20+ Faits sur les gens de la Rome antique qu’on trouve inconcevables aujourd’hui et qui étaient tout à fait ordinaires à l’époque
Quand on pense à la Rome antique, on pense avant tout aux combats spectaculaires de gladiateurs, aux festins luxueux, aux femmes indépendantes tissant des intrigues dans le dos des hommes. Mais qu’est-ce qui, de tout cela, correspond à la réalité ou n’est que de la fiction issue des productions hollywoodiennes percutantes ?
Sympa s’est penchée sur l’époque antique et a voulu découvrir qui étaient réellement les Romains, comment ils travaillaient et se reposaient, et s’ils étaient si différents de nous.
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Le père détenait un pouvoir absolu sur les membres de sa famille : il pouvait vendre ses enfants en tant qu’esclaves, les forcer à se marier ou à divorcer. Même les fils adultes avec leurs maisonnées n’étaient pas considérés comme pères de famille et ne pouvaient pas vraiment posséder de propriété tant que ce dernier était encore vivant.
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L’autorité du père restait en vigueur lorsque la femme se mariait. Son époux n’exerçait aucun pouvoir légal sur elle, et c’est peut être la raison principale de l’indépendance qu’ont les Romaines par rapport à la position des femmes dans beaucoup d’autres cultures anciennes.
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Bien que les femmes de la Rome antique aient été citoyennes, elles ne pouvaient ni voter ni occuper des fonctions politiques. Cependant, la participation aux affaires ne leur était pas interdite. Les femmes des classes supérieures possédaient et dirigeaient des entreprises de transport maritime, des briqueteries et aidaient leurs maris à gérer les affaires. Fait intéressant, les lois de la période impériale qui prévoyaient une punition pour les femmes en cas d’adultère, en exonéraient celles qui s’occupaient des affaires ou possédaient un commerce.
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Le mariage était en quelque sorte un accord commercial. Le père de famille choisissait des maris et des femmes pour ses filles et ses fils, dans l’optique de créer une union politique et économique gagnant-gagnant. Les mariages d’amour étaient rares.
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Aucun document n’était signé pour conclure un mariage. La cérémonie était considérée comme légale si dix témoins étaient présents. Un grand festin était organisé, et à sa fin, un cortège accompagné de porte-torches et de joueurs de flûte, auquel tout le monde pouvait se joindre, partait de la maison de la mariée pour atteindre le domicile de l’époux.
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La femme était censée être absolument fidèle à son mari, pourtant, avoir une maîtresse était chose courante pour un homme marié. Les épouses ne pouvaient rien y faire, car la société romaine considérait cela comme un comportement normal et même attendu de la part d’un homme.
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Les deux époux pouvaient demander le divorce, mais il fallait le justifier par des raisons sérieuses : l’infertilité de l’épouse, maltraitance à la femme, l’adultère.
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Les immeubles de la Rome antique mettaient en évidence l’inégalité sociale. Les étages inférieurs étaient occupés par des citoyens aisés : les pièces étaient spacieuses, il y avait accès à l’eau et aux toilettes, et le loyer était versé annuellement. Les étages supérieurs étaient réservés aux pauvres, et souvent, toute la famille logeait dans la même pièce, qui n’était pas alimentée en eau et n’avait pas de connexion aux égouts, il faisait chaud en été et froid en hiver. Le loyer était payé quotidiennement et les locataires vivaient dans la peur constante d’être expulsés.
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Les citoyens qui en avaient les moyens envoyaient leurs enfants dans une école payante, qui par sa structure en trois cycles rappelait les établissements modernes. Au premier cycle, les enfants à partir de 7 ans apprenaient à lire, à écrire et à compter. À l’âge de 12 ans, les élèves étudiaient la littérature grecque et romaine, et à 16 ans, les enfants des familles les plus riches entamaient les études à l’école de rhétorique. L’éducation étant onéreuse, elle s’arrêtait pour de nombreux enfants au premier cycle.
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Les instituteurs possédaient rarement leurs propres salles de classe et devaient louer des locaux. Souvent, les classes se déroulaient au bord d’un chemin sur une place publique où les élèves étaient obligés de se faire aux bruits de la rue, aux passants et aux intempéries.
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Pour la plupart des Romains, le repas principal était servi entre 16 et 18 heures, alors que le matin et à midi, ils mangeaient de la nourriture légère, parfois seulement du pain. Les pauvres consommaient surtout du millet, que les riches Romains considéraient comme l’aliment du bétail. L’alimentation d’un citoyen de classe moyenne était composée de céréales, de pain, de légumes et d’huile d’olive. Les aristocrates pouvaient se payer de la viande et des épices importées.
