20+ Secrets que les employés des aéroports ne partagent pas avec les passagers.

Conseils
Il y a 3 ans

Lorsqu’on voyage, notre principal souci est de partir à l’heure et de recevoir nos bagages à l’aéroport d’arrivée. Cependant, les employés des aéroports ont beaucoup de travail, car les contrôles de sécurité et l’enregistrement des passagers ne sont que la partie visible de l’iceberg. Dès qu’ils entrent dans l’aéroport et jusqu’au moment de l’embarquement, les voyageurs et leurs bagages sont l’objet d’une étroite surveillance. Toutes ces procédures qui préparent à un vol constituent un compromis difficile entre la sécurité et la rapidité du traitement des données des passagers.

Chez Sympa, nous sommes assez rêveurs, et nous voudrions croire que d’ici peu de temps, toutes les formalités aéroportuaires seront considérablement simplifiées. Peut-être qu’avec l’implémentation et le développement de nouvelles technologies, on pourrait bientôt passer directement de la rue par un couloir et arriver jusqu’à l’avion.

La sécurité

La caméra thermique peut directement détecter, dans le flux des passagers, une personne ayant une température élevée.

  • La température du corps est surveillée à l’aide d’un scanner thermique pour empêcher les passagers malades de monter à bord. Ceci est particulièrement contrôlé lors des épidémies de grippe. L’appareil détecte la température corporelle d’une personne à une distance allant jusqu’à 10 m avec une précision de 0,1°C.
  • Certains aéroports emploient des profileurs. Ce sont des spécialistes qui prêtent attention aux gestes, aux expressions faciales et aux différentes particularités du comportement des passagers en essayant d’identifier parmi eux, les personnes potentiellement dangereuses.
  • Les scanners conçus pour inspecter les voyageurs sont absolument sûrs. Les appareils de radiographie des hôpitaux produisent environ 600 microsieverts (sievert : unité utilisée pour donner une évaluation de l’impact des rayonnements sur l’homme), tandis que les scanners modernes d’inspection ne dépassent pas le seuil de 0,5 microsievert.
  • Les images de vidéosurveillance du hall sont traitées par un programme informatique capable d’évaluer l’état et le comportement psycho-émotionnel des personnes et de convertir les moindres variations de leurs mouvements en indicateurs de couleur : une majorité de vert indique que le voyageur est sûr, et beaucoup de rouge serait une raison de l’interpeler et de le contrôler.

  • Les plateaux en plastique, où l’on dépose nos objets dans la zone d’inspection sont les choses les plus sales de l’aéroport. Les scientifiques ont identifié dans les échantillons prélevés, pas moins de 10 virus respiratoires y compris le virus de la grippe A et plus de 100 autres agents pathogènes.

  • Les pantalons amples à multiples poches ainsi que les jupes ou robes longues peuvent être parmi les articles vestimentaires les plus suspects pour les services de sécurité et donc justifier une inspection supplémentaire.
  • Le service de sécurité n’apprécie aucune allusion à des armes, même s’il s’agit d’une plaisanterie douteuse. Il est tout aussi suspect de détenir une grosse somme d’argent liquide, ou de devenir nerveux, angoissé ou hystérique concernant le vol à venir.
  • Un passager avec une coiffure fantaisiste ou des cheveux soigneusement tressés sera très probablement invité à passer une inspection complémentaire, car la structure volumineuse sur sa tête pourrait cacher une arme.

C’est mieux de répondre calmement et de donner le plus d’informations aux questions suivantes : “Où allez-vous ?”, “Qu’est-ce que vous transportez ?” et “Quel est le but de votre voyage ?”.

