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Ces 14 histoires montrent que l’école est la période la plus amusante de la vie
Nous passons minimum 10 ans à l'école - elle est obligatoire de 6 à 16 ans en France - et généralement beaucoup plus, si l'on compte les études supérieures. Autant dire que notre enfance est remplie de souvenirs d'école. Des bons comme des mauvais.
Certaines personnes se rappellent essentiellement de leurs enseignants et de leurs matières préférées, pendant que d’autres se souviennent, non sans joie, des farces de leurs amis ou de leurs propres aventures. Mais nous avons tous des histoires à raconter et des souvenirs à chérir, n'est-ce pas ?
Sympa a compilé 15 bonnes histoires qui montrent clairement pourquoi nous nous souvenons de l'école avec tant d’affection.
- Je fouillais dans mes cartons et je suis tombée sur quelques affaires qui me restaient de ma dernière année de lycée. Tout à coup, j’ai vu mon vieux baume à lèvres vert pomme. Je l'ai ouvert, je l'ai senti... et l'odeur m’a rappelé des souvenirs très vifs de cette dernière année d'école (il y a 7 ans) et de tout ce qui s'était passé à l'époque : mon premier amour, mon premier rencard une belle journée de printemps, l’odeur de ce baume sur mes lèvres ! Submergée par les émotions, j'ai pleuré pendant une heure. Puis j'ai remis le baume à lèvres dans le carton. Je ne le jetterai jamais !
- Après les cours, mes amis venaient tout le temps chez moi. On jouait toujours à des jeux assez sauvages et c’est un miracle qu’on ait réussi à ne pas détruire la maison. Mais un jour, je ne sais pas comment on a fait, mais on a réussi à arracher le rebord de la fenêtre (et tout ce qui se trouvait sur le mur). Pour une raison quelconque, nous étions effrayés de nous faire disputer par mes parents, alors nous l'avons réparé comme nous pouvions : nous l'avons refixé en utilisant des clous énormes. Quelques mois plus tard, mes parents ont découvert notre réparation mais n’y ont pas touché pendant environ 1 an, jusqu’à ce que mon père se lasse de fièrement montrer le travail de son artisan préféré (moi) aux invités.
Au cours de ma vie, j’ai eu beaucoup de cadeaux d’anniversaire différents : des vêtements de créateur, des gadgets coûteux, des fleurs, des jeux, des objets de décoration. Mais le meilleur cadeau que j’ai reçu est celui offert par mes amis à l'école primaire. Ils avaient préparé un petit livre de bandes dessinées sur nous trois et ont mis tellement d'efforts et d'amour dans la conception de ce livre... Quoi de plus génial que d'être le protagoniste d'une bande dessinée faite à la main ? Depuis lors, de nombreuses années ont passé, mais aucun cadeau n’a réussi à surpasser celui-là. Et le mieux ? Nous sommes toujours amis à ce jour !
- Comme tu le sais sûrement déjà, la température corporelle normale chez les chats est d'environ 38-39 degrés. Quand j'étais encore à l'école, parfois je l'utilisais pour sécher les cours et rester à la maison. Je faisais semblant d’être malade et je mettais le thermomètre sous l'aisselle de mon chat pour simuler une fièvre. Merci, Félix, je t’en suis encore reconnaissant aujourd’hui
- Un jour, je ne voulais pas aller à l’école, alors j’ai simulé une chute face à mes parents et j’ai commencé à pleurnicher. Je leur ai dit que ma cheville me faisait très mal et que je ne pouvais plus bouger mon pied. Ils m'ont mis au lit, ils ont essayé de plier ma jambe, de la soulever mais je hurlais de douleur. Ils m'ont emmené à l'hôpital pour une radiographie. Je répète que je simulais tout : j’allais très bien ! J'ai ensuite été voir un médecin qui m'a manipulé la jambe et sous mes cris, on m'a posé un plâtre. Le docteur m'a dit que je devais me reposer et m’a prescrit des vitamines. J'ai passé un mois à la maison, j'étais un bon patient, je me plaignais de temps en temps de douleurs à la jambe. Quand le moment est venu, nous sommes allés retirer le plâtre. Je pensais qu'ils allaient m'envoyer à l'école, mais non ! J'ai dû utiliser un bandage élastique, ne pas marcher sur cette jambe, passer deux semaines de plus à la maison et faire des massages. Il s'est avéré que le docteur était un farceur, il savait tout depuis le début, mais il ne m'a pas dénoncé !
- Quand j'étais à l'école, je n'aimais pas les cours de travaux manuels des filles, parce que nous cuisinions, nous faisions de la couture et toutes sortes de tâches ménagères. Un jour, mon professeur m'a traitée "d’incapable" parce que j’avais mal cousu. Je suis rentrée chez moi et j'ai commencé à pleurer. Je voulais aller dans les classes des garçons, faire de la construction comme eux. Je crois que j’ai été la seule fille de l’école à faire partie du groupe de travaux manuels des garçons !
