9 Ethnies dont certaines particularités ressemblent à des extraits de romans de science-fiction

C’est curieux
Il y a 3 ans

En Afrique, il y a une tribu qui organise des concours de beauté pour les hommes. Les participants portent un maquillage très fort en couleurs et de très beaux habits. Le jury, composé de femmes, choisit le meilleur d’entre eux. Et les gens les plus heureux du monde vivent dans un village de haute montagne du Caucase.

C’est dommage que tout cela ne soit pas enseigné en cours d’histoire-géographie à l’école. Mais les rédacteurs de Sympa aiment bien écrire des articles sur les curieuses traditions de différentes ethnies.

Wodaabes

Cette ethnie vit en Afrique Centrale et ses représentants se considèrent comme les plus beaux du monde. Le physique est important surtout pour les hommes. Chez les Wodaabes, il existe même une fête de la Geerwol, où les jeunes hommes très maquillés, habillés en costumes colorés, décorés de plumes, dansent pour impressionner les femmes de leur tribu. L’homme qui correspond à leur idéal de beauté est grand, mince, avec les dents et le blanc des yeux, d’un blanc éclatant. Pendant la fête, les participants essayent de mettre en valeur leurs atouts par tous les moyens possibles.

En même temps, la retenue et la modestie sont les qualités qui sont très appréciées chez les Wodaabes. Leurs mœurs sont assez strictes. Par exemple, pendant la journée, le mari et la femme n’ont pas le droit de se tenir la main, ni même de se parler.

Aïnous

Les Aïnous sont les habitants autochtones des îles du Japon. Aujourd’hui, on peut difficilement les différencier des Japonais, mais il y a encore 100 ans, ils ne ressemblaient pas du tout à la plupart des habitants du pays du Soleil-Levant. Les Aïnous avaient des traits de visage de type caucasien, une chevelure épaisse, et les hommes avaient le visage très poilu. Les premiers explorateurs ont écrit que les représentants de cette ethnie ressemblaient à des paysans russes, avec le teint plus foncé, ou peut-être à des gitans.

Maoris

La civilisation Maorie est l’une des plus jeunes au monde : les premiers représentants de ce peuple sont arrivés en Nouvelle-Zélande au XIVe siècle. Dans leur langue, le mot “maori” signifie “normal” ou “ordinaire”. Cependant, l’apparence de ces gens, jusqu’à très récemment, ne correspondait guère à notre idée de l’ordinaire : les visages des hommes et des femmes étaient couverts de cicatrices et de tatouages.

Les indigènes de Nouvelle-Zélande appellent l’art de dessiner sur le corps “ta-moco”. Il s’agit d’une technique unique, qui consiste à ne pas percer la peau, comme on le fait maintenant, mais à l’inciser. Les tatouages ​​étaient une sorte de passeport pour les maoris : ils témoignaient de leur statut social. Seules les personnes libres avaient le droit de les porter. Les hommes se couvraient complètement le visage de dessins (pour cela, ils devaient s’épiler la barbe), les femmes faisaient des tatouages sur les lèvres, le menton et sur une partie du cou. Les lèvres complètement noires étaient considérées belles, l’absence de tatouages ​​sur les lèvres semblait étrange aux yeux des Maoris.

Cadiens

Les Cadiens sont les descendants des Canadiens français qui se sont installés, au milieu du XVIIIe siècle, dans le sud de la Louisiane, dans une zone marécageuse inaccessible, où ils vivent toujours. Ils se mariaient facilement avec des représentants de peuples voisins, notamment avec les créoles.

L’une des traditions cadiennes les plus marquantes et les plus connues est le festival de Mardi Gras. Il s’agit d’un grand carnaval, où les participants, qui portent de grands chapeaux en forme de cônes, doivent rassembler les ingrédients du plat traditionnel de la Louisiane, la soupe de gombo. La fête doit obligatoirement se terminer avant minuit.