  • Si un employé, en examinant ton passeport et ton billet te demande : “Quelle est ta destination ?”, il n’est pas en train de se moquer de toi. Cela fait tout simplement partie des méthodes de profilage pour identifier les comportements anormaux et les personnes suspectes. Si tu réagis trop durement ou de manière incertaine, ce sera un motif pour un contrôle supplémentaire. Si tu n’as rien à te reprocher, mais que tu es juste un peu nerveux à cause de toutes les questions et les contrôles, avoue-le à l’employé, car il sera plus susceptible de te trouver tout de suite moins suspect. Il pourra peut-être même te rassurer.
  • Afin de ne pas attirer l’attention des services de sécurité, il vaut mieux s’abstenir de porter des épingles à cheveux, ainsi que de gros bracelets ou autres colliers métalliques, car s’il y en a trop, le détecteur de métaux réagira.
  • Les personnes suspectes sont envoyées vers un autre scanner pour une inspection approfondie, car cet appareil permet de voir à travers le corps et les organes internes. Auparavant, les scanners donnaient également une image anatomiquement détaillée, mais maintenant, il n’est plus besoin de s’inquiéter : les appareils modernes ne montrent au contrôleur que les objets étrangers et ils cachent les reliefs des autres parties du corps qui ne l’intéressent pas.
  • Si tu essaies de faire passer en douce quelque chose d’illégal, tu ne pourras pas le récupérer. Les articles saisis sont traités par la sûreté aérienne. Certains sont parfois éliminés, et d’autres mis aux enchères.
  • Pour éviter les erreurs, le personnel de sécurité change généralement de poste toutes les 30 minutes. Ils ne passeront pas beaucoup de temps à scanner et à vérifier les billets, car s’ils effectuent trop longtemps la même opération monotone, leur attention pourrait diminuer et ce serait une faiblesse ou une faille dans le système de sécurité. Cet commutation permet aux agents d’être plus concentrés et réactifs.
  • Le personnel de sécurité n’utilise pas seulement les termes ou code officiels, mais il invente aussi son propre lexique. Par exemple, ils s’informent secrètement les uns les autres des passagers attirants en disant “papa hôtel” ou en utilisant un chiffre précis, ou encore ils préviennent de l’arrivée des voyageurs irritants en utilisant des termes innocents.
  • Juste avant d’entrer au point de contrôle, un agent de sécurité de l’aéroport peut tamponner ta carte d’embarquement avec un signe spécial pour ainsi demander aux autres membres du personnel de sécurité de te faire passer un contrôle supplémentaire.

La couleur orange indique qu’il s’agit de tissu ou d’eau, la verte signale les éléments métalliques, quant à la bleue, elle montre les appareils électroniques.

  • Les valises ainsi que les bagages à main sont inspectés à l’aide d’un appareil à rayons X qui ne peut pas traiter les articles enveloppés dans du papier aluminium. Effectivement, les rayons X sont bloqués de sorte qu’il n’apparaîtra qu’une tache sombre sur l’écran du contrôleur. Il te sera alors demandé d’ouvrir ton sac et de montrer l’objet emballé.
  • Les chiens qui œuvrent à l’aéroport font en quelque sorte partie de ce qu’on pourrait appeler les forces spéciales canines, car leurs conditions de service sont des plus difficiles : une foule de gens, un bruit incessant et une profusion d’odeurs. Ces chiens ne recherchent pas seulement des substances illégales, mais également les grosses quantités d’argent et les produits d’origine animale qui pourraient être passés en contrebande.
  • Un chien qui soupçonne quelque chose ne va pas aboyer ni effrayer les gens autour. En effet, les chiens sont entraînés à utiliser un langage corporel subtil. Par exemple, ils peuvent remuer la queue pour signaler une menace. Ainsi, lorsqu’une odeur suspecte est détectée, les maîtres-chiens ont le temps de donner l’alerte sans éveiller les soupçons du voyageur potentiellement dangereux.
  • À la fin du vol inspecté, le chien a besoin d’être encouragé. Pour cela, on place un bagage d’entraînement particulier dans lequel est simulé l’odeur d’une substance interdite. Quand le chien le trouve, il reçoit son jouet favori. Ceci est nécessaire pour que l’animal ne se désintéresse pas de son travail. Il est très important pour les services de sécurité des aéroports que le chien soit toujours en bonne condition et opérationnel. Pour maintenir son efficacité, une personne dotée d’un simulateur d’odeur se promène périodiquement dans le bâtiment. Si le chien sent l’odeur suspecte, il signalera cela au maître-chien.

  • Pour sécuriser les bâtiments des aéroports, les races de chiens les plus utilisées sont le labrador et le berger allemand.

Les bagages

Pendant que tu te reposes dans la salle d’attente de l’aéroport, tes bagages se déplacent à une très grande vitesse sur les “montagnes russes” de l’immense convoyeur et sont répartis automatiquement. Dans les gros aéroports, cette “attraction” peut atteindre jusqu’à 3 km de long.

  • En scannant tes bagages, la sécurité ne sera pas tendre avec tes paquets de café et ils seront mis à rude épreuve, car c’est une façon classique de masquer l’odeur des substances illégales. Si tu prévoies de voyager avec des objets ayant une forme inhabituelle, tels qu’une agrafeuse ou de longs chandeliers, ils apparaîtront certainement suspects lors de leur passage au scanner.

