15 personnes avares et calculatrices qui se croient juste économes
La plupart d’entre nous ont honte et sont mal à l’aise à l’idée de se servir en premier, de garder le meilleur pour soi-même ou encore de profiter gratuitement du travail de quelqu’un. Nous avons été élevés pour respecter les autres, accueillir correctement nos invités en leur préparant de bons repas, payer notre billet dans les transports en commun, bref : nous respectons les codes de la vie en société.
Mais ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. Il existe aussi des personnes qui sont prêtes à profiter de notre générosité sans aucun scrupule, en pensant uniquement à leur propre intérêt.
Sympa a établi une sélection d’histoires dans lesquelles des internautes racontent les mésaventures qui leur sont arrivées avec des profiteurs malpolis et sans vergogne.
Un conseiller de vente malin et des primes non méritées
Quand les soldes ont commencé, j’ai décidé d’aller m’acheter quelques t-shirts et des shorts pour l’été. Quand je suis arrivé au magasin, je n’ai pas pu trouver ne serait-ce qu’un seul vendeur et j’ai donc dû faire le tour des rayons moi-même, afin de trouver les modèles dont j’avais besoin. J’ai essayé tous les vêtements qui m’ont plu, ça avait l’air bien, et je me suis dirigé vers la caisse. Tout à coup, un vendeur me barre la route et me tend une carte avec un numéro.
Le conseiller : “Avez-vous choisi vos achats ?”
Moi : “Oui”.
Le conseiller : “Prenez cette carte et présentez-la à la caisse”
Moi : “Pourquoi?”
Et là, je commence à comprendre que les conseillers qui aident les clients à choisir des articles reçoivent une prime de la part du magasin pour leurs ventes. Mais ce conseiller de vente paresseux attend que les clients s’approchent de la caisse avec leurs achats pour leur donner sa carte et faire semblant de les avoir aidés. Le caissier enregistre le numéro du vendeur et voilà ! Il reçoit une prime en plus de son salaire sans avoir bougé le petit doigt.
Bien évidemment, je n’ai pas pris sa carte et je lui ai poliment dit d’aller se faire voir ailleurs. Vous pouvez penser ce que vous voulez de ma réaction mais moi je ne supporte pas les fainéants et je pense que chacun doit travailler et mériter son salaire. © Fylhtq710 / pikabu
Voici comment je suis allée à une fête d’anniversaire
Ma voisine Denise me téléphone un jour : “Tu ne veux pas venir me voir ? On papotera un peu, surtout qu’aujourd’hui, c’est un jour spécial : c’est mon anniversaire”. Je me suis sentie mal à l’aise à l’idée de refuser, alors j’ai répondu que je viendrais, mais que je ne pourrais pas rester trop longtemps. J’ai nerveusement commencé à chercher un cadeau, et finalement, j’ai opté pour un bouquet de fleurs et un gâteau. J’ai pensé que nous prendrions une tasse de thé et que je pourrais ensuite vite rentrer chez moi pour préparer le dîner.
La voisine a accepté les cadeaux : elle a mis les fleurs dans un vase et a posé le gâteau dans le frigo. Denise a commencé à me raconter que son anniversaire était aujourd’hui, mais que les invités viendraient demain, et qu’elle devait donc cuisiner pendant que nous parlions. Pas de problème ! Mais, finalement, j’ai compris qu’elle m’a réellement invitée pour lui tenir compagnie, et point.
Elle a fait mariner le jambon et s’est mise à faire une roulade de poulet. Pendant tout ce temps, nous avons parlé des études de nos enfants, des prix dans les magasins, et des plats qu’elle servirait le jour suivant à ses invités. Elle n’a même pas pris la peine de me proposer une tasse de thé.
Et pourquoi m’a-t-elle donc invitée en précisant que c’était son anniversaire ? On aurait très bien pu parler des prix dans les magasins en se croisant dans la rue. © La dame sarcastique / zen.yandex
“Vous donnez votre télévision ? Vous pouvez me la déposer chez moi, merci”
J’ai décidé de me séparer de ma vieille télé. L’appareil fonctionnait parfaitement, et j’ai pensé que ce serait du gâchis de le jeter à la poubelle. J’ai donc pensé qu’il serait juste de le donner à de nouveaux propriétaires qui en prendraient soin. J’ai pris une photo et j’ai posté quelques annonces sur plusieurs sites de dons et échanges.
