15+ Faits sur la beauté et l’hygiène féminine du passé qui nous paraissent surprenants aujourd’hui
L’industrie de la beauté remonte à l’Antiquité. Auparavant, les femmes devaient se montrer inventives pour rester jeunes et attirantes, car elles n’avaient pas accès à toute la gamme de produits cosmétiques et de techniques que nous avons à notre disposition aujourd’hui.
Sympa a plongé dans le passé pour découvrir comment les femmes prenaient soin d’elles autrefois.
La manucure
Dans la Chine et la Corée anciennes, on vernissait les ongles de couleur écarlate à l’aide d’un tonique à base d’alun et des fleurs d’impatience écrasées. Les représentantes de la dynastie Yuan portaient des rajouts ornés sur leurs doigts. Ils avaient pour but de protéger les ongles qui étaient assez longs et témoignaient du statut élevé de la femme, montrant qu’elle n’avait pas besoin de se servir de ses mains.
Dans la péninsule arabique, en Afrique du Nord et en Asie du Sud, les ongles teints de henné étaient populaires. Dans l’Égypte ancienne, les femmes décoraient les ongles de dorures.
L’épilation
Chez les Égyptiens, les recettes à base de feuilles de lotus et de graisse de certains animaux étaient populaires. On se servait également de pinces, de rasoirs et de couteaux en métal et en silex. Les hommes et les femmes se rasaient complètement la tête et portaient des perruques pour éviter les poux et se protéger du soleil brûlant.
Dans le bassin Méditerranéen et en Orient, une pâte faite d’amidon, de chaux et d’un mélange d’arsenic et de soufre était utilisée à ces fins.
Dans l’Europe médiévale, au contraire, il n’était pas d’usage de s’épiler le corps. Mais une attention particulière était portée au visage : les femmes cherchaient à relever la ligne de naissance de leurs cheveux, enlevant l’excès de cheveux du front avec de la chaux vive ; par ailleurs, elles enlevaient ou s’épilaient les sourcils. Après l’épilation, on appliquait de l’huile de noix sur la peau à l’endroit concerné, car elle est connue pour sa propriété de ralentir la croissance des poils.
Les soins pour cheveux
Dans la Grèce antique, les cheveux longs étaient considérés comme l’élément le plus important de la beauté féminine. Les femmes grecques rassemblaient leurs mèches dans des coiffures complexes et les décoraient de toutes les manières possibles. Les dames riches utilisaient des bijoux.
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Les nuances claires étaient considérées comme belles, et les femmes que la nature avait dotées d’une chevelure foncée, l’éclaircissaient avec de l’acide citrique ou du vinaigre. Il était de coutume de couper des mèches en signe de deuil.
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Dans la Chine ancienne, les femmes se lavaient les cheveux avec de l’infusion de cedrela, qui procurait aux cheveux un parfum agréable.
Les femmes de l’Égypte ancienne n’utilisaient pas les mêmes astuces. Elles prenaient bien soin de leurs postiches qui étaient lavés avec du jus de citron et enduits avec de l’huile d’amande.
L’huile d’olive jouait le rôle de l’après-shampoing à l’époque de l’Antiquité en Grèce et à Rome. Et pour garder leurs cheveux frais le plus longtemps possible, les femmes les rinçaient avec du vinaigre.
Au Moyen Âge, des après-shampoings à base de graisse de bacon étaient très répandus. Pour se débarrasser de l’odeur désagréable, les femmes rinçaient leurs peignes avec des décoctions de pétales de roses, de clous de girofle et de muscade. À cette époque, les cheveux étaient nettoyés avec un mélange fait à base de cendres, de tiges de vigne et de blanc d’œuf. Des infusions d’herbes aromatiques au vinaigre permettaient de se protéger des poux.
Le maquillage
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Les femmes dans l’Égypte ancienne portaient un eye-liner qui, en plus d’avoir une valeur esthétique, protégeait les yeux des infections et du soleil brûlant grâce à sa composition. Il existait deux types d’eye-liner : le noir, fait à partir de galène et de suie, et le vert, fabriqué à base de malachite broyée. La poudre était diluée avec de l’eau ou de la graisse animale. On utilisait l’ocre rouge comme fard à joues et rouge à lèvres.
Dans la Grèce antique, le monosourcil était considéré comme un signe de beauté. Pour cela, les femmes teignaient leurs sourcils avec de la pâte faite de charbon de bois et d’huile d’olive (elle servait aussi pour le maquillage des yeux). Les ombres à paupières étaient également fabriquées à base de suie.
Les femmes romaines blanchissaient leurs visages à la craie et éclaircissaient la peau avec de la pâte de vinaigre, se maquillaient les yeux et soulignaient leurs sourcils. Les dames nobles pouvaient même s’offrir les services d’un maquilleur.
Les menstruations
Une alternative aux produits d’hygiène modernes était, dans l’Europe médiévale, des tampons faits avec des chiffons en coton, qui se fixaient entre les jambes avec une ceinture attachée à la taille. On sait qu’Elizabeth I, par exemple, en avait trois et qu’ils étaient en soie.
Pour dissimuler l’odeur pendant ces jours-ci, les femmes accrochaient des bouquets d’herbes aromatiques autour du cou et à la taille.
Cela a continué jusqu’au début du XXe siècle. Avec le début de l’époque édouardienne, une version améliorée de la ceinture d’hygiène avec des bretelles s’est généralisée. Cette ceinture avait parfois une couche de caoutchouc pour protéger les vêtements. Les ceintures menstruelles sous diverses formes existaient encore dans les années 1920. Après la Première Guerre mondiale, les tampons et les protections hygiéniques ont vu le jour, tels que nous les connaissons aujourd’hui.
De quels autres produits de beauté intéressants du passé as-tu entendu parler ? N’hésite pas à partager tes connaissances dans les commentaires.