17 Histoires sur des inconnus qui ont vraiment surpris les gens

Histoires
Il y a 2 heures

Parfois, les moments les plus marquants de la vie ne sont pas liés à des proches, mais à de parfaits inconnus. Ce qui reste en mémoire, c’est un comportement décalé, des mots inattendus, ou même un décalage entre l’apparence et la personnalité. Nous avons rassemblé des histoires où des rencontres fortuites ont donné naissance à des anecdotes si surprenantes qu’il était impossible de ne pas les partager.

  • Je travaille dans un salon de téléphonie. Un monsieur âgé, calme et poli, venait souvent. Un jour, il est arrivé avec une bague en or et m’a dit : " C’est pour vous “. J’en suis restée bouche bée et j’ai bien sûr refusé, mais il a insisté : ” Je n’ai pas de famille. Acceptez-la, comme si c’était votre père qui vous l’offrait ". Une semaine plus tard, il est revenu, cette fois avec des boucles d’oreilles en or. J’ai tout tenté pour refuser — même résultat : il les a simplement laissés sur le comptoir et est reparti... © Overheard / Ideer
  • Quand ma fille est entrée au lycée, je suis allé à la première réunion parents-professeurs où on nous présentait les enseignants. Parmieux se trouvait un gars en blouson de cuir clouté, les mains couvertes de tatouages, avec une barbe tressée. Je pensais que c’était le prof de sport ou de techno, mais en fait — c’était le psychologue scolaire. © Alexey Korostelev
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  • Je prends le bus. Une dame d’une quarantaine d’années, élégante et bien mise, entre. L’homme assis à côté de moi lui cède sa place. Elle dit " merci “, pose son sac et un petit paquet sur le siège, puis se tourne vers moi : ” Et vous, vous ne voulez pas me laisser votre place ? " Je pensais qu’elle plaisantait, mais elle répond, impassible : " Quoi, je plaisante ? Où est-ce que je vais m’asseoir ? J’ai besoin d’être à côté de mes sacs — monsieur m’a déjà cédé sa place ! " Je lui ai alors suggéré de s’asseoir par terre ou sur son sac. Résultat, on m’a traitée d’impolie, et à l’homme on a proposé de garder ses sacs pendant qu’elle s’assoirait à la place qu’il lui avait cédée. Lui, il l’a envoyée promener et est retourné s’asseoir. © AlohaPank / Pikabu
  • Je travaillais dans un grand réseau de concessions automobiles. Un jour, un couple de personnes âgées, autour de 70-75 ans, est entré dans la concession BMW. Ils se promenaient en regardant les voitures. Aucun des conseillers n’a eu envie de s’occuper d’eux. Finalement, le grand-père s’est approché d’une Série 3 et a demandé son prix. Sa femme a alors sorti la somme exacte de son sac. Il s’est avéré qu’ils achetaient un cadeau pour leur petit-fils.
    © Alina Kouznetsova
  • J’avais 19 ans, je voyageais seule au Maroc. C’était mon deuxième jour. Une jeune Marocaine, que j’avais rencontrée durant mon périple, a retiré l’anneau de son doigt et me l’a offert en disant : " Tu dois le porter sans jamais l’enlever, et toujours dire aux hommes que tu es mariée et que ton mari revient bientôt ". Cela m’a énormément aidée durant les semaines suivantes de mon voyage. Merci, Fatima. © Sweeper1985 / Reddit
  • Nous allions en Bulgarie, nous nous sommes perdus en Roumanie et nous nous sommes arrêtés à une station-service pour demander notre chemin. Un jeune homme qui rangeait des produits sur les étagères nous a demandé de lui expliquer ce que nous voulions en espagnol, en allemand ou en anglais. Mon fils maîtrise ces trois langues, alors ils se sont rapidement compris. Nous sommes restés sous le choc longtemps après. Un vendeur à la station-service connait trois langues étrangères ! © Elena Nikolaenko