Vingt minutes plus tard, j’ai reçu mon premier appel. L’homme a commencé à me poser des questions : il voulait savoir si la télé fonctionnait bien et pourquoi je la donnais. Et puis à la fin, il a demandé : “est-ce que vous pourriez me la ramener chez moi ? Je vis loin et je n’ai pas de voiture”.
Et puis quoi encore ! Il me serait plus facile de la déposer à la décharge. Si on m’avait proposé une télévision gratuite il y a 20 ans, quand je n’étais encore qu’un pauvre étudiant, j’aurais pris le métro et le bus sans plus attendre !
Un peu plus tard, j’ai vu ce commentaire sous mon poste la télé : © Samorodok / pikabu
Qui paiera l’addition ?
Je me souviens de mes années universitaires. J’avais beaucoup d’amis avec lesquels nous nous retrouvions souvent dans des bars. Mais la moitié du groupe s’en allait avant la fin de la soirée : quelqu’un allait aux toilettes, d’autres avaient soudain un rendez-vous urgent, et certains disparaissaient tout simplement, comme par magie.
À la fin, ceux qui restaient jusqu’au bout partageaient l’addition entre eux. Je me souviens encore de nos têtes quand nous découvrions la somme totale. J’ai souvent dû payer non seulement pour moi-même, mais aussi pour les autres. Maintenant, quand j’y repense, je réalise combien d’argent j’ai perdu comme ça ! Qu’est-ce qui m’empêchait de commander séparément et de directement payer mon addition pour ne pas “inviter” malgré moi ces profiteurs ?
Je suppose que j’aurais alors eu l’air d’être un radin. © Redisport / pikabu
Les nounous qui viennent pour manger
Je dois employer une nounou depuis plus de trois ans. Lors de notre discussion avec notre toute première employée concernant le régime alimentaire, le sommeil, et les autres aspects de la vie de mon enfant, elle a soudain déclaré qu’elle aimait les bonbons au chocolat, ainsi que la viande et le poisson. Mais que “ce qui poussait par terre” (c’est-à-dire les fruits et les légumes) ne l’intéressait pas et que l’on “n’était pas obligés de les acheter”.
Je lui ai demandé avec ironie : “et moi, est-ce que je peux en manger ?” Elle m’a répondu avec le plus grand sérieux : “Ça, c’est comme vous voulez”.
Une autre nounou avait littéralement l’habitude d’ouvrir tous les paquets de nourriture qui se trouvaient dans la maison : les biscuits, le jambon, le fromage, les bonbons, les crevettes, etc. Quand je voulais grignoter un truc, je pensais avoir des choses dans mon frigo ou mes placards et en fait, tout était déjà commencé, et ce qui restait était devenu sec. C’est-à-dire que je finissais les restes de ma nounou. © Sergeeva / zen.yandex
Un collègue au petit appétit
Nous avons décidé de célébrer le jour du constructeur, car il s’agit de notre fête professionnelle, et de nous cotiser pour commander de la viande et acheter des légumes. Un de nos collègues a déclaré qu’il ne mangeait pas de viande. Genre, cela lui donnait mal à l’estomac. Mais alors, la direction a ordonné au service comptabilité de financer notre petite fête et de nous allouer un budget repas. Vous auriez dû voir à quel point la viande ne lui faisait plus mal du tout : il s’emparait de la nourriture et l’avalait pratiquement sans mâcher.
Tout le monde se sentait beaucoup trop gêné pour l’arrêter, mais nous avons donc eu l’idée de persuader notre comptable de dire : “en fait, l’argent ne nous a pas été transféré, nous allons donc devoir nous cotiser en fonction de ce que chacun a mangé et bu”.
Il fallait le voir ! Notre collègue a commencé à rougir, puis il est devenu vert, à commencer à s’étouffer, à tousser, puis il nous a lancés : “Ouf, heureusement que je ne mange pas beaucoup !” © Almaalma / pikabu
Voici comment mon grand-père a réparé gratuitement un frigo
Un jour, mon frigo s’est cassé. La réparation coûtait dans les environs de 100 euros, et j’ai décidé d’en acheter un nouveau. Quelque temps plus tard, mon grand-père m’appelle et me demande : “Est-ce que tu as gardé le frigo cassé ?”
Moi : “Oui”.