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À l'école primaire, j'ai été élue "La Reine du Bal d’Automne". Selon la tradition, je devais monter sur scène après toutes les présentations, m'incliner et poliment inviter les parents, les enseignants et les camarades de classe à passer à table. J’étais très nerveuse et j’ai complètement paniqué : j'ai oublié mon texte et au moment crucial j'ai dit : "Allons nous péter le bide !"
- Au lycée, j’ai joué le rôle d’un ange dans une pièce de théâtre, après quoi je suis devenue très populaire, surtout auprès du sexe opposé. Et aussi et surtout parce que la nuit avant ma performance, ma mère a oublié de coudre une doublure à ma robe blanche "angélique". Par conséquent, tout le monde a pu profiter de ma petite culotte rouge durant les 2 heures de spectacle.
- Après ma première année à l’école, je suis allé en vacances dans la maison de campagne de mes grands-parents. Je me suis mis à pleurer et je leur ai dit que je voulais vivre avec eux et que je ne voulais pas retourner à l'école. Ma grand-mère a dit sagement : "Eh bien, tu vas aller avec ton grand-père travailler dans la porcherie, pour compter les cochons". À 6 heures du matin, je suis allé travailler avec Papi. Il m'a fait m’approcher des truies, compter les porcelets. Ils étaient terriblement grands et j'étais terrorisé. Il y avait aussi une odeur nauséabonde. Après mon premier jour de travail (enfin, ma première matinée), j'ai dit que je préférerais retourner à l'école.
- Au printemps, nous sommes allés en forêt avec ma mère et quelques amis de la famille. J'avais 10 ans. Pendant que les adultes préparaient la viande, je suis partie avec les filles des autres amis (elles avaient 13 ans) au bord de la rivière pour chercher de l’eau. Mais j’ai été emportée par le courant. Elles m’ont sauvée très rapidement, m'ont enveloppée dans une couverture et m’ont ramenée. Quand j’ai dû raconter mon weekend devant toute la classe le lundi matin j’ai dit : "Nous sommes allés dans la forêt, et pendant que les adultes buvaient de la vodka, j'ai commencé à me noyer."
- Quand mon fils était en CM1, il a trouvé un livre intitulé Langage corporel. Le livre l'a passionné. Comment comprendre quand une personne ment, si son sourire est sincère, s’il est intéressé par une conversation, les différents gestes en fonction des différents pays, quel type de poignée de main existe et bien plus encore. Il aimait surtout le chapitre sur le regard d’un homme qui est sûr de lui. De toute évidence, il a immédiatement commencé à mettre cela en pratique. Le lendemain, j’ai eu un appel de l’école. Mon fils avait ruiné la classe d'anglais. La "plainte" était magnifique : "Votre fils regardait la maîtresse."
- Ma fille Amy est rentrée de colonie de vacances avec des poux. Elle en avait tellement que j’ai été obligé de lui raser la tête. Elle pleurait et ne voulait pas aller à l'école, mais après quelques jours, elle s’y est rendue finalement avec un grand sourire. Il s'avère que la plus bagarreuse et autoritaire des filles de sa classe, aussi connu sous le nom de "petit chef" (avec laquelle j’avais interdit à ma fille de trainer) s’était aussi rasée la tête par solidarité. Plus personne n’osait se moquer d’Amy. Elles sont meilleures amies désormais et passent leur temps à rigoler, leurs deux petites têtes chauves scintillant au soleil. Je pense qu’il est temps pour moi d’arrêter les idées préconçues !
- Il y a cinq ans, je travaillais comme enseignant à l'école. Lors de la cérémonie de remise des diplômes, en dernière année, j'ai pris des photos souvenirs. Une fille m'a demandé de prendre une photo avec elle. Pour rigoler, je l’ai portée dans mes bras, comme à un mariage. Tout le monde qui a vu cette image a crié d'une seule voix : "Épouse-la !" Et bien ... Bientôt nous passons devant Monsieur le Maire !
- Je suis enseignant au lycée et mes élèves grandissent sous mes yeux. Je vais parfois regarder leurs profils sur les réseaux sociaux (même si je ne les ai pas en "amis"). Cela me rend très heureux lorsque je vois de "bonnes" publications : sur l'amitié, l'amour envers leurs proches, les règles de vie optimistes, des citations qui méritent réflexion. Je suis heureux de voir leurs photos de concours ou de voyages, car je peux observer leur développement, leur progression, leurs points de vue. Dans ces moments-là, j’ai vraiment envie de cliquer sur "J’aime" pour exprimer à quel point je suis content et fier d’eux. Mais généralement je m’empêche de le faire. Même à l'école, j'essaie de prendre de la distance pour ne pas m’immiscer dans leur vie et les intimider. Je ne veux surtout pas qu'ils pensent que je les contrôle, parce qu'il est important que les jeunes se sentent libres. Je veux juste qu’ils soient bien. Ce sont de bonnes personnes. Je suis vraiment reconnaissant envers les réseaux sociaux pour l'opportunité d'être avec eux.