  • À chaque fois qu’un autocollant est imprimé pour être apposé sur tes bagages, il l’est avec un code barre unique. Alors fais attention, car si tu décides de conserver un tel autocollant en souvenir de ton précédent voyage, sache qu’il y a un risque qu’on te perde tes bagages. Il faut savoir que le système de tri est capable de distribuer des bagages à des centaines d’avions et, qu’après avoir scanné l’étiquette la plus proche qu’il détectera, ta valise sera peut-être envoyée vers une toute autre destination. Cependant, la perte de bagages est devenue moins fréquente. Selon la SITA (une organisation internationale qui fournit des services de communication et des services informatiques à l’industrie aéronautique) qui surveille le transport des bagages, le nombre total de valises perdues a diminué, passant de 46,9 millions en 2007 à 24,8 millions en 2018. Pourtant le nombre de passagers a quasiment doublé.

Si ta valise semble suspecte elle sera ouverte. Le personnel de contrôle doit mettre une étiquette particulière où il est indiqué que le bagage a passé un contrôle supplémentaire.

  • Avant d’entrer dans l’avion tes bagages seront passés dans un scanner introscope à rayons X. Les sacs et les valises suspects passeront 4 contrôles supplémentaires notamment avec l’aide d’un scanner tomodensitomètre et d’un appareil à diffraction.

  • Assez souvent, malgré la présence d’équipements modernes, les bagages à main sont inspectés par des humains, parce qu’il est très difficile de distinguer certaines matières les unes des autres durant le passage au scanner. Par exemple, à l’écran, les cartes postales musicales ressemblent à une bombe, alors que le miel ou une meule de fromage peuvent ressembler à un liquide explosif.
  • Les porteurs chargent et déchargent jusqu’à 125 mille bagages par an. Selon leur opinion, la raison principale de la perte des bagages est l’arrivée tardive à l’aéroport. Tu peux passer le contrôle de sécurité en moins d’une demi-heure, mais il n’y aura peut-être pas assez de temps pour contrôler tes bagages et ils n’arriveront pas dans l’avion avant le décollage.

Si tu veux vraiment emporter des bagages lourds ou que tu n’as pas d’autres choix, appose une étiquette avec le poids de ta valise inscrit dessus, cela renseignera les bagagistes et les aidera. Ce n’est pas très compliqué pour toi et agréable pour eux.

  • Les bagagistes sont très irrités par les valises surchargées et débordantes d’une multitude de vêtements et d’affaires de tous genres. Il arrive souvent que la fermeture éclair se casse et que les vêtements tombent et qu’ils soient obligés de les remettre dans la valise. Cela peut être encore pire avec les liquides placés dans les poches latérales des bagages, car s’ils sont écrasés par les autres valises, ils salissent les bagages voisins.
  • Les valises ayant des poignées confortables ont plus de chances de rester intactes et entières. C’est mieux de les avoir des deux côtés, en bas et en haut. Les porteurs prennent ces sacs en premier et les mettent soigneusement dans la soute. Cependant, un autre moyen de protéger tes bagages est de ne pas les avoir trop lourds. C’est mieux de prendre deux petites valises au lieu d’une seule grosse. La plupart des bagages endommagés sont des sacs ou des valises de plus de 20 kg.

La tour de contrôle

  • La tour de contrôle dispose de plusieurs postes de travail : un contrôleur du trafic sur le tarmac et un contrôleur des atterrissages et des décollages qui surveille les écarts entre le sol et les approches. Chacun a sa propre zone de responsabilité et pour éviter les accidents et que des appareils ne s’entrechoquent, il va de soi qu’il est également important que chacun communique avec les autres. Le personnel de la tour est chapeauté par un responsable qui contrôle le volume de travail ainsi que la coordination des équipes et la gestion des vols.
  • Même s’ils ont à leur disposition toutes sortes d’équipements spéciaux, tous les contrôleurs sont également formés à la météorologie. Si les équipements tombent en panne, ils consultent la manche à air pour connaître la direction et la vitesse du vent. En ce qui concerne la définition de la limite de visibilité, ils regardent les références concrètes comme les bâtiments voisins, les réservoirs d’eau ou encore les antennes de télécommunications.
  • Si la radio est en panne dans le poste de commande, l’employé de la tour envoie un rayon vert en direction de la cabine de pilotage pour donner le signal que l’avion peut atterrir. Cependant, s’il y a des problèmes sur la piste d’atterrissage, le signal est remplacé par le rouge et le pilote comprend que l’atterrissage n’est pas sécurisé.

