14 Preuves que les joyaux d’autrefois étaient plus que de simples bijoux
La joaillerie est une chose qui ne se démode jamais. Aujourd’hui, il est facile de trouver le bon bijou. Il suffit simplement de veiller à ce qu’il soit assorti à la tenue et qu’il soit approprié dans une situation donnée. Cependant, au cours des siècles précédents, ces accessoires pouvaient donner beaucoup trop d’informations personnelles sur celui qui les portait, de son statut social à son intérêt amoureux.
Chez Sympa, nous souhaitons aujourd’hui te faire découvrir les secrets que certains bijoux anciens dévoilent sur leurs propriétaires.
Ce collier servait de marque distinctive
En Inde, ces bijoux étaient portés par les Lingayats, adeptes d’un courant du shivaïsme. Seules les personnes aisées pouvaient s’offrir de tels colliers.
Ils étaient fabriqués en argent sterling et gravés de manière complexe. Les deux cônes symbolisaient les cornes du taureau sacré. Le bijou était aussi une boîte à trésors : on y cachait une pierre lingam, qui occupait une place considérable dans cette croyance.
Au XIXe siècle, de nombreux bijoux étaient fabriqués à partir de cheveux
La reine Victoria d’Angleterre a pleuré son mari, le prince Albert, pendant plusieurs années. Au cours de cette période, le deuil a été élevé au rang d’art. C’est la monarque qui dictait aux autres dames la manière de faire le deuil et les vêtements et bijoux à porter pendant cette période. Elle-même portait un médaillon contenant les cheveux d’Albert.
Cependant, l’utilisation de mèches ne se limitait pas aux médaillons. Au milieu du XIXe siècle, les femmes tissaient une variété de bijoux à partir de cheveux. Il pouvait s’agir de boucles d’oreilles, de bracelets ou de couronnes. Parfois, les cheveux appartenaient à d’autres personnes et les femmes créaient alors une sorte d’arbre généalogique.
Les cheveux n’appartenaient pas nécessairement à un défunt. Parfois, les jeunes femmes s’offraient des mèches comme preuve d’amitié et d’affection. Par conséquent, les bijoux n’étaient pas un symbole de tristesse mais une manifestation d’amour.
Les boucles d’oreilles étaient si lourdes qu’elles étaient attachées aux cheveux
À la fin du XVIIe siècle, les boucles d’oreilles sont devenues un élément incontournable de la parure féminine. Les joailliers ont découvert une nouvelle façon de tailler les diamants et ce sont ces pierres précieuses qui ont été le plus souvent utilisées pour créer des bijoux. Les dames de l’époque portaient des coiffures élevées et volumineuses.
Les femmes portaient des boucles d’oreilles élaborées, composées de plusieurs éléments, pour accentuer leur allure élégante et leurs tenues luxueuses. Ces bijoux étaient magnifiques mais difficiles à porter. Certains étaient même munis d’une boucle spéciale pour que la dame puisse les attacher à ses cheveux et ainsi réduire la pression sur ses lobes d’oreille.
Certains de ces bijoux avaient un usage pratique
Tous les bijoux n’étaient pas portés uniquement pour leur beauté. Les dames ornaient souvent leur tenue d’un étui : il s’agissait d’un petit récipient dans lequel elles rangeaient les objets dont elles avaient besoin dans leur vie quotidienne. L’étui peut être considéré comme une version ancienne d’un petit sac à main.
Les dames y cachaient des ciseaux, des aiguilles, des fils, des dés à coudre, des crayons et autres objets de première nécessité. Les étuis étaient souvent en or et ornés de pierres précieuses.
Les miniatures représentant l’œil étaient un cadeau “sans risque” pour les amoureux
À la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle, les bijoux avec des miniatures représentant un œil ont connu une popularité inattendue. On pense que la mode de ces articles a été lancée par le futur roi George IV d’Angleterre, qui a envoyé une telle pièce en cadeau à sa bien-aimée Mary Anne Fitzherbert.
En présentant de tels bijoux, les gens déclaraient leur amour l’un pour l’autre. Il s’agissait d’un cadeau “sans risque” qu’un homme ou une femme pouvait le porter en public, car il était difficile de reconnaître le donateur.
Les Grecs anciens croyaient que les bijoux avec un nœud d’Hercule pouvaient protéger contre tous les maux
Le nœud d’Hercule en bijouterie était très populaire dans l’Antiquité. Dans différents pays, le symbole avait sa propre signification : dans certains, il était considéré comme un signe d’amour, dans d’autres, comme un signe de fertilité.
Dans l’Antiquité, les Grecs croyaient que le nœud pouvait protéger son porteur du mal et soigner les blessures. On pensait qu’un tel signe aidait à guérir rapidement.
