15+ Gaffes de films que nous avons tous loupées

La caméra ne ment pas, et bien souvent, elle capture ce qui aurait dû disparaître au montage mais qui finit par rester, comme un easter egg involontaire. Pas étonnant : les maquilleurs peuvent avoir un “moment d’inattention”, l’équipe tourne à un rythme effréné, et le réalisateur, lui, peut laisser passer un détail révélant ainsi les coulisses du cinéma sans le vouloir. Alors, c’est au spectateur attentif de pointer joyeusement son doigt vers l’écran et de s’exclamer : “Hé, mais là, il y a... !”

Harry Potter et la coupe de feu (2005)

Dans le livre, la robe d’Hermione pour le Bal de Noël est décrite comme une robe de cérémonie bleu ciel. Mais les costumiers ont estimé que le rose mettait mieux en valeur Emma Watson — d’où ce choix. Pendant des années, les fans ont regretté cette entorse aux détails de l’histoire. Pourtant, comme le prouvent les images, Hermione était tout aussi ravissante en bleu ciel !

Les Quatre Filles du Docteur March (2019)

Comme l’ont remarqué certains spectateurs attentifs, dans l’une des scènes du film Les quatre filles du Docteur March, on peut apercevoir une bouteille d’eau d’apparence moderne dans le dos du personnage de Timothée Chalamet.

Certains ont supposé que la bouteille d’eau en question était en fait une gourde. Il est évident qu’une bouteille d’eau aussi moderne n’était pas disponible en 1863, lorsque les événements du film se sont déroulés.

Et ce n’est pas la seule erreur du film ! Dans une autre scène, on distingue clairement une bouteille d’eau moderne derrière un acteur alors que l’action se déroule plus de 100 ans avant l’invention du plastique.

Le Magicien d’Oz (1939)

Au début, lorsque Dorothy était encore à la ferme, elle marchait le long de la clôture de la porcherie et y est tombée. Lorsque Bert Lahr la récupère, il n’y a pas la moindre tache sur sa robe : elle est parfaitement propre, comme si rien ne s’était passé.

Spencer (2021)

Dans le film, Diana arrache son collier de perles détesté de sorte que les perles tombent directement sur la table et dans son assiette. Il s’agit d’un vieux cliché qui fonctionne uniquement pour une belle image dramatique, mais qui n’est absolument pas possible dans la réalité.

Tout d’abord, parce que chaque perle des colliers coûteux n’est pas enfilée sur un fil commun, mais attachée individuellement. Par conséquent, si Diana l’avait déchiré, une seule perle serait tombée sur la table, mais pas toutes ensemble.

Maman, j’ai raté l’avion ! (1990)

Dans le classique Maman, j’ai raté l’avion !, on peut repérer une continuité douteuse : lorsque Kevin s’apprête à dévaler les escaliers en luge, la porte d’entrée est entrouverte dans un plan puis grande ouverte dans le suivant ! Sans doute un tournage en plusieurs prises qui a semé la confusion.

La maison Gucci (2021)

Dans le film House of Gucci, lorsque Patrizia Reggiani (Lady Gaga) écrit son numéro sur la moto de Maurizio Gucci (Adam Driver), les chiffres changent mystérieusement entre deux plans : non seulement réécrits, mais carrément inversés.

Gladiator (2000)

Dans une scène du film Gladiator, on distingue clairement dans le ciel un moyen de transport qui n’existait certainement pas à l’époque de Maximus. Ironie du sort, le film a pourtant remporté l’Oscar des meilleurs effets visuels cette année-là !

Mais ce n’est pas tout : ce même avion a été repéré par des spectateurs aiguisés juste au-dessus de la tête d’Achille (Brad Pitt) dans Troie. Apparemment, les Romains de l’Antiquité n’étaient pas les seuls à maîtriser le voyage aérien — leurs homologues grecs aussi, visiblement !

En outre, lors de la bataille épique des gladiateurs, on a pu voir les bottes tout à fait modernes d’un homme caché dans l’un des chars. Dans l’autre, d’ailleurs, une véritable bouteille de gaz a été malencontreusement dissimulée.

Cléopâtre (1963)

Dans les films historiques, Cléopâtre apparaît très souvent à l’écran avec des chaussures modernes à talons aiguilles. Et parfois, pour plus d’"authenticité", la reine porte encore des sandales tout à fait normales pour l’époque, qui se transforment dans le plan suivant en chaussures plus glamour.

Apparemment, à l’époque, les costumes étaient conçus pour mettre en valeur la beauté des héroïnes principales. Et la conformité à l’époque ne pouvait pas faire grimper le box-office à ce moment-là.

Harry Potter et la chambre des secrets (2002)

Quand Harry et Ron foncent vers le passage de la voie 9 ¾, Hedwige est sagement perchée dans sa cage. Mais lorsque Harry percute le mur à pleine vitesse la cage s’ouvre, révélant une simple peluche ! Preuve que la magie a ses limites : aucun animal n’a été maltraité pendant le tournage.

Le cinquième élément (1997)

Dans l’une des dernières scènes du film, Corben (Bruce Willis) arrache la pierre d’eau à Cornelius (Ian Holm). Alors qu’il s’approche de la colonne, la pierre change magiquement de symbole et se transforme en pierre de feu, et la pierre d’eau revient dans les mains de Cornelius.

Dans la scène suivant l’escapade dans les ventilations, on voit distinctement les paumes de Leeloo littéralement noires de crasse. Pourtant, après son saut spectaculaire et son atterrissage sur le taxi, ses mains sont inexplicablement redevenues d’une propreté immaculée !

Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (2007)

Tourné dans une chaleur étouffante (tant par l’histoire que par les plateaux), le film a gardé une trace involontaire de ces conditions : une bouteille d’eau en plastique oubliée par l’équipe, désormais immortalisée à l’écran.

Matrix (1999)

Dans la scène où Neo (Keanu Reeves) tente d’échapper aux agents et laisse tomber son téléphone, on voit distinctement une foule en contrebas. Pourtant, quelques plans plus tard la rue est mystérieusement déserte. On dirait que la Matrice a fait du ménage !

Gentlemen (2019)

Quand l’épouse de Pearson (Michelle Dockery) se rend à son garage, la caméra insiste sur ses escarpins à semelles rouge vif. Pourtant, lorsqu’elle se retourne pour partir... magie ! Les chaussures ont viré au marron discret. Un changement de look plus rapide qu’un changement de pneu !

Des films sans erreurs techniques sont possibles, mais ils restent le rêve des perfectionnistes. D’ailleurs, ce “cinéma parfait” est-il vraiment nécessaire ? Ces imperfections malicieuses sont les empreintes digitales des artisans du cinéma : preuves tangibles que la magie naît de mains bien réelles.