15 histoires qui démontrent que les enfants ont une idée du monde bien éloignée de la réalité
Le monde d’un enfant est beaucoup plus étonnant et bien plus riche que celui d’un adulte. Nous avons tous eu nos propres interprétations du monde quand nous étions petits, et ces idées étaient en fait loin de la réalité. Nous avons inventé nos propres significations de mots et d’événements, et nous avons été très surpris de constater que nous avions, en réalité, tout faux.
Sympa a décidé de rassembler les histoires enfantines les plus mignonnes pour te montrer que tu n’étais pas seul dans ce monde merveilleux de l’enfance !
- Quand j’étais petite, je pensais que l’on te donnait de la monnaie quand tu n’avais pas assez d’argent pour payer. Je me souviens encore de ce jour où je me suis disputée avec une vendeuse. Je voulais une bague qui coûtait 0,10€ mais je n’avais que 0,05€. Alors que la gentille femme m’expliquait que je n’avais pas assez pour l’acheter, je lui criais désespérément : “C’est vous qui devez me donner les 0,05€ qui manquent !”
- À la garderie, pour une certaine raison, on nous donnait toujours de la compote très chaude dans des verres en plastique. C’est pourquoi, depuis l’enfance, je pensais que ce dessert devait se manger très chaud, un peu comme le thé. Jusqu’au jour, où, à la cantine de l’école, j’ai rapporté ma compote froide à la cuisinière en lui demandant de me l’échanger contre une “normale”. Les employés se sont moqués de moi jusqu’à ma remise de diplôme.
- Quand j’étais petite, mon lit était contre le mur, et je me tenais toujours de dos quand je dormais, car comme j’avais peur des monstres, je me disais que, dans cette position, ils ne pourraient pas m’atteindre. Je me souviens encore quand ma mère venait me coucher, je tournais légèrement mon visage vers le mur, en pensant que cela me protégerait.
- Quand j’étais petite, j’ai toujours pensé que j’étais le personnage d’un livre, et que toutes les situations de ma vie faisaient partie d’une même histoire. Chaque fois que je me couchais, je pensais qu’on avait fini de lire et que le livre s’était fermé. Et quand je me réveillais, c’est parce que les lecteurs reprenaient l’histoire. Maintenant j’ai 22 ans, et parfois, je repense à la même chose.
- Pendant mon enfance, je rêvais de faire le ménage durant tout le week-end, mais l’occasion ne s’y prêtait jamais. Je me fâchais même contre ma mère. En effet, nous étions ordonnés et nous ne laissions jamais rien s’accumuler. Mais un jour, ma mère me fit une surprise : elle me réveilla un dimanche matin après avoir éparpillé du linge partout dans la maison. J’étais si contente ! Je me sentais utile et forte, et j’étais ravie d’avoir enfin passé un week-end à ranger et à nettoyer.
- J’avais 6 ans quand j’ai vu le film “Tigre et Dragon”. Après ça et pendant longtemps, je pensais que les Chinois pouvaient voler. Je comprenais que les acteurs ne pouvaient pas le faire, mais que les vrais prototypes le pouvaient. Je pensais qu’il s’agissait d’une capacité spéciale qui se développait pendant de nombreuses années à partir de l’enfance, comme une sorte d’énergie corporelle.
- Quand j’étais petite, on m’envoyait tous les étés chez ma grand-mère pour les vacances, donc pendant longtemps, j’ai pensé que c’était toujours l’été dans ce petit village. Vous auriez dû voir ma tête quand j’y suis allée pendant les vacances d’hiver pour la première fois.
- Quand j’étais petit, je pensais que les bébés naissaient sans extrémités, et qu’elles poussaient ensuite petit à petit. Quand mes parents ont ramené mon petit frère à la maison en sortant de la clinique, je me suis exclamé : “QUOI ?! Maman, il a des bras !”
- Quand j’étais petite, j’avais très peur de me retrouver sous la lumière de la Lune. Je pensais que cela me transformerait en loup-garou et que je pourrais tuer des gens. J’ai aussi convaincu mon frère de cette théorie. Ensemble, nous regardions le calendrier lunaire et nous faisions des pronostics du temps. Quand le ciel était dégagé et que la Lune était pleine, nous fermions les rideaux de toutes nos forces. Pour une certaine raison, nous mangions aussi de l’ail ces jours-là.
- Quand j’étais petite, j’étais très mince, à tel point que l’on voyait mes côtes. Je pensais que c’était mes seins, comme ceux des femmes adultes. Je rentrais donc mon ventre au maximum pour que mes côtes ressortent encore plus.
- Quand j’étais petite, je pensais que si j’avalais des poils de chat, tout mon corps serait recouvert de poils. Je jouais souvent avec les chats, je les caressais, mais je gardais la bouche bien fermée. Ensuite, je courais me laver les mains. Je ne sais pas d’où cette idée m’est venue, mais j’y croyais dur comme fer.
- Pendant mon enfance, quand je regardais “Pirates des Caraïbes” et “Charlie et la chocolaterie”, je ne pensais pas une seconde que les personnages principaux étaient interprétés par le même acteur. Je les voyais complètement différents ! Quand j’ai grandi, je me suis rendu compte que Johnny Depp interprétait les deux rôles, et je suis resté en état de choc un bon moment.
Bonus : le mot qui manquait à notre langue
Quand j’avais 4 ans, j’ai inventé le mot “blur” : c’est un mélange de neige, de glace, d’eau et de boue. Il n’existait pas de mot pour définir cette chose qui est pourtant bien réelle. Mes parents utilisent encore ce mot dans leur vie quotidienne, sans même plaisanter. Notre langue en avait juste besoin.
Toutes ces histoires donnent envie de retomber en enfance, quand le monde nous semblait plus magique. As-tu toi aussi des croyances incongrues de ton enfance ? Raconte-nous dans les commentaires et ton histoire pourra faire partie de notre prochaine compilation !