13 Personnes qui ont découvert des vérités cachées sur leurs partenaires

Apprendre et maintenir un excellent niveau d’anglais bilingue est très difficile. Nous commettons presque tous des erreurs qui finissent par nous identifier comme “un étranger” bien avant que notre interlocuteur ait eu le temps de repérer nos fautes de prononciation et les structures grammaticales incorrectes dans nos phrases. La principale raison de ces défauts de langue est que nous, comme toute personne en ce monde, percevons une langue étrangère à travers notre propre prisme, et ainsi nous essayons de parler anglais en pensant à notre langue natale.
Sympa a identifié quelles sont les failles de notre discours que les anglophones remarquent le plus fréquemment et nous avons hâte de partager nos découvertes avec toi.
Souvent, en choisissant nos mots pour construire une phrase en anglais, nous faisons confiance à la signification que nous donne le dictionnaire et nous ne prenons pas en compte les possibles nuances utilisées par une personne dont la langue maternelle est l’anglais. Par exemple, nous utilisons :
Une autre catégorie d’erreurs communes est l’utilisation du pluriel dans les substantifs qui l’utilisent en français, mais pas en anglais. Par exemple :
Cela fonctionne aussi à l’envers, il existe des mots en anglais qui sont seulement utilisés au pluriel, et cela est aussi valable pour le genre grammatical :
Voici un problème global pour tous ceux qui étudient une langue étrangère : souvent nous n’essayons pas de parler anglais, nous traduisons directement les phrases de notre propre langue, ce qui est fondamentalement incorrect. Nous obtenons comme résultat des combinaisons comme :
La langue française est redondante : la même information lexicale ou grammaticale peut être transmise plus d’une fois. Ce n’est pas le cas de l’anglais.
Par exemple dans la phrase : “Une petite fille s’est rendue au magasin”, l’information sur le genre du sujet est transmise trois fois : sur l’article “une”, grâce au sens du mot “fille”, et la marque du féminin [e] sur le participe passé du verbe rendre.
Comme exemple de redondance lexicale on peut citer les combinaisons “Petit chiot”, “Jeune fille”, “Neige blanche”, etc. La langue anglaise est laconique et n’a pas besoin de ce type de clarifications, mais quand nous parlons en anglais, nous les ajoutons souvent à notre discours par inertie. Du coup, nous obtenons des erreurs comme :
Il existe l’expression anglaise “To sound like a textbook” qui signifie “parler en langage abstrait, académique”. En mémorisant et en répétant de manière absolument identique les expressions d’un livre, nous prouvons immédiatement que nous sommes étrangers, car en général, les anglophones ne communiquent pas entre eux d’une manière aussi complète et spécifique. Ainsi, tu les entendras rarement dire :
What’s goin’ on? — Nothin’ much / It’s goin’ good.
What’s up? — Not much. What’s up with you?
What’s happenin’? — Nothin’ much.
My name is John. Le plus probable est qu’ils se présentent d’une manière brève et claire : I’m John.
I bought a new car / I received a letter / I came home too late. Il est très probable que tu écoutes à la place de ces phrases : I got a new car / I got a letter / I got home too late, car en anglais, tout tend à la simplification.
La traduction littérale de mots individuels éloignés du contexte général nous empêche de parler un anglais correct, et aussi de le comprendre. Voici quelques exemples de traductions curieuses qui sont nées de ce fait problématique :
Il est particulièrement difficile de comprendre une conversation fluide en anglais quand il est facile de confondre deux mots qui ont la même sonorité mais qui ont une signification bien différente :
Ne mémorise pas des mots individuels, apprends-les directement combinés en tant qu’expression complète ; pense à 10 combinaisons différentes de chaque mot. Cela te permettra de ne pas oublier le mot appris et cela te créera une base pour son utilisation orale.
Assure-toi de réviser ton vocabulaire et la grammaire selon son importance. La meilleure manière est bien sûr de converser avec des anglophones natifs (très facile à trouver de nos jours sur Internet), mais tu peux aussi t’aider de films, de la musique, des conversations par chat, etc.
Excuse me, dit-on lorsque l’on cherche à te déplaire, et I’m sorry, lorsque c’est déjà fait.
Après if et après then, tel que la grammaire nous l’enseigne, nous utiliserons du présent à la place du futur.