6 Animaux Préhistoriques qui sont Toujours là Sans que l’on Sache bien Comment

Animaux
Il y a 1 an

Au cœur des marais vit un étrange oiseau au bec en forme de sabot hollandais. Il pousse un cri aigu, signalant à ses congénères que ce territoire est le sien : c’est là qu’il se nourrit. Ses cris sinistres se mêlent aux rugissements des dinosaures au loin. Lui, il ne chasse pas les dinosaures, bien sûr, mais des serpents, des poissons, des lézards et des grenouilles vivant parmi les roseaux.

Cet oiseau a survécu bien après que les dinosaures aient quitté ce monde. Les traces fossiles du Bec-en-sabot du Nil remontent à 65 millions d’années ! Et aujourd’hui, il continue de chasser dans le même environnement. Bien qu’autrefois très répandu, son habitat se limite désormais à quelques pays d’Afrique. Le Bec-en-sabot du Nil peut mesurer jusqu’à 1,50 m, et ses grandes ailes lui permettent de survoler tranquillement les plaines.

Mais la principale caractéristique du Bec-en-sabot du Nil est, bien sûr, son bec. D’apparence archaïque, il n’a pas changé depuis des siècles et des siècles. Son énorme bec bombé mesure jusqu’à 23 cm, ce qui en fait le troisième plus grand bec de tous les oiseaux vivants. Sa mandibule supérieure se termine par une sorte de croc acéré, parfait pour tuer ses proies. Il permet à l’oiseau de les éliminer d’un coup de bec instantané.

Disposant d’un large éventail de nourriture, il est connu comme l’un des oiseaux les plus redoutables au monde. Son comportement de chasseur est toujours aussi efficace qu’il y a des millions d’années, et c’est ce qui a assuré sa survie .Il se nourrit principalement d’animaux aquatiques, de poissons, de grenouilles, de lézards et même de petits crocodiles ! Il a donc toujours eu beaucoup de choix dans son propre “buffet à volonté”.

Étonnamment, ce volatile entretient des relations plutôt sereines avec les humains. C’est pourquoi ils sont si populaires parmi les ornithologues. Ce sympathique individu reste immobile, fixant l’objectif, comme pour dire : “J’ai vu bien pire que toi !”. Voici un autre chasseur habile qui se cache dans les bas-fonds, tapi sous l’eau dans de nombreux pays du monde.

Je te présente le Crocodile marin ! Rien que par son apparence, on peut dire qu’il est ancien. Il existe en effet depuis plus de 240 millions d’années. Autrefois beaucoup plus grands, ils ont toujours eu la réputation de terrasser tout ce qui s’approchait de trop près, y compris les dinosaures ! Ils ont survécu à de nombreuses catastrophes naturelles et ont continué à s’adapter à chacune d’entre elles.

Au fur et à mesure de leur évolution, ils sont devenus les survivants suprêmes que nous connaissons aujourd’hui. Ils restent pourtant tapis dans leur territoire, attendant que n’importe qui y pénètre, y compris les humains. Ils mesurent jusqu’à 6 mètres et ont une morsure puissante, plus forte que celle de n’importe quel autre animal. Trente fois plus forte que la tienne, si tu veux savoir !

Quiconque se retrouve pris dans cette cage dentée n’a aucune chance d’en réchapper. Grâce à ses écailles et ses plaques de blindage, aucun animal sur Terre ne peut le tuer, ce qui fait de ce crocodile le prédateur ultime. Comme son nom l’indique, il s’est également adapté à l’eau salée, ce qui lui a permis de se doter de glandes salines bien utiles, une caractéristique que n’ont pas ses cousins alligators. Résultat : ils sont capables de nager sur des distances considérables en mer.

Leurs itinéraires suivent les courants océaniques, et ils n’ont pas peur de passer par des eaux infestées de requins. Même le grand requin blanc ne s’en prendrait pas à lui ! Ils sont capables de parcourir des distances de plus de 600km, et ils peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 30 km/h. Encore une bonne raison de ne pas trop se baigner dans la mer, non ?

La créature suivante sur notre liste existe depuis 145 millions d’années. Ces sales petites choses se nourrissent depuis toujours des animaux à corps chaud. Tu devines de quoi je parle ? Les poux ! Ces bestioles sont apparues au crétacé (entre 65 et 145 millions d’années avant nous) et se nourrissaient autrefois de dinosaures. Par la suite, ils ont continué de représenter une nuisance éternelle pour la plupart des espèces. Il existe actuellement 5 000 espèces différentes de poux, chacune ayant un penchant pour un animal différent. Ils se nourrissent de tous les oiseaux et mammifères, à l’exception des pangolins et des chauves-souris. Hmmm, en voilà des petits veinards...