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Selon une fausse idée commune, les Romains étaient si immodérés dans leurs repas que les salles de banquet étaient dotées de vomitoires, des pièces où le convive pouvait se vider l’estomac pour continuer à manger. Cependant, en réalité, les vomitoires étaient de larges passages d’amphithéâtres ou des arènes destinés à l’entrée et à la sortie du public.
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En règle générale, les Romains travaillaient six heures par jour, de l’aube à midi. La journée était consacrée au repos : les pauvres et les riches adoraient assister aux combats de gladiateurs, aux courses de chars, au théâtre et aux thermes.
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À Rome, l’empereur qui faisait construire des thermes, jouissait d’une immense popularité. Après tout, les thermes étaient particulièrement appréciés des citoyens romains, c’était un lieu de détente, de rencontre et parfois de traitement des affaires. Normallement, on s’y rendait une ou deux fois par semaine, le prix d’entrée était bas et les jours fériés, l’accès était gratuit. Les thermes publics classiques se composaient de trois salles — bains froids, salles tièdes et chaudes — et comprenaient des piscines et une aire pour l’exercice physique.
- On a tendance à penser que le seul adversaire survivait dans un combat de gladiateurs. En fait, selon un historien, cette cruauté aurait plutôt été une exception à la règle. Les gladiateurs étaient un investissement coûteux et la plupart des propriétaires ne voulaient pas les perdre. Plutôt que d’affronter d’autres humains ou des lions, les gladiateurs se battaient le plus souvent contre des sangliers.
- De nos jours, on croit que le geste du pouce tourné vers le haut signifiait “vie” pour le gladiateur. Cependant, de nombreux chercheurs estiment qu’un doigt tendu dans n’importe quelle direction, symbole de l’arme blanche qui donne la mort, signifiait une fin tragique pour le combattant, alors que le pouce caché dans le poing, symbole de l’épée dans le fourreau, était marque de la grâce.
- La sueur des gladiateurs dans la Rome antique était particulièrement recherchée. Les femmes riches payaient un prix exorbitant pour la sueur et la crasse des corps de gladiateurs célèbres pour les utiliser ensuite comme crème pour le visage ou en ajouter au parfum.
- Initialement, la toge était portée par les citoyens romains des deux sexes, mais plus tard elle est devenue le vêtement essentiellement masculin, alors que les femmes, les esclaves et les condamnés à l’exil n’avaient pas le droit de la mettre. Il existait plusieurs sortes de toges qui permettaient d’identifier le rang social de la personne. Dans la vie de tous les jours, les Romains portaient des tuniques en lin et en laine. Une tunique courte signifiait que son propriétaire était d’origine modeste ou un esclave.
- Les matrones portaient une tunique à manches longues et descendant sur les chevilles ; en public, elles couvraient la tête d’un long châle, appelé palla, qui les protégeait des regards indiscrets et des intempéries. Par contre, les femmes de petite vertu devaient porter une toge. Si une femme romaine a été accusée d’adultère, le port de la toge faisait partie de la punition.
- La petite poitrine et les hanches larges étaient considérés comme les attributs d’une silhouette féminine parfaite. Les jeunes filles portaient un strophium serré (une bande de cuir souple, l’ancêtre de soutien-gorge), croyant qu’il empêcherait le développement des seins.
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Du fait qu’à cette époque, il n’y avait pas d’institutions dédiées à l’enseignement de la médecine et que n’importe qui pouvait se faire passer pour un médecin, ces derniers étaient en règle générale considérés comme des charlatans. Cependant, les chirurgiens des légions romaines étaient très respectés pour leur aptitude à soigner les soldats blessés sur le champ de bataille. Ils ont inventé un pansement fait de toile fine, de vinaigre et de miel, combinaison qui s’est avérée vitale pour le rétablissement rapide des guerriers.
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Les anciens Romains ont été les premiers à construire un centre commercial. Sous l’empereur Trajan, un complexe immobilier a été érigé, et au sommet de sa popularité, il était capable d’accueillir plus de 150 boutiques où l’on pouvait acheter de la nourriture, des épices, des vêtements et des chaussures.
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Dans la Rome antique, on a établi une taxe sur l’urine qui était considérée comme une ressource précieuse qu’on utilisait pour laver les vêtements et blanchir les dents.
Alors, quel fait de notre compilation t’a le plus frappé ? Aimerais-tu te retrouver dans la Rome de cette époque-là ? N’hésite pas à donner tes réponses dans les commentaires !