femme et moi avons prévu de faire le ménage et les courses”. Je demande au second où il va aller en vacances : il me répond qu’il va refaire du parquet à la maison .... Suis-je la seule à mes 52 ans à pouvoir faire du vélo la nuit ? doovy / Pikabu
  • Récemment, notre fils adolescent a ramené une fille à la maison. Cheveux bleus, piercing dans le nez, tatouage d’une araignée derrière l’oreille. Mon mari est tout de suite devenu nerveux, mais j’ai accueilli les jeunes amicalement, j’ai fait un gâteau pour eux et je leur ai donné de l’argent pour aller au cinéma et acheter des snacks. Après leur départ, mon mari s’est mis en colère, parlant de manière peu flatteuse des goûts de son fils. J’ai réagi en sortant un vieil album scolaire et en montrant mes propres photos de ces années-là. Des cheveux verts, des piercings non seulement dans le nez, mais aussi six boucles sur chaque oreille. Mais j’ai grandi, j’ai enlevé les boucles d’oreilles. Aujourd’hui, je travaille comme pédiatre et je n’ai pas de mauvaises habitudes. Et la jeunesse est faite pour se trouver, parfois en se rebellant ou en faisant des erreurs. Je n’accepterai jamais qu’une personne soit stigmatisée parce qu’elle a les cheveux bleus, par exemple. Full Story / VK
  • Ma fille de 15 ans est amie avec un étudiant de 20 ans : ils se sont rencontrés sur un réseau social grâce aux intérêts communs. Ils sont juste amis, rien de plus ! Ma fille me dit : “Papa, je ne suis pas stupide ! Denis et moi ne sommes que des amis.” Hier, elle est partie à son anniversaire et est restée dormir chez lui : il habite en ville et nous à la campagne. Je n’ai rien contre : je connais l’adresse, son numéro de téléphone et celui de ses parents. Et puis le soir, j’ai reçu un appel de sa mère : “...ne vous inquiétez pas, merci beaucoup d’avoir fait confiance à notre fils ! Lucie dormira sur le canapé du salon.” Je l’ai remerciée, mais je me suis dit que si je fais confiance à quelqu’un dans cette situation, c’est surtout à ma fille. feldkurat / Pikabu
  • Hier, mon fils m’a emmenée en promenade ! C’est un grand garçon maintenant : il a presque 22 ans et vit avec nous en ce moment. Je suis rentrée tard du travail, mais j’avais envie d’aller me promener. Mon mari n’a pas voulu, ma fille est sortie avec ses copines de classe et je ne voulais pas sortir seule. Puis mon fils est rentré du travail. Je lui ai dit : “Allons nous promener”. Mais il s’est avéré qu’il s’était déjà mis d’accord avec ses potes pour aller faire un tour. J’étais contrariée, j’ai dit en plaisantant : “Puis-je venir avec toi ?”, et il a accepté. Nous nous sommes promenés dans le quartier, puis nous sommes allés manger dans un fast-food, puis ils ont loué des trottinettes électriques et nous avons parcouru tout le quartier : c’était ma première fois. Que du bonheur après tout ! #motherhoodhappiness / VK
  • Ma fille a presque 16 ans. Récemment, elle est venue me voir et m’a dit en pleurant, que je ne l’aimais pas, parce que je la contrôle trop peu et je lui permets trop de choses ! Il s’avère que toutes ses amies ont besoin de rentrer directement à la maison après l’école, et je laisse la mienne aller se promener et ne la dérange pas avec des appels. L’essentiel est que les devoirs soient faits et qu’après 22 heures, elle soit à la maison. Ses copines sont inscrites aux ateliers que leurs parents ont choisis, et j’ai permis à ma fille de faire du foot, parce qu’elle le voulait. Mais la mère de son amie lui a dit que le football n’était pas pour les filles, qu’il fallait faire plutôt de la danse. Je ne vérifie pas non plus le téléphone de ma fille et je ne suis pas ses réseaux sociaux, mais toutes les mères le font et connaissent tous les mots de passe. Bref, je suis une mauvaise mère parce que je lui donne des choix et que je n’insiste pas sur le contrôle. Asaly / Pikabu
  • Ma nièce a 14 ans et se trouve dans la situation inverse. Elle a récemment piqué une colère en criant qu’elle avait eu une enfance malheureuse. Parce qu’elle n’a pas le droit de sortir après 20 heures, qu’elle peut parfois être emmenée en voiture à l’école (ce qui est une honte), qu’elle ne peut pas poster de photos dans son soutien-gorge (et que ses amis en ont), qu’elle ne peut pas rester assise sur son téléphone le soir, qu’elle est obligée d’aller à la piscine une fois par semaine et qu’elle doit apprendre l’anglais. Tout s’est terminé par le fait qu’elle a dit qu’elle partirait de chez sa mère et son beau-père et qu’elle irait vivre avec sa grand-mère, parce que là-bas, elle n’est pas contrôlée, on ne lui fait pas faire ses devoirs. C’est juste qu’elle a un caractère très naïf. Et lorsque ses “amis” lui disent que leurs parents les laissent sortir jusqu’à deux heures du matin et qu’en été, ils les laissent partir seuls dans une autre ville, elle les croit. Et quand on lui pose quelques questions : comment ils ont voyagé, où ils avons dormi à l’âge de 14 ans, elle n’a qu’une phrase à la bouche : “Tu ne comprends rien”. © evadoll / Pikabu
  • Ma fille a 16 ans. Tous ceux qui ont eu affaire à des adolescents me comprendront. Tous les jours, j’entends dire qu’elle est mature, qu’elle peut décider de tout elle-même, qu’elle nous le prouvera et fera tout par elle-même, qu’elle prendra ses propres décisions, qu’il faut la respecter en tant que personne et tout le reste. Cette année, elle est passé dans une autre école, dans une classe scientifique. La nouvelle professeure est très sévère, même ma femme a peur d’elle. Ce n’est pas du tout comme son ancienne prof, qui courait avec eux comme une maman poule. Aujourd’hui, il fallait téléphoner à la prof. Et ma fille adulte, indépendante, capable de contrôler son propre destin, de prendre des décisions et de se battre pour la justice, vient vers moi, me tend le téléphone et me dit : “Papa, appelle Madame M., parle-lui. J’ai peur”.
  • Ma fille adolescente a appris à faire des crêpes. Elle se lève tôt, prépare la pâte, les fait cuire toute seule ! Elles sont délicieuses. Elle les garnit de toutes sortes de choses : baies, fruits, jambon, fromage, herbes, pommes de terre, brocolis, poulet, choux, oignons.... Bref, de tout ce qu’elle trouve dans le frigo. Ou bien, le soir, elle demande expressément d’acheter quelque chose au magasin. C’est très bien, bien sûr. Mais trois kilos de plus, c’est déprimant. Je ne veux pas vexer ma fille et je ne peux pas m’empêcher de manger ses crêpes. © Overheard / Ideer

On dirait que les enfants sont faits pour faire les bêtises et rendre leurs parents fous et cet article en est la preuve.

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