16 Histoires de personnes qui transforment une idée en business en un clin d’œil

Histoires
Il y a 4 heures

Développer une nouvelles affaire est difficile et coûteux. Mais les personnes qui sont passionnées par cette activité et qui trouvent leur niche atteignent assez souvent le succès. Les histoires suivantes retracent le parcours des femmes, des hommes et des enfants chez qui est née une attirance pour l’entrepreneuriat et le désir de créer quelque chose de nouveau.

  • Quand mes enfants étaient petits, je gardais de temps en temps les enfants des voisins. Cela fait près de 20 ans que j’habite au même endroit, donc je connais beaucoup de parents dans le quartier. C’est pourquoi j’organise une soirée libre pour les mamans et les papas un vendredi par mois, et je garde les enfants toute la nuit. Je facture 50 dollars par enfant pour cela. J’ai une balançoire dans un arbre chez moi, on regarde des films, on dîne et je leur sers du dessert, puis ils dorment dans des sacs de couchage. Les enfants adorent ça, et j’ai toujours entre 8 et 10 enfants qui sont ravis de passer la nuit. Le matin, je leur prépare le petit-déjeuner, puis les parents viennent les chercher. © FurryFreeloader / Reddit
  • Un de mes amis possède un circuit de karting. Quand son fils, Dimitri, a fêté ses 15 ans, il a voulu gagner un peu d’argent pendant l’été. Son père lui a proposé un marché : il travaillerait au karting et toucherait 20 % de tout ce qui dépasserait la recette habituelle des vacances. Dimitri n’aimait pas spécialement le karting, mais il a accepté. L’affaire tournait mollement, gérée en réalité par de simples employés. En arrivant sur place, Dimitri a remarqué qu’il n’y avait même pas d’espace d’attente. Les employés assuraient que les clients roulaient aussitôt arrivés, mais il a suffi d’installer deux canapés pour voir apparaître une file de gens prêts à patienter. Ensuite, on a ajouté quelques tables. Peu après, un client a appelé pour demander s’il était possible de privatiser le circuit quelques heures pour un séminaire d’entreprise. Dimitri a créé deux comptes sur les réseaux sociaux, installé deux distributeurs — l’un de snacks, l’autre de café. Puis il a organisé un premier petit tournoi, qui a même attiré l’attention de la presse locale. Résultat : à la fin des vacances d’été, le chiffre d’affaires avait bondi de 40 %, et Dimitri a touché environ 2 000 € de prime bien méritée. © ViBo / Pikabu
  • Un jeune homme a monté une entreprise de collecte de virevoltants, qu’il emballait dans des cartons et expédiait avec une forte marge. L’affaire était basée sur le fait qu’il avait découvert que cette plante était souvent utilisée pour créer des décors au cinéma et au théâtre, pour fabriquer des décorations et à d’autres fins, et que le business de sa collecte et de sa livraison était une niche inoccupée. Il n’y avait pas de pénurie de matières premières, et son entreprise a rencontré le succès. © Bigtsez / Reddit
  • Un jour, ma femme et moi sommes sortis prendre l’air. Et soudain, je lui ai dit : " Claire, et si on créait un magasin pour vendre des objets d’occasion ? Regarde, notre fille grandit, bientôt on n’aura plus besoin de la poussette, qu’est-ce qu’on en fera ? Et nous ne sommes pas les seuls... On pourrait gagner de l’argent avec ça. " Claire a elle aussi été emballée par l’idée. On en a discuté. Elle a trouvé un local super à louer. Bien placé, en centre-ville, pratiquement prêt à l’emploi, avec même des étagères. Pendant ce temps, je rédigeais un business plan pour obtenir des financements. On a obtenu les fonds, on a emménagé dans les lieux. Nous avons risqué tout ce que nous avions : notre chaîne hi-fi, le berceau à bascule de notre enfant, notre home cinéma sont partis en vente. J’ai décidé qu’il fallait tout vendre : des articles pour enfants aux antiquités, comme ça, le client reviendrait régulièrement, ne serait-ce que par curiosité. Et on évaluait les objets via Internet : on cherchait des annonces, on identifiait le prix moyen, et à l’achat, on proposait un tiers du prix du neuf mais en payant cash. © Unknown author / Pikabu
  • Mon mari a été muté dans une autre ville, on a dû déménager. Je ne voulais pas rester à ses crochets mais je ne sais vraiment que jardiner et m’occuper des plantes. J’y ai réfléchi et j’ai posté une annonce dans le groupe local pour proposer mes services : aménagement paysager d’intérieur et aide avec les plantes d’appartement. Je me suis couchée, et le lendemain matin, j’ai halluciné : il y avait un nombre incroyable de messages. Moi qui pensais que j’irais rempoter des fleurs une fois par semaine... Cela fait presque un an maintenant que je fais de la décoration végétale et que j’aide avec les plantes presque 7 jours sur 7. Les revenus sont corrects — avec ça, même seule, on n’a pas peur de se retrouver dans une ville inconnue. © Podsluchano / Ideer
  • Dès mon enfance, j’avais la fibre entrepreneuriale : au collège déjà, je tricotais et cousais des vêtements pour mes camarades de classe contre de l’argent. J’adorais ça ! Mais mes parents disaient que ce n’était qu’un passe-temps et m’ont forcée à faire des études de comptabilité. Comme j’étais une fille obéissante, j’ai suivi le cursus jusqu’au bout et j’ai obtenu mon diplôme. Aujourd’hui, c’est ce " passe-temps " qui me permet de subvenir à mes besoins : j’ai une petite boutique d’articles tricotés et je reçois régulièrement des commandes. Mes parents persistent à penser que je ne fais pas ce qu’il faut. Mais pendant qu’on m’achète mes créations, mon diplôme, lui, reste à prendre la poussière sur l’étagère. © Caramel / VK