  • Je suis entré dans un magasin pour acheter à manger, et là, il n’y avait qu’un seul chariot. Je m’en approche, et un type l’attrape en même temps. On reste là, tous les deux à tenir le chariot, en se lançant des regards sombres. L’atmosphère devient tendue, les gens autour retiennent leur souffle. Et soudain, ce gars tend le poing à hauteur du ventre et le garde ainsi. Je fais pareil. Et là, on y va : un-deux-trois ! Il a " papier " — moi aussi ! Encore : un-deux-trois ! Il a " pierre “, j’ai ” ciseaux " ! Argh... J’ai lâché le chariot et pris un panier. Voilà comment on a résolu un conflit de manière civilisée aujourd’hui. © Vasily117 / Pikabu
  • Nous accompagnions notre fille pour un vol de nuit. Les gens s’étaient rassemblés, mais le bus n’arrivait pas. Une heure et demie s’est écoulée, le bus était en retard. Près de nous se tenait un gars étrange : maigre, au cou long, il avait acheté une bouteille d’eau et buvait à petites gorgées. Ma fille dit : " Ce type est louche, il a l’air suspect. " Et puis, dans le bus, il s’est assis à côté d’elle, ils ont commencé à discuter. Il s’est avéré qu’il était artiste de cirque, acrobate aérien ! Voilà pourquoi il avait une apparence si particulière. © Irina Karakaï
  • J’étais en Belgique. Je vois passer une Cadillac rose. Je reste fascinée par la voiture — exactement comme celle qu’Elvis Presley avait offerte à sa mère ! Puis je regarde de plus près : la voiture avance sans conducteur. Bizarre... Mais après un créneau exécuté avec une virtuosité incroyable, une vieille dame d’environ 90 ans en est sortie — toute petite, à peine un mètre cinquante. J’étais émerveillée ! © Svetlana Donskoi
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  • Un jour, à Hildesheim, je cherchais un établissement dans un quartier un peu reculé, sans réussir à le trouver. J’ai passé plusieurs fois devant deux types : l’un était un punk couvert de tatouages, l’autre — un colosse bodybuildé. Ils avaient l’air vraiment menaçants. J’essayais de passer discrètement, sans croiser leur regard. La troisième fois que je fais le tour du quartier, ils s’approchent de moi — et là, j’ai eu le cœur qui a failli lâcher. Mais ils me demandent :
    " Vous êtes perdue ? On peut vous aider ? " Et ils m’ont effectivement aidée, m’ont accompagnée jusqu’à l’endroit que je cherchais. J’ai eu tellement honte d’avoir pensé du mal d’eux... © Anna Bruner
  • Une amie m’a raconté : " On attendait le directeur de l’entreprise pour lui présenter les résultats du premier mois. Je jette un coup d’œil par la fenêtre et je vois un homme plutôt séduisant, habillé en t-shirt, short et sandales. Je me suis dit : sûrement un touriste qui s’est perdu. Puis on nous a appelés en salle de réunion pour nous présenter le propriétaire de notre entreprise — c’était justement cet homme en short ! Propriétaire de trois sociétés, avec des biens immobiliers à l’étranger et son propre jet privé. Et surtout, un homme intelligent, bienveillant, qui a instauré le salaire hebdomadaire, une aide pour les études universitaires des employés, des primes de fin d’année et la possibilité de payer des meubles en plusieurs fois, sans intérêts. " © Mary Sulimen
  • J’avais environ 14 ans et je voyageais en train. Une voisine de compartiment a demandé à changer de place, car la fenêtre de notre compartiment était cassée, et c’était en plein hiver. Elle a été transférée ailleurs, et moi, je suis restée, en espérant que personne ne viendrait s’installer. Et voilà qu’à l’une des gares montent trois hommes à l’allure plutôt inquiétante. Ils s’installent, sortent de quoi faire un petit festin, et commencent à trinquer. Moi, je reste allongée, silencieuse, en me demandant quoi faire, où fuir s’il se passe quelque chose. Et puis... ils me versent un verre de jus, me donnent toutes leurs couvertures pour que je n’aie pas froid, et pendant tout le trajet, ils n’ont cessé de veiller sur moi, de me demander si tout allait bien et si j’avais besoin de quelque chose. © Lyudmila Burakova
  • J’étais serveuse. Un jour, pendant que je pliais des serviettes, une famille s’installe à une table : un homme, une femme et leur fille. La femme me lance un regard, puis désigne sa fille et dit, avec un petit sourire condescendant :