Les poux sont des “parasites obligatoires”, ce qui signifie qu’ils ne peuvent survivre qu’en se nourrissant d’une autre forme de vie. Le but de leur existence est de se reproduire sur leurs “hôtes” et ils changent de couleur pour s’adapter à la fourrure ou aux plumes de leur nouveau foyer. Mais comment attrape-t-on des poux en tant qu’humain ? Eh bien, c’est purement par hasard ou par malchance, disons. Ils finissent généralement par partir lorsque leur hôte d’origine décède... Ils tentent alors de s’offrir un vol gratuit via une mouche à proximité, en s’accrochant à ses pattes. Et hop, c’est parti pour un tour en stop vers de nouvelles contrées !

En Indonésie, sur quatre petites îles, vit une bête imposante, souvenir de la période de la mégafaune. Voici le dragon de Komodo ! Atteignant une longueur de 3 mètres, c’est un maître de l’embuscade. Sa technique de chasse consiste à traquer une proie, puis à lui injecter son venin. Lorsque la proie s’échappe, il la suit jusqu’à ce qu’elle se fatigue lentement, puis il la mange. Et c’est ainsi qu’il a réussi à survivre pendant des millions d’années. Mais il a étrangement disparu des autres parties du monde. Ces îles n’ont pas toujours été son habitat, et il n’est là que depuis 4 millions d’années.

À l’origine, les ancêtres du dragon venaient d’Asie mais ont migré vers le sud jusqu’en Australie, 40 millions d’années auparavant. Et comme la nourriture y est très variée, c’est là qu’ils ont atteint leur taille gigantesque. Puis, quelque 25 000 000 d’années plus tard, une collision entre des masses continentales s’est produite entre l’Australie et l’Asie du Sud-Est. Profitant de l’occasion, ils se sont répandus encore plus loin, jusqu’au Timor oriental.

Alors que les îles se séparaient, les dragons de Komodo ont continué à proliférer sur leurs nouvelles terres. Sans aucune concurrence, ils ont pu conserver leurs méthodes de chasse habituelles. Malheureusement, en Australie, ils ont fini par disparaître, notamment à cause de la présence des humains.

Il existe une autre espèce ancienne réellement intrigante, et pas seulement en raison de son apparence. Je te présente les cœlacanthes. Les scientifiques n’avaient trouvé de preuve de leur existence que dans des fossiles... Ce qui les avait amené à penser qu’ils avaient disparu il y a 410 millions d’années. On peut alors imaginer la surprise des spécialistes lorsqu’on en a découvert quelques spécimens vivants en 1938, en train de nager tranquillement le long de la côte Est de l’Afrique du Sud. C’est véritablement un fossile ressuscité. Cela nous a permis non seulement de mieux comprendre cette espèce, mais aussi de répondre à de nombreuses questions sur certains de ses proches parents.

Ils peuvent mesurer jusqu’à 2m50 et ont une durée de vie de 100 ans. Mais ce qui est étrange, c’est qu’ils possèdent 8 nageoires ! C’est le plus ancien membre vivant connu de la famille des poissons à nageoires lobées. Ils sont tellement anciens qu’ils sont plus apparentés aux amphibiens, aux reptiles, aux oiseaux et même aux mammifères qu’aux “poissons à nageoires rayonnées” que nous connaissons aujourd’hui.

Armés de solides écailles cosmoïdes et dotés d’une charnière sur la mâchoire qui leur permet d’ouvrir la bouche très largement, ces animaux ont une apparence vraiment ancienne. Mais ils ont évolué de façon légèrement différente de leurs ancêtres, même s’ils ont toujours la même apparence. Ils vivaient autrefois dans des eaux beaucoup moins profondes et avaient à l’origine des poumons pour respirer. Après l’ère des dinosaures, ils ont dû se déplacer dans des eaux plus profondes pour se nourrir et leurs poumons se sont progressivement transformés en branchies. Et c’est cette nouvelle faculté qui a assuré leur survie.

Remontons encore plus loin, jusqu’à il y a 480 millions d’années. On ne croirait pas que ce qui existait déjà à l’époque puisse être encore en vie aujourd’hui, n’est-ce pas ? Pourtant, non seulement les Limulidés sont encore sur cette planète, mais ils sont presque identiques à leurs ancêtres. Tout leur corps est protégé par une épaisse plaque avec des pointes dirigées vers l’extérieur.

L’animal possède 10 yeux répartis sur tout le corps. Deux lui servent à repérer ses congénères, et les huit autres servent de récepteurs de lumière. Ils possèdent également une longue queue. Bien qu’elle ait l’air dangereuse, sa seule utilité est de les aider à se remettre dans le bon sens si on les fait basculer. Leur structure est si brillante que, quels que soient les changements constants que la planète leur a imposés, ils ont toujours survécu.

Bien qu’ils semblent être apparentés aux homards, ils sont en fait plus proches des araignées et des scorpions que des crabes ou des crustacés. Grâce à un régime alimentaire sain, composé de palourdes, de crustacés et de vers, ils trouvent de quoi se nourrir le long des côtes des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Ils se nourrissent également d’algues, ce qui explique pourquoi ils ont réussi à survivre aux nombreuses pénuries alimentaires provoquées par les grandes catastrophes naturelles. Avec toutes ses caractéristiques, la limule pourrait même survivre à l’homme ! Eh bien, à la santé des prochains 480 millions d’années !

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