“Je fais du crochet et je vends des poupées”

  • Un jour, l’école a organisé une foire où l’on pouvait apporter et vendre ses créations. Ma grande sœur m’avait tricoté deux paires de chaussons de poupée avec des perles à vendre. Un garçon s’est approché et les a achetées toutes les deux rapidement. J’étais ravie, j’allais déjà dépenser l’argent, puis je suis restée stupéfaite en le voyant revendre ces mêmes chaussons deux fois plus cher. C’est comme ça qu’à 7 ans, j’ai compris ce qu’était la revente. © Podsluchano / Ideer
  • Mon fils a commencé à gagner de l’argent alors qu’il n’avait que 12 ans. Il dessinait plutôt bien : il créait des avatars pour les réseaux sociaux, retouchait des photos, concevait des couvertures de vidéos pour des blogueurs, et faisait même un peu de montage lui-même. Il me demandait souvent ma carte bancaire pour qu’on lui verse ses honoraires, et parfois, il gagnait plus que mon mari et moi réunis. Le plus curieux, c’est qu’il a tout appris tout seul et qu’il trouvait aussi ses clients par lui-même. Pendant environ un an, il a été très actif là-dedans. Il s’est offert tout ce qu’il voulait, a upgradé son ordinateur et son vélo... puis il s’est lassé et a dit qu’il n’avait plus envie de travailler. © Mamdarine / VK
  • Je fréquentais l’école avec un garçon dont le père avait inventé une bouteille de ketchup compressible. Ils étaient très aisés, mais ne l’étalaient pas — ce pour quoi je les respectais.
    C’était sans aucun doute l’une des façons les plus insolites de faire fortune que j’aie jamais connues. © accountofyawaworht / Reddit
  • Une jeune femme a eu une idée de business : elle aide des familles chinoises aisées à choisir des prénoms anglais adaptés pour leurs enfants. En effet, en Asie de l’Est, il est courant de donner aux enfants un deuxième prénom anglais, qu’ils utilisent souvent plus tard dans leur vie, par exemple lors de voyages d’affaires. Les gens lui envoient des photos de leurs enfants, et elle leur propose des suggestions — à 65 $ par prénom. © christw_ / Reddit
  • Au début des années 90, avec une copine, on a rassemblé tous nos trucs de filles (des cartes postales, des perles, des paillettes, des boutons jolis) et on les a mis dans un joli sachet. Au préalable, on avait listé chaque objet sur des petits papiers, qu’on avait pliés joliment et déposés dans une boîte. On a apporté le tout à l’école et organisé une loterie sans perdant. Tu donnes un peu d’argent, tu tires un papier — et tu gagnes un prix. Le succès de cette entreprise a été colossal — tout comme la réprimande du directeur et de nos parents. © Goreotumaeva / Pikabu
  • En 1988, j’étais en CE1 et un magasin privé avait ouvert en ville où, en plus de chewing-gums, on vendait des photos de Bruce Lee, Chuck Norris et ainsi de suite. Mon grand-père était photographe et, à cette époque, je m’intéressais aussi à la photo. Le plan est venu instantanément. J’ai acheté trois photos, je les ai rephotographiées, mon grand-père les a retouchées et reproduites. Ensuite, je les vendais à l’école. L’affaire marchait du tonnerre, jusqu’à ce que des parents de deux camarades viennent se plaindre : leurs enfants piquaient de l’argent à la maison pour acheter des photos. © Uralmso / Pikabu