Les animaux marins étaient populaires en Espagne
Dans la seconde moitié du XVIème siècle, les bijoux représentant diverses créatures, y compris fictives, sont devenus populaires en Espagne. Le plus souvent, les artisans se sont tournés vers les images d’animaux marins. Le bijou était considéré comme un talisman pour les voyages en mer et on pensait qu’il protégerait contre le malheur au cours d’une longue expédition.
Autrefois, la bague de fiançailles se composait de deux parties
Les bagues de Gimmel sont apparues au Moyen Âge et sont devenues populaires au XVIIème siècle. La principale caractéristique de ce bijou était qu’il était divisé en deux parties. Après l’annonce de leurs fiançailles, le jeune homme et la jeune femme portaient chacun leur propre bague.
Lors de la cérémonie de mariage, les deux parties étaient réunies et les jeunes mariés portaient le bijou ainsi obtenu. Le bijou contenait généralement un message d’amour éternel et de lien indissoluble. Si l’un des conjoints partait en voyage, l’anneau pouvait être à nouveau séparé.
Le XVIe siècle est une période de développement de la joaillerie
Au cours de la Renaissance, les bijoux sont devenus plus élaborés et sophistiqués. Les bijoutiers se sont mis à créer de petites sculptures, émaillant les pièces et incrustant les figures de perles et de pierres précieuses. Chaque élément était confectionné de manière méticuleuse.
Les pendentifs sont devenus très populaires, tout comme les autres bijoux. Certains étaient utiles, au-delà de leur beauté ; il pouvait s’agir de cure-dents, de cure-oreilles et d’autres petits objets pratiques.
Les pierres précieuses avaient leur propre langage secret
À l’époque victorienne, on a vu apparaître des bijoux dans lesquels les artisans codaient des messages entiers à l’aide de divers minéraux. Pour les lire, il suffisait de savoir exactement quelles pierres étaient utilisées pour créer le bijou. Les premières lettres de leurs noms étaient utilisées pour former des mots.
Parfois, la couleur du bijou avait aussi son importance. Par exemple, les suffragettes ont choisi de porter des nuances de blanc, de violet et de vert. Les bijoux où de telles combinaisons étaient utilisées étaient portés uniquement par les femmes qui appartenaient à ce mouvement.
Certaines personnes ont réussi à rassembler une collection entière de bagues de deuil
Les bagues fabriquées comme symbole de deuil pour une personne défunte étaient déjà connues des Romains dans l’Antiquité. Ces bijoux étaient généralement offerts aux amis et à la famille d’une personne décédée. Mais parfois, ils étaient également créés en l’honneur de personnages historiques célèbres.
Ce bijou était généralement remis à toutes les personnes invitées aux funérailles. Si une personne occupait une position élevée dans la société, elle pouvait rassembler un grand nombre de ces bijoux dans sa collection. Les anneaux de deuil étaient parfois ornés de perles et de mèches de cheveux en hommage à la personne disparue.
Le pendentif pouvait indiquer l’appartenance à un ordre religieux
Au XVIème siècle, les perles étaient souvent utilisées pour créer des bijoux. Avec ce matériau, les artisans ont habilement créé des représentations d’objets et de créatures aériens. Certains les portaient sur une chaîne, d’autres les épinglaient à leurs vêtements.
Les animaux avaient parfois une signification symbolique. Par exemple, un pendentif en forme de cygne pouvait indiquer qu’une personne appartenait à la Société de la Vierge Marie.
La bague-casse-tête “surveillait” le comportement de la femme en l’absence de son mari
On ne sait pas qui a inventé ce bijou. Selon une théorie, il serait originaire de l’Égypte ancienne, tandis que d’autres chercheurs pensent qu’il est originaire de Chine.
Cependant, la légende la plus curieuse veut qu’un mari jaloux ait inventé la bague-casse-tête et, sans en révéler le secret, l’ait offerte à sa femme. Cette dernière, ayant comploté l’adultère, a décidé d’enlever la bague de son doigt. La bague a été immédiatement défaite et elle n’a pas pu la remettre en place. C’est ainsi que le mari a découvert qu’elle était infidèle.
À l’époque victorienne, chaque fleur avait une signification différente
Au XIXe siècle, les motifs floraux en bijouterie sont redevenus populaires. Cependant, les images de diverses fleurs utilisées pour créer des broches, des colliers, des bagues et des boucles d’oreilles n’étaient pas seulement utilisées pour leur beauté.
Il existait un langage spécial dans lequel chaque plante avait une signification et qui était connu de presque tout le monde. De nombreux ouvrages ont été publiés pour expliquer comment interpréter telle ou telle combinaison de couleurs. Il était donc difficile de coder un message secret dans un bijou.
Et toi, as-tu un bijou qui a une signification secrète ?