    " Apprends-lui à plier les serviettes. Parce que si elle continue comme ça à l’école, elle finira serveuse, elle aussi. " Je l’ai regardée droit dans les yeux, glaciale, et j’ai répondu :
    " En fait, je suis étudiante en troisième année dans une fac prestigieuse, avec d’excellents résultats. Je travaille ici pour payer mon loyer et aider ma famille. Alors si votre fille devient comme moi, considérez qu’elle a beaucoup de chance. " Et je suis partie, la tête haute. © Unknown author / Reddit
  • Une fois, je voyageais avec mes enfants — l’aîné avait 12 ans, moi, 37. On était à l’aéroport, prêts à embarquer, quand une agente de sécurité vient vérifier les papiers. Elle regarde les enfants, puis moi, et demande d’un ton suspicieux : " Et... les adultes sont où ? Vous êtes seuls, ou quoi ? " Je suis restée complètement interloquée. Sans un mot, je lui tends mon passeport. Elle le regarde, fronce les sourcils et lâche nerveusement : " Bon... elle est où, alors ? C’est avec le passeport de votre mère que vous voyagez ? " Faut dire qu’à la photo du passeport, j’avais 20 ans à peine, et pour une fois, je ne faisais pas plus vieille que mon âge. Bref, il a fallu un petit moment pour qu’on s’accorde sur le fait que oui, c’était bien moi sur la photo, que j’avais bien 37 ans... et que j’étais bien la maman. © Klaus B / ADME
  • Je travaillais dans un grand centre commercial. Un jour, un couple au look négligé entre dans la boutique, avec un sac en plastique sale à la main. Ils commencent à toucher aux articles de luxe, aux vêtements hors de prix. Les vendeuses se tendent, prêtes à intervenir au moindre faux pas. L’homme choisit deux costumes très chers pour lui, et deux robes pour sa femme. Et là, les mâchoires des vendeuses tombent littéralement par terre : il ouvre son vieux sac en plastique... rempli de liasses de billets ! En fait, c’était des agriculteurs, tout juste revenus du marché de gros où ils venaient de vendre leur récolte. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. © Chinara Karabekova
  • On m’a appelé en province pour regarder l’ordinateur d’un jeune homme et l’aider à le configurer. Le client est venu m’accueillir en combinaison et bottes usées, avec l’allure d’un simple paysan. Pendant que je travaillais sur son ordinateur, il a mentionné qu’il devait beaucoup voyager pour son travail. Curieux, je lui ai demandé ce qu’il faisait. Il s’est avéré que ce jeune homme était un psychologue de haut rang, respecté dans tout le pays, qui conseillait des personnes influentes et aidait à mettre en place des programmes de formation pour accompagner des personnes en situation de handicap© tsuto / Reddit
  • Il fallait retourner un terrain de jardin. Un jeune gars du coin s’est proposé pour pas cher. Son français était un peu approximatif, alors je lui ai demandé ce qu’il faisait chez lui. Il m’a répondu : " Je suis professeur d’anglais. J’apprends bien les enfants. " Je lui ai lancé, un peu sceptique, un jeu de mots anglais : " Maybe so, maybe no. I don’t know. " (Peut-être oui, peut-être non, je ne sais pas). Et là, il m’a dit : " Heureusement que vous parlez anglais ! C’est plus facile pour moi de communiquer avec vous. " Et il parlait un anglais impeccable, avec un super accent. Je ne m’y attendais pas du tout ! © Konstantin Tolstov

Certaines journées passent sans qu’on y prête vraiment attention. Puis, il y a ces instants suspendus où un inconnu fait irruption et bouleverse tout. Ce sont ces rencontres brèves mais mémorables que cet article met en lumière. À travers des récits vrais, parfois émouvants, parfois surprenants, on découvre combien un simple geste ou une parole inattendue peut changer le quotidien. Parfois, il suffit de très peu pour laisser une trace durable.

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