  • Bon, c’était dans les années 2000. Ma mère a dû vendre en vitesse deux kiosques : dans l’un, elle vendait des fruits et légumes, et dans l’autre, de la camelote en tout genre : porte-clés, barrettes, élastiques et jouets. Les fruits et légumes, on en a mangé une partie, et le reste, on l’a vendu à des connaissances. Mais tous ces trucs et bibelots pour filles sont restés, et moi, qui étais en cinquième à l’époque, j’ai décidé de les apporter à l’école pour les vendre à mes camarades de classe. La demande était forte. Après, des gamins d’autres classes ont commencé à venir. Je gagnais ainsi pas mal d’argent. Plus tard, les profs ont eu vent de mon business ; ils me viraient des salles de classe, mais ça m’arrangeait plutôt : dans le couloir, il y avait encore plus de clients. Et puis, la mère a été convoquée chez le directeur. La directrice a déclaré :
    — Il faut faire quelque chose avec votre fils. C’est inacceptable.
    Et ma mère a répondu :
    — Effectivement, il faut faire quelque chose. On va lui acheter un ordinateur pour le récompenser. Il l’a presque déjà financé lui-même. C’est comme ça que j’ai eu mon premier ordi. © wakerss1 / Pikabu
  • Un pote à moi était plutôt un cancre à l’école. Il vient juste de terminer sa scolarité. Mais il avait un sens des affaires à faire pâlir n’importe qui, j’étais scotchée. Il peut tout vendre ! Alors qu’il était encore au lycée, il a monté son business : il achetait des fringues de marque d’occasion, mais en mauvais état. Du coup, il les avait pour trois fois rien. Il les réparait, les lavait à fond, les remettait en état. Ensuite, il les revendait deux à trois fois le prix d’achat. Il se faisait en moyenne entre 2500 et 3000 euros par mois. © Marguerite / Histoires de travail / VK
  • Il y a environ quatre ans, j’ai remarqué que nos sachets ziprés se vidaient à une vitesse suspecte. J’ai découvert que ma fille, alors âgée de 10 ans, mélangeait des oursons et vers gélifiés avec des épices espagnoles et de la sauce chamoy [une sauce mexicaine à base de fruits séchés et de piment chili — NdlR] pour les revendre à l’école à 5 dollars le sachet. Elle se faisait ainsi entre 100 et 150 dollars par semaine. Aujourd’hui, elle va bientôt fêter ses 15 ans. Je l’ai aidée à structurer son projet et désormais, ses confiseries sont distribuées dans plusieurs boutiques de notre ville. © TheWizardry90 / Reddit
  • Depuis mon adolescence, je rêve d’ouvrir ma propre pâtisserie. Il y a juste un hic : à la maison, tout le monde adorait mes desserts, mais personne ne me soutenait. Ma mère me disait que je ne ferais jamais une entrepreneure capable, que je n’étais pas à la hauteur. Mes parents m’ont forcée à m’inscrire en fac de sciences de l’éducation. J’ai pleuré, j’ai hurlé, je me suis rebellée... rien n’y faisait. Alors, le jour de mes 18 ans, la première chose que j’ai faite a été d’aller retirer mes documents de l’université. Ma mère a monté une scène incroyable... Je ne veux même pas m’en souvenir. On ne se parle toujours pas, et ça fait quatre ans ! J’ai déménagé dans une autre ville, des connaissances m’ont aidée à trouver un bon job et un logement. Je travaille, mais je n’ai pas renoncé à mon rêve. Je mets de l’argent de côté tous les mois pour mon futur projet. Et je suis certaine que ça va marcher ! Mais même si ça échoue, je ne serai pas déçue : mieux vaut tenter et se planter que ne jamais essayer et le regretter toute sa vie ! © Histoires de travail / VK

Les produits créés avec soin pour les gens sont souvent très demandés. Par exemple, les designers de ces objets ont essayé de prendre en compte les besoins réels de leurs clients.

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