  • Un avion est opéré par des dizaines de contrôleurs. On peut penser qu’il y a beaucoup d’espace dans les airs, mais ce n’est pas vrai. Le ciel est comme un nid d’abeilles, divisé en alvéoles dont chacune a ses propres routes et carrefours. Dans l’espace aérien, il y a des milliers d’itinéraires et d’intersections, dépendemment des distances et du trafic. Tout le ciel est divisé en secteurs de taille différente. Par exemple, si l’avion va de Paris à Marseille, il est opéré par 7 contrôleurs.

  • Le contrôleur aérien doit entraîner sa voix. Dans sa vie quotidienne, il peut parler comme bon lui semble, doucement ou en articulant mal. Néanmoins, quand il travaille, sa voix doit être suffisamment audible et nette, comme celle d’un présentateur télé devant la caméra. Cela est nécessaire pour que les informations transmises par la radio soient claires et compréhensibles.

Une photographie par expositions multiples à l’aéroport national de Reagan.

  • Le contrôleur aérien a le droit de choisir la langue de communication, mais si l’équipage d’une compagnie lui répond en anglais, il sera alors obligé de répondre dans cette même langue. Il y a des normes selon lesquelles on utilise toujours un langage avec des termes précis, définis et standardisés, mais les contrôleurs avouent que parfois ils peuvent contrevenir cette règle et utiliser des expressions du langage courant.

  • Une des situations les plus dangereuses s’appelle " la petite crêpe ", c’est quand un avion commence son accélération et qu’un autre prend la décision de faire un deuxième cercle autour de l’aéroport avant l’atterrissage. Dans cette situation, le plus important pour le contrôleur aérien est de réagir très vite et de détourner l’avion qui a décidé de faire un deuxième cercle sur une autre position, car sa vitesse est plus élevée.

  • Les contrôleurs aériens sont obligés de faire des poses de 20 minutes toutes les deux heures. Ils ont une pièce de repos avec canapés et télévision. Ils peuvent boire du café, s’allonger, téléphoner, se promener, ou lire, une seul règle se détendre. Il existe aussi un gymnase dans le bâtiment de l’aéroport, mais il n’est pas recommandé de le fréquenter pendant le travail.

L’aéroport du futur

Les guides-robots de l’aéroport d’Incheon en Corée du Sud qui, après avoir scanné la carte d’embarquement, accompagnent le voyageur perdu ou retardé, vers les portes d’embarquement.

  • Une plateforme qui a été récemment présentée, est capable de détecter un explosif caché dans les chaussures des voyageurs pendant qu’ils font la queue pour passer les contrôles de sécurité. L’appareil utilise un réseau d’électrodes sensibles pour analyser les chaussures et leur contenu.
  • Des ingénieurs travaillent à l’association de l’intelligence artificielle avec les versions des scanners sensibles aux ondes millimétriques qui sont déjà utilisées dans les aéroports. Ce système permettra aux passagers de passer sous les portiques avec les poches pleines et laissant aux services de sécurité la mission de détecter les menaces cachées.
  • Bientôt, les passagers ne seront plus obligés de sortir les appareils électroniques et les liquides de leurs sacs pour passer le contrôle de sécurité. L’intelligence artificielle saura analyser ce que doit être un laptop ordinaire et reconnaîtra s’il a été modifié de sorte qu’il puisse contenir des matières que l’ancien système d’ordinateurs n’aurait pu reconnaître auparavant.
  • Un prototype standard de plateau écologique pour les repas dans les avions a été élaboré. Il est conçu à base de grains de café. Le saladier est constitué de feuilles de bananes compressées, et la cuillère et la fourchette sont en bois de cocotier, une matière pas chère et facilement accessible.

  • Un système nommé MagRay basé sur la même technologie que les scanners d’imageries médicales a été inventé. Il combine les rayons radiographiques ainsi que la résonance magnétique nucléaire aussi utilisée par les scanners IRM. Ces deux méthodes ont été associées pour distinguer les liquides normaux des dangereux.

  • Les robots seront bientôt capables de prendre les bagages dès l’entrée de l’aéroport. Un tel robot a été élaboré par la SITA, et il est testé en ce moment par l’aéroport de Genève. Cet appareil permet de scanner les cartes d’embarquement par soi-même, mettre les valises dans un des compartiments du robot et d’attacher les étiquettes sur les bagages. Un terminal robotisé s’est ouvert à Singapour. Les passagers ont accès à des comptoirs d’enregistrement automatisés où ils peuvent déposer leurs bagages. Le contrôle du passeport s’effectue grâce à la technologie de reconnaissance faciale.

Et toi, comment vois-tu l’aéroport de l’avenir ?

Photo de couverture gettyimages

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