Korowai

Cette ethnie de Papous vivant en Nouvelle-Guinée est connue pour construire ses maisons sur des arbres à la hauteur de 50 mètres. En fait, ils vivent encore comme à l’âge de pierre : ils n’utilisent pas de métal et ne connaissent quasiment pas l’agriculture. Jusqu’aux années 1970, les Korowai n’avaient aucun contact extérieur, à part avec des tribus papoues voisines, et ils ne pouvaient même pas imaginer qu’il existait d’autres peuples dans le monde.

Dans le passé, les Korowais pratiquaient le cannibalisme. Aujourd’hui, selon les anthropologues, ils se sont débarrassés de cette habitude. Cependant, les représentants de ce peuple soutiennent le mythe selon lequel l’ancienne tradition existe toujours, afin d’attirer les touristes.

Khasi

Ce peuple mystérieux vit en Inde. Les Khasi ont conservé la tradition de filiation matrilinéaire : le mari vient vivre chez son épouse, et la plus jeune fille hérite les biens de la famille. Les mariages et les divorces se font par consentement mutuel et sont assez faciles. En cas de séparation, l’homme retourne vivre chez sa mère.

Cependant, la structure sociale n’est pas la seule particularité des Khasi. Ils sont connus pour leurs ponts de racine vivants construits à partir d’arbres à caoutchouc. Les racines aériennes souples de cette plante sont étirées à travers une rivière, des supports en bambou sont fixés entre les deux côtes. Tant que la plante est vivante, le pont est protégé des dégradations. Les racines de l’arbre poussent, se renforcent, deviennent plus épaisses et plus solides, ce qui signifie que la sécurité de la structure ne fait que s’améliorer avec le temps.

Moso

Ce peuple vivant en Chine est aussi connu comme matriarcal. Les dynasties tiennent compte de la filiation maternelle. Les mots “papa” et “jalousie” n’existent pas dans la langue des Mocos, et les femmes, selon certaines observations, sont physiquement plus fortes que les hommes.
Quelques études montrent que les hommes Moso n’ont pas de responsabilités, ils peuvent se reposer toute la journée. Cependant, ce n’est pas tout à fait vrai : ils s’occupent du bétail, pêchent, labourent la terre et lisent des prières.

Khinalugs

Les Khinalugs sont une ethnie que l’on peut rencontrer dans les hauts plateaux d’Azerbaïdjan. Les représentants de ce groupe ethnique vivent essentiellement dans le village de Khinalig à une altitude de plus de 2000 mètres. Ils croient à la légende selon laquelle c’est là que l’arche de Noé s’est arrêtée après le déluge et qu’ils sont les descendants directs de Noé. Le peuple Khinalug vit d’une façon assez isolée et ils essaient de se marier exclusivement entre eux. Ils se considèrent également comme le peuple le plus heureux du monde.

Akha

Les représentants de ce groupe ethnique sont proches des Tibétains. Ils vivent dans le sud de la Chine, dans le nord du Laos et de la Thaïlande, au Myanmar et à l’est de l’Inde. Les femmes de la tribu aiment les vêtements et prêtent une attention particulière à la coiffe : elle est unique pour chaque femme et reflète son statut social.
Autrefois, des jeunes filles recevaient à l’âge de l’adolescence, une coiffe brodée d’argent et de perles, et décorée de fourrure, et elles n’avaient plus le droit de l’enlever, même lorsqu’elles dormaient. Progressivement, les jeunes femmes y ajoutaient des bijoux, et le poids de cette pièce pouvait atteindre plusieurs kilos. Aujourd’hui, les femmes mettent cet accessoire pour des occasions spéciales ou pour divertir les touristes. Mais leurs mères et grands-mères le portaient tout le temps.

Laquelle de ces ethnies a suscité le plus d’intérêt pour toi ? Par laquelle des traditions as-tu été le plus surpris ? N’hésite pas à nous répondre dans les commentaires.

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