19 Personnes qui ont eu affaire à de vrais radins
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Les restrictions que les parents imposent à l’enfant aident le petit à trouver des repères dans le monde qui l’entoure, à distinguer ce qui est acceptable de ce qui ne l’est pas. Les règles pertinentes et équilibrées aident la famille à mener une vie sereine et prévisible.
Sympa sait très bien que notre monde n’est pas parfait. Et certains parents établissent des règles qui semblent non seulement inutiles, mais dépourvues de toute logique. Hélas, les exemples n’en manquent pas.
Mes notes ne devaient pas être inférieures à 16. Si mes parents trouvaient une erreur ou une correction dans mon cahier, je devais réécrire tout le cahier du début à la fin, même si on était à la dernière page ! En plus, je n’étais pas autorisée à prendre quoi que ce soit dans le réfrigérateur sans permission. © Olga Blagotsinnova / Facebook
Quand j’étais petite, maman m’a défendu de tomber malade. Si j’attrapais un rhume à la crèche, elle m’enfermait dans ma chambre pour que je “reflechisse à mon comportement”. © Подслушано / VK
Pour faire mes besoins, je devais utiliser seulement trois feuillets de papier toilette, y compris pour aller à la selle. Je jure, ma mère restait près de la porte et écoutait. Et si je dépassais la norme, elle criait et cognait à la porte. © The_lonliest_girl / Reddit
On nous a permis de tenir des journaux intimes à condition de les donner à lire à nos parents. J’avais un faux journal où j’écrivais des histoires insipides. © CrazyCoKids / Reddit
Je ne pouvais pas fermer la porte de ma chambre, parce qu’à l’intérieur on rangeait l’aspirateur. À l’époque, ça me semblait logique, mais 30 ans plus tard, j’ai réalisé : pourquoi ne pas mettre cet appareil ailleurs, surtout que la place ne manquait pas dans notre appartement ? © gp800 / pikabu
Mes parents avaient beaucoup de règles, dont une m’a toujours paru étrange : pas de gargarismes. Peu importe le liquide. Ça pouvait être de l’eau ou un bain de bouche. Et cela ne veut pas dire que nous n’avions pas de bain de bouche. Nous en avions un. Mais dès qu’ils m’entendaient me rincer la bouche, ils couraient dans la salle de bain et criaient pour que j’arrête. © Derek Clarke / Quora
Nous devions nous lever au même moment que nos parents, même s’il était 4 heures du matin. Je me suis mariée, je suis partie vivre avec mon époux et un jour, quand je me suis réveillée avec lui et qu’on était en train de regarder la télé, je lui ai dit que j’avais encore sommeil. Et il a répondu : “Va alors te recoucher.” Ma réaction était comme ces moments dans les émissions lorsque l’acteur regarde la caméra avec surprise : j’ai soudain réalisé que je pouvais me réveiller quand je le voulais. © _LaceBatman28_ / Reddit
Enfant, j’aimais beaucoup le chewing-gum, mais je ne pouvais le mâcher que le samedi. Maman ne voulait pas que je grandisse gâtée et m’a toujours appris à maîtriser mes envies. Pour cela, chaque lundi, elle achetait un chewing-gum et le laissait sur mon bureau. Je n’étais pas autorisée à le toucher avant samedi. © Ruparna / Quora
On ne nous donnait pas de beurre avant l’âge de 13 ans, mais seulement de la margarine. Parce que (je cite) “les enfants ne peuvent pas apprécier le goût du beurre, alors à quoi bon gaspiller le produit, s’ils ne sentent pas la différence ?!” Le fait qu’il soit impossible d’apprécier un aliment qu’on n’a jamais goûté a dû échapper à notre mère. © Allenahansen / Reddit
Il était interdit d’aller jouer dans la rue si maman n’était pas à la maison. Il était interdit d’aller chez des amis ou de les laisser entrer dans notre appartement. Si tu tiens à leur parler, ouvre la fenêtre ou sors sur le palier. Il était interdit de manger quand nous étions invités chez quelqu’un. © Светлана Нефедова / Facebook
Dans l’enfance, on ne me laissait pas regarder des films tristes. En fait, quand j’avais trois ans, j’ai vu Le Petit Monde de Charlotte et j’étais inconsolable après la mort de l’araignée. Mes parents ont été déroutés par une émotion aussi forte, alors ils ont proscrit tous les films susceptibles de me chagriner. © katie3294 / Reddit
Je n’avais pas le droit d’accrocher de posters sur les murs de ma chambre. Visiblement, maman ne voulait pas que j’abîme le papier peint, moche et coûteux. Quand je suis partie faire mes études à l’université, elle l’a retiré et a repeint ma chambre. © msmacb / twitter
Nous avions une grande trampoline dans notre cour, mais mes amis n’étaient pas autorisés à sauter sur elle sans le consentement écrit de leurs parents. Dans mes souvenirs, je vois encore ma mère imprimer les formulaires pour que je les transmette à mes copains la veille de leur visite. © Soundsystems / Reddit
Pas de conversations dans la voiture ou à table. Cela dit, mon père continue de détester les discussions, même lorsqu’il s’agit de choses importantes. Il considère que les conversations sont inutiles et il ne comprend pas pourquoi les gens se parlent, à moins que ce ne soit une question de vie ou de mort. © Liz Vande Putte / Quora
Mes parents m’ont interdit de boire en mangeant. Ils prétendaient que le thé prenait toute la place dans l’estomac et qu’il fallait d’abord manger, puis boire, pour éviter d’être vite rassasié et de ne pas finir son assiette. Je devais me forcer à tout avaler pour prendre enfin quelques gorgées d’eau. Je ne me souviens pas combien de temps cela a duré, mais à un moment donné, cette injonction bizarre a pris fin. © HereshNeale / pikabu
Je n’avais pas le droit de m’installer sur le nouveau canapé pour regarder la télé et je devais m’asseoir sur un tabouret. Il ne fallait pas toucher les meubles dans le salon, car ils étaient laqués. Nous avions également un tapis sur le sol et il était interdit de marcher dessus. © Мари Филиппова / Facebook
Je n’avais pas le droit de m’asseoir sur le lit. Il y avait un couvre-lit amidonné et nous n’entrions pas dans la chambre à coucher pendant la journée. Quand j’ai eu mon propre appartement, j’ai gardé cette habitude : je ne m’allonge dessus que quand je suis malade. © Татьяна Шеварова / Facebook
Jusqu’à 16 ans, je ne pouvais sortir de chez moi que pour me rendre au lycée ou dans un magasin. On m’a privée de télé, j’avais droit à deux heures de visionnage par jour, réservées uniquement aux vieilles comédies. Je ne parle même pas de la liste quotidienne des tâches ménagères, dont la coupe du bois de chauffage et le jardinage. © Кира Булаткина / Facebook
Quand je jouais avec mes amis dans la rue, je devais revenir sous nos fenêtres toutes les heures et crier pour appeler maman. Je n’avais le droit d’arrêter que lorsqu’elle ouvrait une fenêtre et criait à son tour. Et ce n’était pas parce qu’elle s’inquiétait pour moi, mais parce que j’étais censée apprendre à gérer mon temps de cette façon.
Et toi, trouves-tu que toutes les règles de ton enfance aient été logiques ? As-tu compris en grandissant pourquoi tes parents les ont-ils imposées ? N’hésite pas à faire part de ton expérience dans les commentaires !