Papy : “Qu’est-ce qui s’est cassé ?”
Moi : " Le compresseur a brûlé“.
Papy : “Parfait. Je viendrai le récupérer ce soir et je t’expliquerai tout”.
Il s’est avéré qu’il y a eu un problème d’électricité dans leur immeuble, et que les appareils ménagers de la plupart des voisins ont brûlé à cause d’une surtension : les télévisions, les frigos, les machines à laver. Les responsables de cet incident ont décidé d’indemniser tous les dégâts. Chez mon grand-père, aucun appareil n’a été cassé, mais il a quand même voulu en profiter et il s’est souvenu de mon frigo. Les réparations ne lui ont donc rien coûté. © Albertino1989 / pikabu
Voici celui qui a réellement déçu les acheteurs
Je travaille dans un magasin en ligne et le flux de clients est assez important. Nous avons beaucoup de retours pour des raisons comme “nous n’avons plus besoin de l’article”, “il ne nous convient pas”, et d’autres explications du genre. Ces articles sont ensuite vendus avec une réduction de 30 %, non pas parce qu’ils sont de mauvaise qualité, mais parce qu’ils ont été créés sur-mesure, et qu’il y a peu d’autres clients à qui ils pourraient convenir.
Un de nos clients particulièrement “doué” l’a découvert et a mis au point un stratagème assez rusé : il commande l’article dont il a besoin, le refuse, puis, un peu plus tard, il le rachète de nouveau, mais à prix réduit. Il passe toutes ses commandes sur le site, et il ne lui est donc pas difficile de voir son ancienne commande réapparaître avec une réduction.
Du coup, personne n’aura plus jamais droit à ces réductions agréables : la marchandise retournée est désormais gardée dans notre entrepôt, afin que des cas pareils qui ne sont pour l’instant que des exceptions ne deviennent pas systématiques. Bref, des acheteurs de bonne foi doivent maintenant souffrir à cause d’un seul profiteur sans gêne. © RussianMedeved / pikabu
Laisse un parent éloigné venir vivre chez toi
Mon fils, ma femme et moi sortons de notre immeuble, et voyons que des hommes en uniforme (des ouvriers du bâtiment) sont assis sur le banc devant notre porte. Il se trouve que l’un d’eux, un homme dans la cinquantaine, est un parent éloigné de ma femme : le cousin de sa grand-tante ou quelque chose comme ça. Il nous raconte alors qu’il arrive de son village pour travailler en ville. Nous lui avons dit bonjour, lui avons demandé comment il allait, puis nous avons continué notre chemin.
Le soir, nous avons commencé à recevoir des appels de gens de la famille que nous connaissions à peine qui nous demandaient de le laisser vivre chez nous pour quelques mois. Pourquoi est-ce que je devrais tolérer dans mon appartement un type que je vois pour la deuxième fois en 10 ans et pourquoi ma femme devrait cuisiner pour lui ? Je leur ai dit que cette situation ne me convenait pas et que je m’en foutais des liens de parenté. Ils se sont fâchés. Super, un problème en moins. © Savelii53 / pikabu
L’apogée de la cupidité humaine
Hier, au supermarché, j’ai involontairement été témoin de la conversation d’un couple. La femme a déclaré à son mari que le soir, elle allait prendre un bain. L’homme est devenu tendu et nerveux et lui a demandé : “Pendant longtemps ? Je ne comprends pas ce qu’on peut faire dans un bain pendant deux heures ?”
Embarrassée, la femme lui a timidement marmonné en souriant : “Bah... me laver”, puis elle a commencé à énumérer tout ce qu’elle faisait dans son bain : se laver la tête, faire un masque pour le visage, etc. “C’est quoi encore ce masque ?! — s’est exclamé le mari. — Nina, tu te souviens que nous avons des compteurs d’eau à la maison ? Je suis fatigué de tout le temps payer pour tes bains interminables ! Moi, je vais sous la douche, et 10 minutes plus tard, j’en ressors déjà, mais toi, tu y passes deux heures ! L’horreur !”
