9 Secrets de beauté du passé qui nous font dresser les cheveux sur la tête aujourd’hui
À l’heure actuelle, les soins capillaires et les teintures pour cheveux sont disponibles dans n’importe quel supermarché, ce sont des produits sûrs, et le risque de devoir se raser la tête après leur utilisation est inexistant. Nos ancêtres ne bénéficiaient pas, eux, d’une offre aussi variée, ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils ne se souciaient pas de la beauté de leurs chevelures.
Chez Sympa, nous souhaitons aujourd’hui partager avec toi comment on prenait soin de ses cheveux dans le passé. Certaines méthodes sont vraiment hallucinantes.
On utilisait de la brique pour la pousse des cheveux
Un recueil anonyme du milieu du XVIIe siècle cite une curieuse recette pour la pousse des cheveux. Elle se composait de cire jaune fraîche et de brique rouge broyée. Selon l’auteur, cette huile faisait des merveilles dans le cas de la perte de cheveux.
On se coiffait avec de la fiente d’hirondelle
Pour donner à la coiffure la forme souhaitée, on employait uniquement des substances naturelles. Nous avons à notre disposition la composition d’un produit coiffant du début de la Renaissance. Selon la recette parvenue à la postérité, nos ancêtres se coiffaient les cheveux avec de la fiente d’hirondelle et de la graisse de lézard.
On se lavait les cheveux avec des cendres
Les anciens habitants de l’île indonésienne de Java brûlaient des tiges de riz séchées et faisaient tremper les cendres dans l’eau pendant la nuit. Ils utilisaient ensuite le liquide obtenu pour se rincer les cheveux et finissaient ce rituel beauté en appliquant de l’huile de coco.
On portait des bonnets pour protéger ses cheveux des rats
À l’époque de Shakespeare et de la reine Élisabeth Iʳᵉ, les femmes utilisaient le saindoux pour dompter les mèches rebelles. À cause de ce produit, les dames devaient dormir avec des bonnets qui protégeaient leurs cheveux des rats. En fait, ce soin improvisé attirait les rongeurs plus que n’importe quelle autre gourmandise.
On mettait sa santé en danger lors de l’épilation
Des pratiques pour enlever les poils du corps existaient déjà à l’époque de l’Égypte ancienne et de l’Empire romain. Ainsi, selon l’une des légendes qui nous sont parvenues, Cléopâtre aurait recouru au sugaring. Mais il y avait d’autres techniques beaucoup moins sûres que la pâte au sucre.
Du XVIe siècle jusqu’en 1930 environ, on utilisait en guise de produit dépilatoire un minéral spécial, l’orpiment, qui est en fait du sulfure d’arsenic. Lorsqu’elle était appliquée sur une peau éraflée, cette molécule pouvait provoquer une intoxication.
Les barbiers mettaient les doigts dans la bouche des clients
Avant l’apparition du rasoir de sûreté, il n’était pas possible de retirer les poils du visage tout seul. Une fois installés sur la chaise du barbier, les hommes gonflaient leurs joues d’air. La peau du visage s’étirait, réduisant ainsi le risque de coupures causées par la lame tranchante.
Au XIXe siècle, les barbiers américains mettaient le doigt dans leur bouche des clients en les rasant. Grâce à ce geste, ils pouvaient redresser la peau et atteindre avec leur rasoir les zones difficilement accessibles sans craindre de blesser le client. Mark Twain a décrit cette procédure dans l’une de ses nouvelles : “Alors qu’il rasait ma lèvre supérieure, il a mis son doigt dans ma bouche, et j’ai eu la chance de découvrir qu’une partie de ses tâches de barbier consistait à nettoyer les lampes à pétrole”.
On se lavait les cheveux une fois par an
Nos ancêtres ne considéraient pas l’eau comme un bon moyen de rester en bonne santé. Prendre des bains dans un local frais était pour eux un risque de tomber malade, c’est pourquoi certaines personnes se lavaient les cheveux seulement une fois par an. Par exemple, l’écrivain anglais du XVIIe siècle John Evelyn a admis qu’il se lavait la tête une fois par an, en utilisant de l’eau tiède et une tisane d’herbes aromatiques.
On sait qu’au XIXe siècle, on a commencé à accorder plus d’attention au lavage. Dans “The Whole Art of Dress”, publié en 1830, l’auteur recommandait aux gentlemen de se faire couper les cheveux une fois par mois et de les laver en fonction de la saison : toutes les deux semaines en été et tous les mois en hiver.
On remplaçait le lavage par un peigne
Le peigne avait des fonctions multiples. Il aidait à évacuer les saletés, les poux et les pellicules, à prendre soin de la tête et à réaliser des coiffures.
Le marché des peignes était vaste et varié. On pouvait trouver des peignes en bois et des démêloirs en os, en corne et en carapace de tortue. Il convient de noter qu’on manipulait les peignes avec le plus grand soin, car ils étaient loin d’être bon marché et abordables. Pour prolonger leur durée de vie, on les rangeait dans des housses et des étuis spéciaux.
On utilisait la brosse pour éliminer les pellicules et les névralgies
La brosse à cheveux électrique du Dr Scott a vu le jour à la fin du XIXe siècle, en Angleterre. Soit dit en passant, elle n’était pas du tout électrique, mais avait simplement des barres de fer à l’intérieur. Néanmoins, ce produit se positionnait sur le marché comme une panacée contre tous les maux. L’annonce publicitaire affirmait que la brosse éliminait les pellicules, stoppait l’arrivée des cheveux blancs, calmait le cerveau et guérissait les maux de tête et les névralgies en cinq minutes.
Et toi, quelle est ta routine capillaire ? Quelles procédures modernes pourrais-tu recommander aux autres ?