J’ai essayé d’imaginer que l’homme avec lequel je vivais me disait combien de temps et quand j’étais censée me laver. Je ne sais pas ce qu’en pense Nina, mais moi, je ne pourrais pas le supporter. © Les horreurs de la vie de mariés ! / zen.yandex
Un mendiant atypique
Pendant ma pause déjeuner, je suis allé m’asseoir dans un petit cafè pour boire une tasse de café en terrasse à côté d’une fontaine. Un jeune homme dans la trentaine ressemblant à un hypster passait à côté. Il était bien vêtu, musclé, avec un sac à dos. Il s’est approché de moi et m’a dit : “Mec, est-ce que tu aurais de l’argent ? J’ai faim”.
Je lui ai répondu : “Mec, tout mon argent se trouve sur ma carte : l’argent liquide, c’est une relique du sinistre Moyen Âge”. Et là, cette barbe sur pattes me lance : “Bah, alors commande-moi un déjeuner et paie donc avec ta carte”.
Il m’a dit ça avec l’air le plus naturel du monde, et si sérieux que j’ai failli m’étouffer avec mon café. “Non, — lui ai-je dit, — je ne vais rien te commander, mec”. “Ah bon, d’accord” — puis il s’est dirigé vers la victime suivante.
Bref, j’ai été très surpris. Je comprends que de vieilles mamies puissent demander de l’argent. Je peux même comprendre ceux qui déclarent qu’ils ont été volés et demandent de l’aide pour acheter un billet retour, mais qui va donner de l’argent à ce grand gaillard qui se promène avec un sac à dos à 200 dollars ? © kaegoorn48 / pikabu
Une excellente astuce pour économiser sur le parfum et ne pas payer son billet
Un appartement dont le prix a très vite augmenté
Nous avons décidé d’acheter un appartement et avons trouvé une excellente option : 70 m2, deux balcons que l’on pouvait convertir en véranda, quelques travaux nécessaires, mais rien d’infaisable. Nous avons accepté de verser une caution. Le matin du jour J, l’agent immobilier nous appelle : “Je ne sais pas comment vous le dire... Mes clients ont décidé qu’ils voulaient 30 000 euros de plus”.
Mon mari et moi nous sommes sentis trompés et avons décidé de ne pas continuer cette négociation, et finalement, nous avons acheté autre chose et avons déménagé dans un autre appartement qui est bien meilleur que la première option. Mais je continuais quand même de vérifier les annonces de temps en temps.
Le premier appartement y a “traîné” toute une année de plus et a été vendu au prix initial (c’est-à-dire celui auquel nous allions l’acheter). En fait, c’était une mère et son fils adulte avec sa fiancée qui essayaient de vendre leur bien pour déménager dans des domiciles séparés. La cupidité n’a mené à rien de bon. Je suppose que cette année a été très difficile pour eux. © prasolova.anastasia / instagram
Des plans pour un terrain dégagé
Ma belle-mère est venue voir mon potager : " Oh, quel beau travail ! Tout est si propre, super ! Ici, je planterais des courgettes, ici, des carottes, et ici, des pétunias. J’adore cet endroit ! "
Ouais, j’imagine bien en effet. Ces derniers six mois, mon mari et moi sommes venus tous les week-ends pour travailler ce vieux potager. Nous avons passé des journées entières à creuser la terre et à nettoyer des déchets qui y pourrissaient depuis des décennies et les avons amenés nous-même à la décharge. Et tous ces efforts pour que vous pointiez comme une fleur pour tout organiser à votre goût une fois que tout est fini ? Belle-Maman, voilà une petite serre pour que vous puissiez y planter vos propres légumes, un petit coin ouvert dans le jardin, et, si vous y tenez tellement, quelques nouveaux pots pour poser des fleurs sur la fenêtre. Tout le reste du terrain est déjà ensemencé de graines de gazon et nous avons déjà prévu d’installer une petite terrasse et un étang décoratif.
Vous voulez un potager ? Sans problèmes : mon mari et moi vous achèterons un terrain où vous pourrez faire ce que vous souhaitez. C’est difficile ? Vous n’avez pas envie d’aller arroser et travailler la terre ? Vous voulez planter des graines pour que nous les fassions pousser ensuite nous-mêmes pour votre propre maison ? Vous vous êtes un peu trompée de siècle : l’esclavage a été aboli depuis très longtemps.
Elle s’est fâchée : maintenant, son fils est un ingrat, et sa belle-fille est une horrible mégère. © TonyProvenzano / pikabu
Il a décidé d’économiser ou il est juste fatigué ?
Et toi, que fais-tu quand tu rencontres ce genre de profiteurs ? Raconte-nous tout dans les commentaires.